Archives pour la catégorie Fantasy

Sianim # 1 : Masques, de Patricia Briggs

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Aralorn est une changeforme qui a délaissé les privilèges d’une noble naissance pour une vie d’espionnage et d’aventures. Elle a croisé Loup au cours d’une mission et tous deux sont devenus d’inséparables amis, car elle sait qu’il dissimule sa véritable nature sous son apparence animale.
Mais des circonstances dramatiques vont l’amener à se poser encore plus de questions sur son énigmatique compagnon et sur l’ampleur de ses pouvoirs.
Quant à lui, il fera tout pour protéger Aralorn du danger mortel qui la guette, quitte à se dévoiler, quitte à mettre sa vie et son âme en péril.

Habituée à lire Mercy Thompson et donc la série bit-lit phare de Patricia Briggs, j’étais curieuse de découvrir l’auteur dans un autre genre. C’est chose faite avec Masques, oeuvre de jeunesse et de fantasy… D’une facture plutôt classique, ce roman fut retouché bien des années après son achèvement, au temps du succès de notre héroïne coyote.

Certes, il n’a pas la majesté d’une oeuvre majeure comme Le Seigneur des Anneaux de Tolkien, ni la maîtrise de Robin Hobb avec ses épiques sagas de L’Assassin Royal, des Aventuriers de la Mer ou des Cités des Anciens. Mais, j’ai passé un bon moment de lecture avec lui, essentiellement grâce à ses personnages, attachants comme Aralorn, mystérieux comme Loup ou détestables comme l’AeMagi.

Ce tout premier roman de Patricia Briggs souffre surtout d’un manque de descriptions flagrant, notamment des décors et paysages, ce qui est fort dommage quand l’action se déroule dans un monde ou un royaume imaginaire. Néanmoins, on peut faire l’impasse, car la part faite à la magie et aux personnages est bien construite. L’intrigue, de plus, fonctionne vraiment bien, même si on devine ici ou là quelques petites choses, et accroche facilement le lecteur.

Bref : un roman fantasy qui ne révolutionne pas le genre, avec quelques défauts de novice, mais agréable tout de même.

Le petit plus : P. Briggs, après l’avoir retouché, en a écrit la suite, L’Epreuve du Loup, de quoi découvrir un plus l’univers introduit ici ?

 

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Conan, de Robert E. Howard

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Une sélection des histoires les plus emblématiques du Cimmérien créé par Robert E. Howard dans leur version définitive et pure. Loin des clichés véhiculés par le cinéma et autres avatars graphiques, l’univers de Conan est l’arène d’une lutte constante pour la liberté où rien n’est jamais acquis. Incontournable !

- Cimmérie (Cimmeria), Poésie
- La Tour de l’Éléphant (The Tower of the Elephant)
- La Fille du Géant du Gel (The Frost-Giant’s Daughter)
- La Reine de la Côte Noire (Queen of the Black Coast)
- Le Peuple du Cercle Noir (The People of the Black Circle)
- Une Sorcière Viendra au Monde (A Witch Shall Be Born)
- Les Clous Rouges (Red Nails)
- Au-delà de la Rivière Noire (Beyond the Black River)

 

Je suis une fan de Conan le Barbare avec  Arnold Schwarzenegger (oui, oui !! je suis sérieuse !) et quand j’ai vu que Livraddict proposait ce partenariat avec Milady, je n’ai pas eu besoin de beaucoup réfléchir. J’avais très envie de découvrir certains des textes du créateur du célèbre personnage.

 

Je n’ai pas été déçue du tout, car on a vraiment affaire à de l’héroic fantasy, avec un héros très masculin, viril au possible, combattant, et pas si barbare que ça au final. D’ailleurs, je comprends très bien maintenant pourquoi ce genre a été adopté par d’autres auteurs, après la création de Robert E. Howard. Parce que c’est rudement bon !

 

C’est bon, parce qu’on y croit, aux paysages, aux batailles, aux créatures fantastiques, aux mystères, aux aventures, aux personnages. C’est vrai qu’on en apprend assez peu sur Conan, parce qu’on le voit plutôt en action, mais je savais déjà que j’aurais entre mes mains des nouvelles, et que ce genre littéraire se prête assez peu à de longs développements. Mais ce qu’a semé ici et là l’auteur est suffisant pour rendre son héros très crédible, ainsi que l’univers dans lequel il évolue.

 

Et puis, le style de Howard est remarquable, de précision, d’images : on imagine extrêmement facilement les lieux et les personnes, sans que jamais ce soit lourd et pesant. On tourne très vite les pages…

 

Pour ma part, j’ai lu d’autres oeuvres en même temps que ce recueil, afin de ne pas être gavée, d’autant qu’on passe par différentes périodes de la vie de Conan, et qu’enchaîner les nouvelles n’est pas à mon avis la meilleure façon d’apprécier chacune d’entre elles.

 

Bref : une réédition qui m’a convaincue de lire les romans mettant en scène le Cimmérien.

 

Le petit plus : j’ai bien envie de regarder les aventures adaptées au ciné avec Schwarzy avec ma fille et mon homme, j’adore le kitch de ces films !

 

Merci qui ? Merci à Livraddict et aux éditions Milady pour ce partenariat qui ne m’a pas déçue !

 

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Les vampires de Manhattan # 1, de Melissa de la Cruz

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Il n’y a pas plus glamour que Mimi et son frère Jack au lycée ultra chic Duchesne, à New York. Snobs et branchés, ils forment avec leurs amis un club très sélect. Theodora, qui est plus vintage que Prado, n’est pourtant pas insensible au charme du très sexy Jack. Pourquoi un garçon si populaire s’intéresse-t-il soudain à elle ? Quel rapport avec Aggie, une élève retrouvée morte, vidée de son sang ? Theodora est déterminée à le découvrir quand apparaît sur sa peau un entrelacs de veines bleutées qui lui glace le sang. Elle non plus n’est pas une fille tout à fait comme les autres…

 

C’est une surprise très agréable que ce premier opus des Vampires de Manhattan car, au vu de la 4ème de couv’, je redoutais un peu le côté fashion et donc chick-lit de la chose. Ouf ! ce n’est pas le cas, contrairement à People or not people de Lauren Weisberger que j’avais peu goûté, et c’est traité de manière différente de La mode est au rouge sang de Valerie Stivers. Donc, de côté-là, pas de redite et pas de nausée…

 

Les Vampires de Manhattan, c’est avant tout une revisite du monde vampirique, de sa mythologie et de son foklore, vraiment réussie. Melissa de la Cruz leur crée une Histoire passionnante, des rites particuliers, tout en les ancrant dans la religion, assez légèrement pour ceux qui trouvent ça trop pregnant dans L’Heure de l’Ange ou L’Epreuve de l’Ange d’Anne Rice, mais suffisamment pour contenter ceux qui aiment.

 

Les personnages sont fascinants, plein de mystères, avec des caractères forts et marquants ; il est assez facile de s’attacher à eux, surtout aux plus sympathiques d’entre eux ! Le personnage de Theodora est une belle idée -même si a priori elle n’est pas toute neuve, avec ce qu’on sait du mythe on peut s’attendre à des inattendus- et elle est plutôt bien entourée.

 

L’intrigue fonctionne bien, on se laisse facilement prendre au jeu et on tourne les pages allègrement, histoire de connaître le fin mot du roman qui, bien sûr, se termine sur un cliffhanger insoutenable !

 

A souligner également, pour une fois, le style : je l’ai trouvé bon dans l’ensemble, fluide, agréable, sans être bêtifiant, quelque chose d’assez rare dans la bit-lit pour le signaler ! D’ailleurs, côté bit-lit, c’est assez vite dit, car c’est plus que léger léger, pour l’instant tout du moins… fantasy urbaine ? à suivre pour voir l’évolution des personnages et de leurs interactions et donc peut-être la classification !

 

Bref : un premier volet bien charpenté qui donne envie de se plonger très vite dans Les Sang-Bleu, le deuxième épisode de cette prometteuse saga.

 

 Le petit plus : c’était une LC sur Livraddict,vous pouvez retrouver y retrouver le récapitulatif des billets des autres participants.

 

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Les cités des Anciens # 1 : Dragons et serpents, de Robin Hobb

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Dans le Désert des Pluies, les serpents géants se sont enfermés dans leurs cocons pour se transformer en dragons. Mais trop affaiblis, ils donnent des créatures difformes et incapables de survivre sans l’aide des humains…

 

Les cités des Anciens est la suite des Aventuriers de la Mer et de  L’Assassin Royal. C’est une vraie réussite, le récit se focalisant cette fois-ci sur les dragons et l’intérêt que leur portent les différents personnages qu’on rencontrent dans le roman. On retrouve certes Althéa et Selden, mais brièvement, de nouveaux protagonistes faisant leur apparition.

 

Comme à son habitude, Robin Hobb a le chic pour nous faire partager décors, ambiances et nous attacher à ses héros. On suit les parcours des uns et des autres en parallèle, jusqu’à ce qu’on imagine être leur rencontre à tous dans le prochain volume, Les Eaux acides. Femmes et hommes se révèlent fascinants, tous différents, et on sent bien que chacun d’entre eux va avoir un rapport particulier avec les dragons.

 

En filigrane, l’auteur commence chaque chapitre par un échange de courrier entre les Déserts des Pluies et Terrilville, ce qui permet d’avoir un aperçu de la politique adoptée concernant les dragonneaux mais aussi les rapports avec Chalcède, avec qui une paix précaire est maintenue. Le retour des animaux fantastiques entraînent non seulement ennuis, responsabilités mais aussi envies, intérêt scientifique, peurs, dégoûts… La palette est étendue, et permet de visiter tous les champs du possible.

 

L’écriture de Robin Hobb est  toujours aussi efficace, j’ai dévoré ce premier tome en à peine 4 heures ! C’était passionnant, l’intérêt du lecteur est avivé à chaque fois, et l’alternance des récits offre un renouveau à chaque fois.

 

Bref : un vrai plaisir de remonger dans l’univers de cette grande saga !

 

Le petit plus : vite, vite, il faut que je me procure la suite, Les Eaux acides….

 

 

Le cycle des démons # 1 : L’Homme Rune, de Peter V. Brett

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Parfois, il existe de très bonnes raisons d’avoir peur du noir…
Arlen a onze ans et vit avec ses parents dans leur petite ferme. Lorsque la nuit tombe sur le monde d’Arlen, une brume étrange s’élève du sol ; une brume qui promet la mort aux idiots qui osent affronter les ténèbres, car des démons affamés émergent de ces vapeurs pour se nourrir des vivants. Quand le soleil se couche, les gens n’ont pas d’autre choix que de s’abriter derrière des protections magiques et de prier que leurs défenses tiennent jusqu’à ce que les créatures disparaissent aux premières lueurs de l’aube. Lorsque la vie d’Arlen est détruite par le fléau des démons, il s’aperçoit que c’est la peur, plus que les créatures, qui, en réalité, paralyse l’humanité. Persuadé que son monde ne se résume pas à ça, il risquera sa vie pour quitter la sécurité des runes et découvrir une autre voie.

 

J’ai adoré ce premier roman de Peter V. Brett. Son univers fantasy, basé sur le pouvoir des runes, les démons des éléments (les chtoniens), les Cueilleuses d’Herbes (des guérisseuses), m’a tout simplement transportée.

 

On suit le parcours de trois enfants, Arlen, Leesha et Rojer, aux destins particuliers, et ainsi on apprend beaucoup sur le monde dans lequel ils vivent : son organisation, son histoire, ses relations économiques et politiques, et bien sûr la vie des habitants par rapport aux démons, ces chtoniens c’est-à-dire des divinités telluriques (la terre, le monde souterrain) qui traduisent des préoccupations dont les cycles de la nature, de la vie et de la survie après la mort sont au coeur. Très humain finalement ce que nous propose l’auteur, non ?

 

J’ai apprécié la façon dont Brett nous fait partager l’existence et l’évolution de ses personnages, mais aussi celle dont il a construit son récit qui nous mène inéxorablement vers… de belles surprises et une fin en cliffhanger qui me fera me jeter sur le deuxième tome sans hésiter !

 

L’écriture de l’auteur coule, fluide et provoque chez le lecteur attente, passions, émotions, interrogations et images. En effet, je n’ai eu aucun mal à me représenter ni les héros, ni leurs proches, ni les démons pas plus que les décors… Très visuel, très graphique, avec une spéciale dédicace pour Jellybells qui appréciera sûrement une particularité que va développer Arlen !

 

Bref : une belle série fantasy qui commence…

 

Le petit plus : une belle édition de chez Milady, avec une carte des territoires pour permettre de se repérer…

 

Merci qui ? Merci à Babelio et aux éditions Milady pour cette lecture très, très agréable.

 

Cycle Démons (le) T1 - l\'Homme-Rune par Peter V. Brett

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