Archives pour la catégorie Séries


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Le Clan du Hameau # 1 : Réveil, de Karen Lad

le clan du hameau réveil karen lad

Elie Vax, tout juste dix-huit ans, est sommée un peu rudement par ses tuteurs de trouver rapidement du travail et de quitter la maison. Élevée par son oncle et sa tante qui n’éprouvent aucune sorte d’affection pour elle, Elie s’exécute et réussit à dénicher un boulot au Canada. Elle part entretenir la maison de campagne d’un certain Monsieur Smith.

Des choses bizarres se passent dans cette vieille maison, et bien qu’intriguée par le comporte-ment étrange de Monsieur Smith et de son frère, Elie ne se doute pas qu’elle vient d’entrer dans un monde dangereux et fantastique.
Nul retour en arrière ne sera envisageable…

 

Amateurs de Mercy Thompson, ce livre est fait pour vous. Car le monde d’Elie est très proche de celui de l’héroïne de Patricia Briggs… Je pourrais vous dire que Karen Lad a construit un univers qui nous explique peut-être  les Changeurs  de sa collègue. Je ne sais si la française s’est inspirée de ses lectures, ni même si ces êtres font partie d’une légende américaine (amérindienne devrais-je dire) quelconque, mais l’auteure du Réveil a su construire un récit attrayant et séduisant, faisant de ce premier opus du Clan du Hameau un vrai page turner.

 

 

C’est Elie la narratrice de ses aventures, et qui nous emmène à sa suite dans ses découvertes, à la fois de créatures surnaturelles et mythiques que de ses talents inattendus et étonnants, qui apparemment lui -et nous avec- réservent encore quelques surprises.

 

 

On fait connaissance avec la jeune femme mais aussi bien d’autres personnages,  dans lesquels on se retrouve bien ; la plupart sont attachants, d’autres beaucoup moins, mais rien de manichéen, cela reste tout de même nuancé. L’intrigue tient bien le coup, on ne s’ennuie pas une seconde, on passe de mystères en rebondissements, en actions, en émotions…

 

 

Bref : un premier volet plus que sympathique pour passer un bon moment … fantastique !

 

 

Le petit plus :  après la partie de base ball des Cullen de Twilight, découvrez la partie de balle au prisonnier du Clan du Hameau !

 

 

challenge fangs addict

 

 

 

 

Le quatuor de Los Angeles # 1 : Le Dahlia Noir, de James Ellroy

le dahlia noir james ellroy

Le 15 janvier 1947, la police de Los Angeles trouve sur un terrain vague le cadavre nu d’une femme de 22 ans, Betty Short. Le corps est sectionné en deux au niveau de la taille, vidé de ses organes et de son sang, il présente de nombreuses lacérations et brûlures, notamment aux seins, et la bouche a été ouverte d’une oreille à l’autre. La police met toutes ses forces sur ce meurtre qui, à cause de la tendance de la victime à se vêtir de noir, devient « l’affaire Dahlia noir ». Elle va faire la une du Herald Express pendant douze semaines.  

 

James Ellroy est un grand auteur américain contemporain, sans nul doute possible. Avec Le Dahlia Noir, où il exorcise la mort violente de sa mère, il signe une œuvre noire comme l’encre qui couvre les pages de ce premier volet du Quatuor de Los Angeles, un roman qui frappe fort.

 

Tout d’abord, je ne m’attendais pas du tout à ce que j’ai lu, honnêtement. Et j’ai adoré ça. Sans cesse déstabilisé, le lecteur qui croit certainement n’avoir au départ affaire qu’à une enquête autour d’un des plus célèbres meurtres aux Etats-Unis (et aujourd’hui encore irrésolu), se retrouve confronté aux obsessions de l’auteur (génial) au travers de celles de ses personnages.

 

On suit le parcours de deux flics du LAPD, tous deux boxeurs, adversaires puis co-équipiers et enfin amis. C’est Bucky, le narrateur, qui nous fait vivre toute l’histoire, toutes les histoires : celle d’une amitié, celle d’un amour, celle d’une victime hors-norme, et bien d’autres choses encore.

 

Bleichert et Blanchard, que tout semble séparer, et qui sont au final bien plus proches qu’on ne croit, la faute à leurs patronymes à la limite de l’homophonie ? ou la faute à Ellroy dont ils sont tous deux des facettes, qui finissent par se fondre pour ne laisser la place qu’à l’enfant qui a perdu sa mère et qui cherche la vérité ?

 

Mais avec James Ellroy, rien n’est jamais simple, et les acteurs du Dahlia Noir se révèlent d’une complexité, d’une profondeur abyssale, aux secrets dévoreurs d’âmes. Chez lui, point de manichéisme, mais une psychologie fine, des portraits intelligemment tracés, au service d’une intrigue élaborée, où rien n’est évident, où tout est sublime de subtilité !

 

Les rebondissements sont nombreux, dans une ambiance souvent pesante, étouffante et moite. Pour ajouter à la noirceur du roman, les personnages évoluent principalement la nuit, tels des fantômes, des vampires ou des loups-garous, au gré de leurs humeurs ou de leurs personnalités.

 

Le style est brillant, percutant et colle tant à l’époque qu’aux êtres qui peuplent ce thriller inquiétant dont on ne sort pas indemne, à l’instar des personnages.

 

Bref : un roman coup de cœur, une œuvre coup de poing !

 

Le petit plus : Je pourrais bien sûr vous parler de l’adaptation cinématographique, mais je préfère vous annoncer ma prochaine lecture de La malédiction Hilliker, œuvre autobiographique de l’écrivain autour de la mort violente de sa mère.

 

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Georgina Kincaid # 4 : Succubus Heat, de Richelle Mead

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Georgina Kincaid a été un vilain,vilain succube… ce qui devrait être une bonne chose.Mais depuis sa rupture avec l’auteur de best-sellers Seth Mortensen, son caractère est devenu si insupportable que son patron Jerome, l’archidémon de Seattle, décide de la « prêter » à l’un de ses rivaux… et de lui faire jouer les Mata Hari par la même occasion.
Mais Jerôme est enlevé et Georgina perd ses pouvoirs ! Point positif : rien ne l’empêche plus de coucher avec Seth sans l’estourbir – sauf un détail : sa nouvelle petite amie. Alors que les rivalités éclatent au grand jour, Georgina semble être la seule à vouloir retrouver Jerôme, et elle n’a que peu de temps avant que l’enfer se déchaîne… 

 

Je le dis tout de go : le meilleur de la série jusque là ! Bien équilibré, une intrigue qui tient la route et qui occupe le devant de la scène, des scènes érotiques liées à chaque fois aux relations amoureuses de Georgina et jamais à son rôle de succube : de quoi ravir les insatisfaits des précédents opus.

 

 

Richelle Mead ne laisse pas pour autant de côté l’autodérision dont fait preuve Georgina depuis Succubus Blues, l’un des ingrédients qui me fait apprécier sa série. Mais elle nous régale avec l’histoire  entre la fille de Lilith et Seth, que j’en étais venue à avoir du mal à supporter à la fin de Succubus Dreams.

 

 

Ouf ! Les affaires reprennent avec un succube qui ne sait plus trop où elle en est, mais qui se laisse guider par sa nature profonde, celle de l’être humain qu’elle était avant de signer son contrat. Je ne m’étends pas sur le sujet (halte aux spoilers !), mais la romance entre les deux personnages est touchante et le trio amoureux -assez récurrent en bit-lit- est très… humain !

 

 

Quant à l’intrigue, elle est bien menée (ça, je l’ai déjà dit plus haut), je me suis laissé mener en bateau, partant volontiers pour le voyage que l’auteur nous offre, n’ayant vu que du feu !

 

 

Bref : le meilleur opus de la saga.

 

 

Le petit plus : un dénouement bien pensé !!

 

succubus heat richelle mead

challenge fangs addict

 

 

 

 

Mercy Thompson # 5 : Le grimoire d’argent, de Patricia Briggs

mercy thompson 5 le grimoire d'argent patricia briggs

  Mercy Thompson vient de passer les deux derniers mois à tenter d’échapper aux griffes de la Reine des vampires. Et maintenant le chef des loups-garous de la ville a besoin de son aide. Un grimoire renfermant les secrets des faes vient d’être découvert et le monde est sur le point d’apprendre à quel point ces derniers sont impitoyables… et dangereux.
Mercy ne cracherait pas sur quelques jours de vacances…

 

 Ici, Mercy nous emmène une nouvelle fois à la découverte des Faës, découverte plus approfondie que dans Le Baiser du Fer. Retrouver notre héroïne et Adam est un vrai plaisir. Parce que leur couple me paraît très humain, alors même qu’ils sont tous deux métamorphes et qu’Adam, même s’il est Chef de meute des Loups-Garous des Tri-City, n’essaie jamais d’imposer sa loi à Mercy au risque d’affaiblir sa position d’Alpha.

 

Et c’est donc intéressant d’en savoir plus sur le monde des Faës que nous propose Patricia Briggs. D’ailleurs, je ne peux m’empêcher de faire un parallèle avec Les Chroniques de MacKayla Lane, qui sont totalement consacrées à Faërie. Dans Le Grimoire d’Argent, c’est forcément plus léger, mais il n’empêche que j’ai aimé l’histoire de cet objet magique, qui  par ailleurs nous permet d’explorer plus le passé de Sam. D’ailleurs, pour les fans, vous allez déguster, comme moi je pense, tout ce qui arrive à ce loup-garou, un dominant sans meute…

 

Autant on peut reprocher à Laurell K. Hamilton d’accorder une grande place au sexe et quelquefois de déséquilibrer ses romans, comme dans Rêves d’incube, autant c’est impossible avec Patricia Briggs. Parce que Le Grimoire d’ Argent bénéficie d’une belle construction, de cohérence, que l’intrigue est au premier plan et que l’histoire entre Adam et Mercy tient plus de la romance que du sexe débridé qu’on trouve chez Anita Blake.

 

Bref : un excellent volume qui donne envie de continuer avec cette héroïne .

 

Le petit plus : La scène du dojo est incroyable ! Un des meilleurs moments du roman.

 

challenge fangs addict

 

 

 

 

 

Spynest, mission 1 : Birdwatchers, de JL Sala et Alliel

spynest mission 1 birdwatchers jl sala et alliel

1952, côte Ouest de la Jamaïque. Ian Fleming cherche l’inspiration tout en profitant d’un décor paradisiaque. 1939, San Diego. Un soldat britannique tente de convaincre son supérieur hiérarchique d’utiliser la langue navajo pour coder des messages confidentiels. 1940, Paris. Warren et Terry, deux agents secrets, se glissent dans une réception donnée par des dignitaires du IIIe Reich sous les traits d’ambassadeurs japonais, pour en savoir plus sur ce qui s’y trame.

 

 

Jean-Luc Sala et Alliel se proposent dans cette nouvelle série de nous raconter les origines de James Bond, en s’appuyant sur Ian Fleming -l’auteur- et sa vie d’espion au Service Secret de Sa Majesté pendant la Seconde Guerre Mondiale.

 

 

Vous, je ne sais pas, mais moi, j’adore James Bond, surtout au ciné j’avoue (ah ! Sean Connery !). Alors, lever un coin du voile sur la création du personnage de l’espion le plus connu au monde -une vraie gageure- ne pouvait que m’attirer. D’emblée, dans un préambule, les auteurs nous expliquent comment Ian Fleming a trouvé le nom de son héros, mais aussi des détails troublants concernant celui-ci… Je n’en dis pas plus, vous n’avez qu’à lire (na !).

 

 

Côté scénario, ça se passe bien, on retrouve les éléments qui nous font aimer 007 : actions à gogo, explosions, gadgets, James Bond girl à tomber, mystères, méchants très typés, plus quelques clins d’oeil à la série livresque.

 

 

Côté dessins, ce n’est pas mon style préféré, même si je reconnais volontiers que plusieurs planches sont très réussies à mon sens. Le tout sur fond de nazisme, avec un petit côté steampunk (même si on n’est plus à l’époque victorienne !) : le chef du Soleil Noir m’a fait penser au personnage du même type dans Hellboy.

 

 

Résultat : ça se lit vite, un peu trop à mon goût, car léger sur certains aspects, mais c’est peut-être une volonté des auteurs. J’aurais pour ma part préféré faire durer un peu plus le plaisir, surtout pour le contexte historique, et parce que les personnages me semblent assez peu développés pour le moment.

 

 

Quant au pari de départ, ma curiosité est bel et bien piquée, les premiers éléments de la « théorie » de Sala donnent envie au lecteur d’en savoir plus, surtout si c’est un fan de l’agent secret britannique.

 

 

Bref : ça reste un bon album, le premier d’une série, qui s’achève sur un cliffhanger…

 

 

Le petit plus : l’humour !

 

 

Merci qui ? Merci à Babelio et sa Masse Critique, ainsi qu’aux éditions Soleil pour cette découverte sympathique.

 

Pour aller plus loin : le blog de Chris Alliel et la page Facebook de JL Sala.
 

spynest clin d'oeil

 

Spynest, Tome 1 : Birdwatchers par Jean-Luc Sala

Spynest, Tome 1 : Birdwatchers

 

Critiques et infos sur Babelio.com

 

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