Parce qu’elle dispose de grands pouvoirs en la matière, Eugénie exerce un fructueux business en bannissant hors de notre monde les Faës et autres esprits qui s’y aventurent. Le jour où elle est embauchée pour retrouver une adolescente emmenée de force dans l’Outremonde, Eugénie se retrouve confrontée à une prophétie inquiétante qui met à jour certains secrets bien gardés de son passé comme de son futur. Cette dernière affirme que son premier né menacera l’avenir du monde tel qu’elle le connaît.
La chaman devient alors la cible de tous les démons. Eugénie a beau manier la baguette avec autant d’assurance que le Glock, il lui faut trouver des alliés pour mener à bien cette mission: elle les trouvera en la personne d’un monarque Faë ayant un faible pour le bondage et un changeforme ravi de sa condition.
Cygne Noir est une série totalement différente de Vampire Académy, à bien des égards. D’abord, rien à voir avec la bit-lit, ici c’est bien plus de l’urban fantasy (et encore !) ou plutôt de la paranormal romance, comme diraient nos voisins de l’autre côté de l’Atlantique.
Je redoutais un peu de me lancer dans cette nouvelle saga, basée sur les Faës, car j’avais eu un vrai coup de coeur pour Les Chroniques de MacKayla Lane. Mais Cygne Noir est différent et a sa propre originalité, qui en fait une bonne série. Par contre, c’est à réserver aux adultes, c’est clair et net ! Les scènes de sexe sont hot, et pas à mettre à portée de mains de nos chers têtes blondes…
Sur l’histoire en elle-même, et sans trop en dévoiler, chaque volume a son existence propre avec son intrigue, au sein de l’intrigue générale de la série, qui repose sur la prophétie concernant Eugénie et son enfant. Au final, cela se tient bien, se lit facilement, et on découvre un univers Faë envoûtant. Les personnages sont marquants, quoiqu’en finesse, et on les découvre peu à peu, au travers d’Eugénie, narratrice de ses aventures, intimes ou plus publiques.
Chaque volume contient sa part de révélations, de rebondissements, d’actions et de moments plus calmes, ou réservés plus spécifiquement à la romance qui sous-tend les trois opus. A noter qu’on retrouve le si typique trio amoureux, et de façon très prononcée et qui a eu un peu tendance à m’agacer vers la fin du Sacre de Fer (les aller-retours d’Eugénie entre ses deux amoureux, argh !).
Bref : une série qui se dévore d’une traite !
Le petit plus : pour les amoureux de lemon, il y a ce qu’il faut… où il faut -lol.
Place aux lecteurs