1654. Angélique de Sancé, dix-sept ans, a quitté les siens. Un carrosse l’emmène vers Toulouse où le comte Joffrey de Peyrac prendra livraison de sa fiancée. De son futur époux, la jeune fille ne connaît que la réputation : sulfureuse et effrayante. À Toulouse, malgré la richesse et la beauté des lieux, le coeur d’Angélique s’emplit de désespoir : comment vivre avec ce mari qui l’effraie ? Le caractère original, le goût de Joffrey pour les sciences et les arts suffiront-ils à la séduire ? À la veille du mariage de Louis XIV avec l’infante d’Espagne, Angélique découvre un Midi où l’odeur des bûchers cathares plane encore au-dessus des cours d’amour et des fêtes que donne en son palais le comte de Peyrac…
C’est LE volume où Angélique tombe amoureuse de Joffrey de Peyrac, son époux, et avec elle toutes les lectrices -que dis-je ? des générations de lectrices ! Ainsi que je l’avais annoncé dans Angélique marquise des Anges, Anne Golon réécrit sa célèbre série et la fait rééditer, pour notre plus grand plaisr : ah, le coeur qui bat la chamade quand apparaît le célèbre Balaffré…
J’aime passer du temps à cette époque trouble où la Fronde gronde, où le jeune Louis XIV essaie d’asseoir sa toute nouvelle autorité, découvrir les petits détails de l’Histoire et vivre aux côtés des personnages, illustres ou non ou bien encore imaginaires, de La Fiancée Vendue.
C’est ausi le volet où Angélique perd peu à peu sa naïveté, faisant la preuve de son intelligence qu’on devinait déjà prometteuse dans le prédédent opus, ouvrant ainsi la voie aux prochaines aventures de la jeune femme.
Que dire d’autre ? C’est toujours aussi bien écrit, documenté et en même temps divertissant, même si La Fiancée Vendue apparaît peut-être comme un roman transitoire, car il se déroule sur plusieurs années, prenant son temps, contant à la fois une certaine douceur de vivre à la Cour du Gai Savoir tandis que se trament de sombres complots dans les arcanes du pouvoir. On prend son temps, tout en continuant à poser les bases de l’intrigue et de la vie d’Angélique et de Joffrey pour les années futures, l’action un peu en retrait.
Bref : du plaisir !!
Le petit plus : j’adore les nouvelles couvertures de mon édition grand format !
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