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Les cités des Anciens # 1 : Dragons et serpents, de Robin Hobb

dragons et serpens robin hobb

Dans le Désert des Pluies, les serpents géants se sont enfermés dans leurs cocons pour se transformer en dragons. Mais trop affaiblis, ils donnent des créatures difformes et incapables de survivre sans l’aide des humains…

 

Les cités des Anciens est la suite des Aventuriers de la Mer et de  L’Assassin Royal. C’est une vraie réussite, le récit se focalisant cette fois-ci sur les dragons et l’intérêt que leur portent les différents personnages qu’on rencontrent dans le roman. On retrouve certes Althéa et Selden, mais brièvement, de nouveaux protagonistes faisant leur apparition.

 

Comme à son habitude, Robin Hobb a le chic pour nous faire partager décors, ambiances et nous attacher à ses héros. On suit les parcours des uns et des autres en parallèle, jusqu’à ce qu’on imagine être leur rencontre à tous dans le prochain volume, Les Eaux acides. Femmes et hommes se révèlent fascinants, tous différents, et on sent bien que chacun d’entre eux va avoir un rapport particulier avec les dragons.

 

En filigrane, l’auteur commence chaque chapitre par un échange de courrier entre les Déserts des Pluies et Terrilville, ce qui permet d’avoir un aperçu de la politique adoptée concernant les dragonneaux mais aussi les rapports avec Chalcède, avec qui une paix précaire est maintenue. Le retour des animaux fantastiques entraînent non seulement ennuis, responsabilités mais aussi envies, intérêt scientifique, peurs, dégoûts… La palette est étendue, et permet de visiter tous les champs du possible.

 

L’écriture de Robin Hobb est  toujours aussi efficace, j’ai dévoré ce premier tome en à peine 4 heures ! C’était passionnant, l’intérêt du lecteur est avivé à chaque fois, et l’alternance des récits offre un renouveau à chaque fois.

 

Bref : un vrai plaisir de remonger dans l’univers de cette grande saga !

 

Le petit plus : vite, vite, il faut que je me procure la suite, Les Eaux acides….

 

 

L’Assassin Royal, tomes 11 à 13, de Robin Hobb

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La narcheska Elliania, des îles d’Outre-mer, a lancé au prince Devoir un défi : il doit lui rapporter la tête du dragon Glasfeu s’il veut l’épouser.
Il lui faut donc se rendre sur l’île d’Aslevjal où se trouve le monstre, prisonnier de la glace. Mais le jeune homme a fort à faire pour convaincre les Outrîliens de le laisser partir. Après de longs pourparlers et des préparatifs à Castelcerf, le prince prend enfin la mer, accompagné de Fitz et d’Umbre. Hélas, à la suite des machinations de ce dernier pour l’empêcher de se joindre à eux, le fou, qui a prédit à Fitz sa mort à Aslevjal, demeure retenu dans les Six-Duchés.
Lorsque le groupe aborde l’île et son glacier, il installe son campement sur le site où gît le dragon, dans un froid polaire, parmi des plaines de glace et de neige entrecoupées de fractures et de crevasses. Mais, au moment où on commence à creuser, des événements inquiétants surgissent, qui mettent en danger l’expédition. Pourquoi ? Qui en est à l’origine ?

 

 

Comme pour les tomes 9 et 10, je vais chroniquer ces trois derniers volumes à la fois, et pour les mêmes raisons. Par où commencer ? …

 

Tout d’abord, c’est dans cette dernière partie des aventures de L’Assassin Royal que l’on en apprend le plus sur les îles d’Outremer et leur société matriarcale, mais également sur Kebal Paincru et la Femme Pâle, et la forgisation dont les Pirates Rouges se servaient pour terrorriser les Six-Duchés. Très intéressant d’ailleurs de découvrir ce mode de vie austère et difficile, qui se rapproche de celle des Montagnes dont est issue la Reine Kettricken.

 

C’est aussi forcément là que tout prend son sens… Le Prophète Blanc, le fou, et son Catalyseur, Fitz, sont au coeur de cette épopée depuis le début, et ici, plus que jamais, on le comprend. Comme toujours, Robin Hobb sait nous parler de ses personnages (quels fabuleux portraits elle trace d’eux depuis le début), mais aussi de ces pays que les héros traversent, de ces légendes sur les Anciens dont elle nous dévoile un peu plus à chaque fois tout en continuant à laisser planer un voile de mystère.

 

Bref, un régal ! Le seul bémol, et encore, c’est peut-être comment tout se termine… Il fallait bien terminer me direz-vous ! Mais, c’est à regret que j’ai quitté FitzChevalerie, Umbre, Devoir, Lourd, Fitz, le royaume des Six-Duchés lorsque j’ai tourné la dernière page. Ce fut formidable de suivre Fitz tout le long de sa vie (et encore, celle-ci n’est pas terminée quand on le quitte), et de vivre à ses côtés, par la magie des mots.

 

Le petit plus : Une suite, nommée Rain Wild Chronicles (dont le premier tome est déjà parue aux USA), devrait être chez nos libraires préférés à la fin de cette année. De quoi renouer avec les aventures de ces contrées si fascinantes ! Vous en voulez un avant-goût ?

 

Guidés par le grand dragon bleu Tintaglia, ils viennent de la mer : une Troupe de serpents luttant pour remonter la rivière du Désert des Pluies, les premiers à faire le périlleux voyage pour leur terre de transformation depuis des générations. Nombre d’entre eux meurent sur le trajet. Avec ses eaux acides et sa forêt impénétrable, c’est un lieu où il est difficile de survivre.


Mais les créatures qui émergent des cocons sont un simulacre des puissants dragons d’autrefois. Mal-formés et invalides, ils ne peuvent voler; certains semblent insensibles et bestials. Très vite, ils deviennent un danger et un fardeau pour les habitants du désert des pluies. Quelque chose doit être tenté.Les dragons se souviennent de la fabuleuse Cité des anciens loin en amont sur la rivière : c’est peut-être là que se trouve leur salut.
Seul un groupe de gardiens de dragons, également chasseurs et chroniqueurs peut tenter de retrouver la cité mythique…

 

Vivement la sortie en France : ça donne envie !!!!

 

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L’Assassin Royal, tomes 9 et 10, de Robin Hobb

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Après avoir tiré le prince Devoir des griffes des Fidèles du prince Pie et l’avoir ramené sain et sauf auprès de sa mère, au château de Castelcerf, Fitz, toujours dissimulé sous le nom de Tom Blaireau, croit avoir terminé sa mission.
Il songe à regagner sa chaumière isolée pour y reprendre l’existence tranquille de ses quinze dernières années. C’est sans compter avec la reine Kettricken et son conseiller, Umbre, qui lui demandent instamment de rester pour enseigner l’Art au prince. Il accepte finalement cette nouvelle mission. S’y ajoute bientôt la charge de surveiller la délégation d’Outre-mer qui escorte la fiancée du prince et semble poursuivre des visées secrètes.
Tandis que la guerre civile menace le royaume des Six-Duchés à cause des Fidèles du prince Pie qui demeurent dangereusement insoumis, Fitz, toujours prêt à défendre la cause du royaume, doit se démultiplier.

 

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A Castelcerf, Fitz s’efforce de poursuivre sa mission : former un clan d’Art avec le prince héritier Devoir, un serviteur simple d’esprit, et lui-même.
Mais comment parvenir à fondre en un tout harmonieux des personnalités aussi disparates ? Car rien n’est apaisé dans la forteresse ancestrale où la menace des Pie se fait toujours plus pressante. Ceux-ci, pétris de haine, ont réussi à introduire des espions à la cour même. Quant à la reine, elle doit recevoir des représentants du Lignage pour mettre un terme aux persécutions des vifiers. Dans sa vie privée, le malheureux Fitz est également tourmenté : son fils délaisse son apprentissage pour une belle jeune fille qui affronte à cette occasion l’hostilité de son père.
Et le vieil Umbre, autrefois si lucide, semble perdre la tête : il dévoile l’ambition dévorante et insensée d’entrer dans l’héritage royal. Entre inquiétude, colère et désespoir, Fitz doit donc constamment jongler pour sauver l’avenir du royaume tant sont nombreux les dangers qui les menacent, lui et la dynastie. 

J’ai décidé de parler ici de ces deux volumes à la fois, étant donné qu’ils n’en forment qu’un dans l’édition originale, et que lorsqu’on arrive à la fin du tome 9, celle-ci étant trop abrupte, on n’a pas d’autre choix que de commencer le tome 10 !

 

Ceci étant, quel plaisir de retrouver FitzChevalerie ! Et tous ces personnages si intéressants, comme Sire Doré, Umbre ou Devoir. Devenu Maître d’Art pour le prince héritier, Fitz continue à mener une double existence en étant le serviteur-garde du corps de Sire Doré, tout en s’efforçant de s’occuper de son fils adoptif, Heur… Bref, débordé, déchiré entre ses différentes obligations, pour finalement s’en tenir toujours à la même : être l’homme-lige du roi, Fitz est toujours aussi attachant.

 

On découvre aussi à quel point la cour a changé maintenant que Kettricken est la reine des Six-Duchés, et comment Umbre qui vit à présent au grand jour, n’a malgré tout pas si changé que ça, lui ! En effet, tous les indices disséminés par Robin Hobb dans les tomes précédents trouvent leur finalité dans cet opus (et les suivants à n’en pas douter !).

 

L’auteur a vraiment du talent pour nous parler de ses personnages… Il faut vraiment prendre cette série de L’Assassin Royal, comme une grande chronique d’un royaume à une époque donnée, celle de FitzChevalerie, qui façonnera finalement le destin des Six-Duchés, voire du monde…

 

En conclusion, quand j’ai refermé Serments et deuils, vous ne serez pas étonnés d’apprendre que j’ai aussitôt ouvert Le dragon des glaces !

 

 

L’Assassin Royal, tome 8 : La Secte Maudite, de Robin Hobb

la secte maudite

C’est une rude mission que Fitz, sous le nom de Tom Blaireau, accepte de la reine Kettricken : ayant endossé l’habit d’un valet, il doit ramener à Castelcerf le prince héritier, disparu vers des contrées lointaines dans de mystérieuses conditions.

 

S’il retrouve facilement la trace du fugitif, grâce au lien magique qui l’unit à son loup, sa tâche n’est pourtant pas aisée, car le prince a été envoûté par une secte qui poursuit de sombres visées sur le royaume à travers leur otage. Placé sous l’influence mentale d’un animal étrange, l’adolescent a perdu le contrôle de ses pensées et obéit aveuglément à ses ravisseurs. Comment Fitz va-t-il parvenir à désensorceler celui qu’il considère comme son fils ? Peut-il compter sur le fou qui voyage avec lui, déguisé sous la vêture d’un riche seigneur ? Et son vieux loup, qui arrive exténué au terme de sa vie, aura-t-il assez de forces pour le seconder ? Une nouvelle fois, Fitz doit affronter sa douloureuse condition de bâtard et servir jusqu’au péril de sa vie ces princes auxquels l’attachent les liens du sang. Rien ne lui sera épargné des tortures et des humiliations, y compris de la part de ceux qu’il pourrait croire ses amis. Et, plus que jamais, le repos, auquel il aspire et que son âge devrait lui permettre, lui reste interdit.

 

Vraiment, je vous l’affirme, c’est une fabuleuse saga que L’Assassin Royal, et ce huitième volume ne dément pas ce sentiment, chez moi. J’ai adoré découvrir le prince Devoir, héritier des Six-Duchés, doué à la foi du Vif et de l’Art, comme FitzChevalerie. Revenu sous les traits de Tom Blaireau et sa fonction de serviteur de Sire Doré (qui n’est autre que le Fou, incognito lui aussi), on découvre Castelcerf du point de vue d’un domestique.

 

Très vite, il partira à la recherche du Prince Devoir, qu’il ne connait pas, et cherchera à le sauver, au péril de moults aventures, environné d’ennemis et toujours soutenu par sa loyauté à la lignée des Loinvoyant. Grande leçon d’humanité, que donnent Fitz et son loup Oeil-de-Nuit… Un Fitz tiraillé par ses émotions, son passé, ses magies, et un Oeil-de-Nuit magnifique !

 

Volume émouvant également, où mon petit coeur fragile m’a donné la larme à l’oeil plus d’une fois. Bref, j’ai savouré ce dernier opus (pour moi, car je n’en ai plus d’autres dans ma PAL emoticone)  avec des sentiments doux-amers, et je ne peux que vous recommander de vous lancer dans cette magnifique épopée fantasy.

 

L’Assassin Royal, tome 7 : Le Prophète Blanc, de Robin Hobb

le prophète blanc

Quinze années ont passé.
Loin de la cour, et le coeur blessé, Fitz s’est réfugié dans une chaumière isolée avec son inséparable oeil-de-loup pour unique compagnon. Il espère enfin avoir trouvé la paix et rompu avec son terrible passé. Mais c’est compter sans son destin. Car, bientôt, des visiteurs inattendus viennent tour à tour troubler sa retraite avec des motifs déguisés : Umbre, son vieux mentor ; Astérie, la ménestrelle avec laquelle il entretient épisodiquement des relations amoureuses ; et le fou, toujours plein d’entrain, sur qui les années semblent n’avoir aucune prise.
À mots plus ou moins couverts, tous trois lui soufflent la même chose : on a besoin de lui à Castelcerf, où règne la reine Kettricken, pour retrouver le prince héritier Devoir, qui a disparu dans de mystérieuses conditions. Après un long combat intérieur, Fitz décide de se mettre en route. Mais, pour éviter d’être reconnu, c’est en valet qu’il s’introduit à la cour et commence la difficile quête du prince sur lequel se portaient tous les espoirs.
Les obstacles ne vont pas tarder à surgir de tous les côtés.

 

Quinze années ont passé… et petit à petit, Fitz en se confiant au lecteur, au Fou, nous en dévoile ce qu’il en a fait… Pas un instant, on ne s’ennuie, entre retours en arrière et présent que manipule très bien Robin Hobb. La vie que Fitz s’est choisi aura t-elle une importance dans la suite des événements ? La suite nous le dira… En attendant, il arrive à la cour de Castelcerf, submergé par les souvenirs, par sa faim de l’Art aussi, lui qui se sent si seul lorsqu’il essaie sporadiquement d’artiser afin d’atteindre un autre détenteur de cette magie.

 

Ce tome est celui où Terrilville nous apparaît le plus, où ceux qui ont lu Les Aventuriers de la Mer peuvent commencer à jeter des ponts entre les deux séries… (ce qui d’ailleurs de mon côté, me donne une terrible envie de relire Ah, Fou ! Je sais qui tu es ! Ou presque, car tu recèles encore de nombreux mystères…

 

Avec patience (pour les impatients, il va falloir l’apprendre !), on suit Fitz qui renoue peu à peu les liens avec son ancienne vie, pour en créer une nouvelle… et remplir encore une fois son rôle de Catalyseur. Sans niaiserie aucune, les sentiments du Bâtard au Vif nous en révèlent beaucoup sur les changements des uns et des autres, hommes, bêtes, et pays.

 

Pour conclure, je ne suis pas mécontente d’avoir continué le voyage sur les traces de L’Assassin Royal, loin de là !

 


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vertige franck thilliez

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