Archives pour la catégorie Horreur

La Baby-Sitter, de Gudule

la baby-sitter de gudule

Étrange gouvernante pour de très bizarres enfants…
Et si la rassurante baby-sitter se laissait dominer peu à peu par la sauvage et sanglante violence que contiennent les contes de fées qu’elle lit le soir aux enfants ? Les deux gamins pourront-ils échapper à celle qui tout d’un coup se prend pour l’ogre et traque les chères têtes blondes ?
Le grand méchant loup se lèche les babines…

 

Ca faisait un petit moment que ce livre me faisait de l’oeil, la faute sans doute à la très jolie couverture de chez Bragelonne. En même temps, je ne sais pas pourquoi, je m’attendais à lire un récit vampirique… mais non, tel n’est pas le cas !

 

Ce petit roman de Gudule est en fait un conte macabre, l’histoire d’une baby-sitter qui raconte aux jumeaux dont elle a la charge les contes de notre enfance, et peu à peu, glisse dans le souvenir d’événements dramatiques de son enfance.

 

Les deux narrations se mêlent habilement, récit d’aujourd’hui et mémoire jusque là tenue en respect, faisant monter la tension et le malaise. Car, si on devine assez vite le drame qu’a vécu Lucie, la baby-sitter, (et encore, on a quelques surprises !!) le style de Gudule est tel qu’on se laisse prendre au piège et qu’on lit d’une traite cette histoire horrible sous plus d’un aspect.

 

D’autant que l’auteur exploite si bien les contes de fées qu’ils répondent à l’intrigue qu’elle a mise en place, ainsi qu’aux personnages. En même temps, pour les connaisseurs, souvent cruels sont-ils, comme les enfants…

 

Noir, troublant et terrible, La Baby-Sitter ne se fait et ne nous laisse aucune illusion concernant les adultes et les mioches. La fin est magistrale, point de happy end ici, et l’on referme le livre englué dans son atmosphère pesante.

 

Bref : un roman qui détourne les contes traditionnels (mais pour un public plutôt adulte) et dont on ne sort pas tout à fait indemne, j’adore !

 

Le petit plus : le tout prix de l’édition numérique de Bragelonne, 2.99 €, ça vaut le coup d’en faire la pub !

 

logo challenge petit bac

 

 

 

 

La Forêt des Damnés, de Carrie Ryan

la forêt des damnés carrie ryan

Dans le monde de Marie, il y a des vérités simples.
Les Soeurs savent toujours le mieux.
Les Gardiens protègent et servent.
Les Damnés, revenus de la mort, ne renonceront jamais.
Et il faut se méfier de la clôture qui entoure le village.
La clôture qui les séparent de la Forêt des Damnés.
Mais lentement, les vérités de Marie s’effondrent et son monde est plongé dans le chaos.
Elle doit faire face à la vérité de la Forêt des Damnés.
Se pourrait-il qu’il y ait de la vie dans ce monde dévoré par la mort ?

Un monde post-apocalyptique peuplé de zombies, une histoire d’amour ensorcelante.

 

Roman assez surprenant que La Forêt des Damnés… car il laisse encore pas mal de mystères une fois terminé (mais il faut dire que c’est le premier volume d’une trilogie) et que ce qui porte l’héroïne en avant est l’espoir, bien plus que l’amour comme le laissait à penser la quatrième de couverture. Mais je vais un peu vite en besogne et je vais donc tâcher de vous faire comprendre ce que j’ai ressenti un peu plus dans le détail.

 

Le monde a été ravagé par les zombies -les Damnés-et seul le village semble avoir survécu , au milieu de la Forêt des Mains et des Dents. Les Soeurs de la Congrégation décident d’à peu près tout, et Mary n’a pas le choix que d’épouser celui qui demandera sa main, pour le bien de la communauté, afin de donner des enfants, pour la survie de l’espèce humaine survivante. Le monde post-apocalyptique imaginé par Carrie Ryan est donc un univers moyen-âgeux, avec prédominance de la religion et de son pouvoir, des mariages arrangés, et une technologie qui a reculé de plusieurs siècles pour revenir à la force humaine, apparemment.

 

Ce roman parle bien évidemment de la mort, et par là même de la vie, ou plutôt de la différence entre la vie et la survie. Car au final, on peut se demander qui est prisonnier : les zombies ou les habitants du village ? C’est ce que Mary veut depuis toujours comprendre, bercée par les histoires d’un passé lointain que lui raconte sa mère. Un événement imprévu va tout faire basculer, et au-delà de la recherche d’une vérité, c’est l’espérance d’une autre vie qui guidera Mary jusqu’au bout !

 

L’ambiance est sombre, et la seule lumière qui brille semble être le rêve de la jeune fille, nourrie par l’amour qu’elle éprouve pour son ami d’enfance. Mais les épreuves rencontrées sont terribles, le monde est impitoyable, et Carrie Ryan ne fait pas dans le gnangnan de ce côté-là. Rien ni personne ne sera épargné, certaines scènes sont même très dures, d’autant que la plume de l’auteur est très visuelle.

 

Alors, certes, l’idée de départ peut paraître convenue : zombies, apocalypse, histoire d’amour, tout cela a un goût de déjà-vu. J’ai d’ailleur lu sur la blogosphère que certains pensaient au film Le Village de Night Shymalan, mais je ne l’ai pas vu pour ma part, donc je ne peux en juger. Mais, ce livre est réussi, car Carrie Ryan a su transmettre les émotions de ses personnages, ne fait de cadeau à personne, laisse planer des mystères, et joue avec les atmosphères très facilement.

 

Bref : un premier opus qui donne envie d’aller voir du côté de la suite, Rivage Mortel, pour y découvrir la fille de Mary.

 

Le petit plus : un ouvrage destiné aux jeunes adultes,  qui ne cède pas à la facilité et dont l’adaptation au cinéma devrait prochainement voir le jour puisque les droits d’auteur ont été achetés !

 

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Zombie Story # 2 : Zombie Nation, de David Wellington

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Un jour les morts se sont relevés… Une vague de terreur et de cannibalisme se répand aux États-Unis. Bannerman Clark, capitaine de la Garde nationale, est chargé d’une mission capitale : découvrir l’origine de ce désastre et l’empêcher de gagner Los Angeles. Son enquête le mène en Californie où une femme détiendrait le secret de l’Épidémie. Mais elle est frappée d’amnésie. Et pour la protéger, Bannerman doit venir à bout de zombies de plus en plus nombreux, invisibles ou dotés de pouvoirs dignes de super-héros.

 

Ouhlala ! Autant j’avais bien aimé le premier opus, Zombie Island, autant celui-ci a été une purge ! Quel ennui abyssal !!! C’est long, ça prend du temps, on se traîne dans cette histoire qui raconte les origines de l’épidémie et comment elle s’est propagée (une des questions laissée en suspens par Zombie Island)… On passe d’un personnage à l’autre de chapitre en chapitre, entrecoupé d’extraits de mails, de blogs, de communiqués de presse, de bulletins radio, et autres mémos, qui sont d’un intérêt discutable de plus !

 

Je ne sais pas si c’est parce que rien de bien passionnant ne se passe, mais les chapitres m’ont paru longs, on déconnecte vite avec ces sauts entre chaque personnage, et pas mal d’événements semblent convenus, très prévisibles. De plus, l’écriture m’a semblé chaotique, peu fluide, et ne sert pas vraiment l’intrigue, qui, d’ailleurs, se perd pas mal…

 

Cette longue errance au travers des pages de Zombie Nation s’explique en partie également par le fait que ce dernier n’est en réalité pas le 2ème opus, mais le 1er de la série, une des facéties de Milady ayant été de ne pas publier dans l’ordre chronologique, faisant faussement de Zombie Nation une préquelle à Zombie Island.

Les personnages, pour en rajouter une couche, trop nombreux, perdus dans des chapitres peu attrayants et à l’action lente, sont peu attachants, voire pénibles, à la limite du vraisemblable. Même Nilla, le personnage le plus travaillé, n’a que peu d’intérêt, c’est dire !

 

Bref : un roman décevant, après la lecture du prometteur Zombie Island. Mais bon, écrit avant ce dernier, il n’en avait pas encore les qualités.

 

Le petit plus : Je ne suis pas encore sûre de lire la suite, Zombie Planet, qui mettra en scène quelques personnages rencontrés dans le 1er volume…

 

Les copinautes de la LC : Lexounet, Frankie, Kristus, Furby71,
zombie nation david wellington

edit : au temps pour moi, Zombie Nation est bien le 2ème tome de la trilogie, néanmoins je me pose toujours la question de savoir s’il vaut mieux ou pas le lire avant Zombie Island !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Zombie Story # : Zombie Island, de David Wellington

zombie island

A la suite d’une catastrophe mondiale les pays les plus développés sont envahis par des hordes de zombies cannibales. Seules quelques enclaves subsistent, en Somalie notamment. A la recherche d’un remède, un groupe d’adolescentes surarmées, menées par un employé des Nations Unies, se rend à New York. Tous se croient préparés au pire. Mais dans l’île de Manhattan en ruine, ils vont bientôt découvrir que la non-mort est loin d’être le destin le plus terrifiant…

 

Après avoir découvert Wellington avec sa série Vampire Story (# 1, # 2), nous avons lancé sur Livraddict une nouvelle Lecture Commune sur sa toute première saga. Comme son nom l’indique, ce roman est consacré aux zombies, qui n’ont rien à voir avec ceux d’Anita Blake ! Ici encore, l’auteur ne fait pas dans la dentelle, et nous sommes dans un roman d’horreur, bien éloigné de la bit-lit à laquelle Milady nous a habitués et a conquis un public quasiment exclusivement féminin.

 

Même si je ne suis pas très branchée « gore », les scènes les plus « hards » ne m’ont pas propulsée aux toilettes pour y rendre mon repas. Je reste néanmoins inquiète quant à la tranquilité de mes futures nuits ! Tout simplement parce que règne plus qu’un sentiment de dégoût, une sensation d’apocalypse qui est assez effrayante !

 

Wellington, tout comme avec Vampire Story, a su renouveler le genre et la « mythologie » du zombie. Créant un roman apocalyptique, il nous emmène au bord du gouffre, enchaînant les scènes d’actions, parsemant son récit de  moments plus posés pour nous permettre de découvrir certains éléments qui nous font approcher la vérité (mais il faudra sûrement attendre le deuxième tome pour en être encore plus près)… L’humour est également présent, permettant d’alléger l’atmosphère bien tendue.

 

Espérant peut-être récupérer une dernière goutelette d’eau sucrée, il enfonça son doigt à l’intérieur de la canette et l’y coinça. Il secoua sa main violemment, essayant de sortir son doigt, mais celui-ci resta coincé.

 

Cela semble presque comique, maintenant que je décris cette scène, mais sur le moment, eh bien, on ne se moque pas des morts. C’est moins une question de respect que de peur. Quand on a affronté des cadavres animés, on est obligés de les prendre au sérieux. Ils étaient trop dangereux et trop horribles pour les traiter à la légère.

 

Efficace, rythmé, logique, Zombie Island nous entraîne à la suite de personnages brillamment imaginés, qu’on voit évoluer, auxquels on s’attache pour certains, et pour lesquels la curiosité nous dévore pour d’autres. La fin, très « cliffhanger », m’a mise sur des charbons ardents !!!

 

Bref :  un très bon moment, où on joue avec des peurs enfouies en nous… la mort !

 

Le petit plus : Les deux opus suivants sont déjà disponibles chez Milady… et si vous avez envie de regarder un film de zombie plus léger que ce livre, je vous recommande Fido qui permet de s’amuser sur ce thème !

 

Mes complices de la LC : Frankie, Mystix, BambieSlaughter, Azariel87, Karline05,  Thalia, Hécléa, Mallou, Delirgirl1, Anneso, Furby71, Petitlips, Lexounet, Iluze, Pommette.

 

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7/12

 

 



Lecture en cours

vertige franck thilliez

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