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Archives pour 31 mars, 2011

La Cité des Ténèbres # 2 : L’Epée mortelle, de Cassandra Clare

la cité des ténèbres l'épée mortelle cassandra clare

Le monde obscur est en émoi depuis le meurtre mystérieux d’un loup-garou survenu devant le Hunter’s Moon, l’un des repaires de lycanthropes les plus fréquentés de New York. Du côté des Chasseurs d’Ombres, l’Inquisitrice, une femme insensible et austère, est dépêchée par l’Enclave pour s’emparer de l’Institut: Valentin est de retour et une guerre sanglante se prépare. Pris dans la tourmente des événements récents, écartelés entre coeur et raison, Clary et Jace se lancent à corps perdu dans la lutte sans merci qui oppose les défenseurs du bien aux forces du mal. Une lutte qui les ménera des souterrains de la Cité Silencieuse aux eaux sombres de l’East River…

 

 J’ai vraiment accroché à cette trilogie fantastique, la preuve : je me suis jetée sur le deuxième opus, sitôt le premier terminé. Le style n’est pas fracassant, mais l’histoire fonctionne bien, avec sa part de drames, de rebondissements, et d’émotions. Avec pour fond la question du fascisme, tout comme dans Harry Potter… Et c’est cohérent !

 

Dans L’Epée Mortelle, on entrevoit des vérités, des secrets mais on est également initié à la « politique » de ce monde surnaturel, entre l’Enclave et les Créatures Obscures, fait de lois et de règles… On ne s’ennuie pas une seconde, et à peine la dernière page refermée, j’ai ouvert la suite ! Il faut dire qu’en dehors d’un univers bien construit, les personnages -pour la plupart rencontrés dans La Coupe mortelle- sont la force de ce roman… On s’attache aux uns, on déteste les autres, le tout puissamment. De plus, tout cela a un tout petit goût de bit-lit très sympa… miam !


Bref : Le deuxième volet de La Cité des Ténèbres tient ses promesses et c’est tant mieux !!!

 

Le petit plus : Cette trilogie de Cassandra Clare a beaucoup plu à l’auteur des Chroniques de Spiderwick, et à Stephenie Meyer, auteur de Twilight et des Âmes Vagabondes.

 

the city of ashes cassandra clare

 

 

Risque zéro, de Pete Hautman

risque zéro pete hautman

Imaginez un monde où tout risque est banni, un monde où le danger n’existe plus, où tout ce qui peut nuire est un délit. Fini le sport, trop dangereux! Interdites, les passions, trop violentes ! Ce monde du risque zéro, c’est celui des États-Sécurisés d’Amérique, en 2074. C’est aussi celui de Bo Martensen, 16 ans. Pour lui, ce monde est un cauchemar. Et il a décidé de résister. Pour être libre. Pour prendre le risque de vivre, tout simplement…

 

La mode littéraire actuelle est à la dystopie -une utopie négative-, grâce à des romans jeunesse comme La Déclaration de Gemma Malley et sa suite La Résistance, ou encore la série Uglies de Scott Westerfeld. Risque Zéro fait partie de cette catégorie et est un donc un livre dont les héros sont des adolescents. Pourquoi ? Parce que les ados ont en eux cette capacité à se rebeller propre à leur âge. Bo, le personnage principal, ne fait pas exception, même si sa propension à la révolte est d’abord expliquée par l’hérédité familiale.


Pete Hautman a imaginé un futur où le principe de précaution et la sécurité prévalent sur tout. Futur parfaitement plausible quand on voit nos sociétés occidentales de plus en plus hygiénistes, et de plus en plus sécuritaires. Alors, l’auteur n’hésite pas et charge la mule : le principe de précaution est érigé au rang de profession de foi, à tel point que l’ironie et le ridicule d’une telle situation sont omniprésents. Heureusement que le ridicule ne tue pas, sinon que deviendraient les habitants des Etats Sécurisés ? Pour preuve, imaginez que la course à pied est si règlementée pour éviter tout accident (il est interdit d’attenter à l’intégrité de sa personne), que les concurrents portent un harnachement digne d’un Power Rangers, évoluant sur une piste qui a tout du matelas ouatiné à l’excès. Vous connaissez l’expression « élever dans du coton » ? Eh bien, voilà la mentalité de cette société !

 

Bo détonne et se laisse mener par ses hormones en effervescence, sa rebellion pubère, mais aussi un désir de vivre vraiment, plus que par les diktats énoncés par son pays. Ce qui le mènera en terrain inconnu, et nous révèlera, tout comme à lui, le revers de la médaille, l’autre face d’un système qui produit plus que sa part de frustration, nous offrant par la même occasion une belle galerie de portraits de « délinquants » et approfondissant ainsi la réflexion sur la possibilité d’une telle société, et ses dérives.Bref : un roman dystopique qui parle, aux racines ancrées dans nos peurs et aux accents ironiques, donnant un ton humoristique très plaisant.

 

Le petit plus : Ne vous fiez pas à la collection visant un public ado, car une telle démarche philosophique (le propre de ce genre de roman) nous touche tous.

 

Et pour en parler : Le Book Club sur le thème de la dystopie aura lieu le 11 mai prochain autour d’Uglies de Scott Westerfeld. Venez nous rejoindre !

 

rash cycle pete hautman rash cycle pete hautman

 

 



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vertige franck thilliez

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