Tout ce qu’Hollywood compte de stars vibre au procès David Storey, un producteur que l’inspecteur Harry Bosch s’est juré de confondre à la barre, lorsque Terry McCaleb, le héros de Créance de sang, reçoit la visite de l’inspectrice Jaye Winston qui n’arrive toujours pas à élucider l’assassinat d’un petit malfrat, Edward Gunn.
McCaleb jette un coup d’oeil au dossier et reste pétrifié par ce qu’il découvre : les mains dans le dos et la tête dans un seau, Gunn s’est étranglé lui-même en resserrant le noeud coulant relié à ses pieds. Plus étrange encore, sur son bâillon le tueur a écrit » prends garde, prends garde, Dieu voit « . Où le meurtrier voulait-il mener la police avec ces mots ? Telle est l’énigme que doit résoudre McCaleb s’il ne veut pas céder à l’évidence : l’assassin de Gunn est un flic passé de l’autre côté – celui des ténèbres.
J’ai dévoré ce roman qui réunit Terry McCaleb, héros de Créance de sang, et Harry Bosch. On y rencontre même Jack McEvoy, héros du superbe Poète.
Parallèlement au procès où Harry joue un grand rôle et qui nous permet de suivre rétrospectivement son enquête, on suit Terry qui aide à nouveau Jaye Winston dans un de ses dossiers. L’un et l’autre sont passionnants, d’autant que très vite, les deux hommes vont se rencontrer, la victime du meurtre sur lequel travaille McCaleb étant un suspect dans une affaire de Bosch.
Intrigue bien ficelée, personnages toujours aussi fascinants, avec une fin vraiment réussie, le tout servi par un rythme efficace, on ne s’ennuie pas un instant avec L’oiseau des ténèbres. De plus, Michael Connelly s’est -enfin- servi du patronyme de son héros fétiche, mais chuuuuuuuuuut !!!
Bref : un bon polar de Connelly qui permet de croiser deux grandes figures des romans de l’auteur.
Le petit plus : un opus pour les amateurs d’histoire de l’art !
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