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Spynest, mission 1 : Birdwatchers, de JL Sala et Alliel

spynest mission 1 birdwatchers jl sala et alliel

1952, côte Ouest de la Jamaïque. Ian Fleming cherche l’inspiration tout en profitant d’un décor paradisiaque. 1939, San Diego. Un soldat britannique tente de convaincre son supérieur hiérarchique d’utiliser la langue navajo pour coder des messages confidentiels. 1940, Paris. Warren et Terry, deux agents secrets, se glissent dans une réception donnée par des dignitaires du IIIe Reich sous les traits d’ambassadeurs japonais, pour en savoir plus sur ce qui s’y trame.

 

 

Jean-Luc Sala et Alliel se proposent dans cette nouvelle série de nous raconter les origines de James Bond, en s’appuyant sur Ian Fleming -l’auteur- et sa vie d’espion au Service Secret de Sa Majesté pendant la Seconde Guerre Mondiale.

 

 

Vous, je ne sais pas, mais moi, j’adore James Bond, surtout au ciné j’avoue (ah ! Sean Connery !). Alors, lever un coin du voile sur la création du personnage de l’espion le plus connu au monde -une vraie gageure- ne pouvait que m’attirer. D’emblée, dans un préambule, les auteurs nous expliquent comment Ian Fleming a trouvé le nom de son héros, mais aussi des détails troublants concernant celui-ci… Je n’en dis pas plus, vous n’avez qu’à lire (na !).

 

 

Côté scénario, ça se passe bien, on retrouve les éléments qui nous font aimer 007 : actions à gogo, explosions, gadgets, James Bond girl à tomber, mystères, méchants très typés, plus quelques clins d’oeil à la série livresque.

 

 

Côté dessins, ce n’est pas mon style préféré, même si je reconnais volontiers que plusieurs planches sont très réussies à mon sens. Le tout sur fond de nazisme, avec un petit côté steampunk (même si on n’est plus à l’époque victorienne !) : le chef du Soleil Noir m’a fait penser au personnage du même type dans Hellboy.

 

 

Résultat : ça se lit vite, un peu trop à mon goût, car léger sur certains aspects, mais c’est peut-être une volonté des auteurs. J’aurais pour ma part préféré faire durer un peu plus le plaisir, surtout pour le contexte historique, et parce que les personnages me semblent assez peu développés pour le moment.

 

 

Quant au pari de départ, ma curiosité est bel et bien piquée, les premiers éléments de la « théorie » de Sala donnent envie au lecteur d’en savoir plus, surtout si c’est un fan de l’agent secret britannique.

 

 

Bref : ça reste un bon album, le premier d’une série, qui s’achève sur un cliffhanger…

 

 

Le petit plus : l’humour !

 

 

Merci qui ? Merci à Babelio et sa Masse Critique, ainsi qu’aux éditions Soleil pour cette découverte sympathique.

 

Pour aller plus loin : le blog de Chris Alliel et la page Facebook de JL Sala.
 

spynest clin d'oeil

 

Spynest, Tome 1 : Birdwatchers par Jean-Luc Sala

Spynest, Tome 1 : Birdwatchers

 

Critiques et infos sur Babelio.com

 

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Jenna Fox # 1 : Jenna Fox, pour toujours, de Mary Pearson

jenna fox pour toujours mary pearson

«J’étais quelqu’un avant. Quelqu’un qui s’appelait Jenna Fox.»

Ainsi reprend la vie de Jenna, 17 ans, amnésique, après un an passé dans le coma. Tant bien que mal, sous la houlette de ses parents, la jeune fille réapprend à être celle qu’elle a toujours été, une enfant adorée, vénérée. Pourtant, très vite, Jenna comprend qu’elle est bien plus que les faits et statistiques qu’on lui fait avaler. Plus que les vidéos qu’on lui fait regarder. Et avec les souvenirs apparaissent des questions, auxquelles personne ne veut répondre… 

 

Jenna Fox, pour toujours est le premier roman de Mary Pearson édité en France. Roman d’anticipation, il n’a pas été sans me rappeler Being, de Kevin Brooks, polar teinté de fantastique. Et pourtant de nombreuses différences les séparent.

 

 

C’est Jenna la narratrice de sa propre histoire, qui débute quinze jours après sa sortie d’un coma de plus d’un an. On assiste ainsi dans des chapitres courts à la reconstruction de cette ado de 17 ans, adorée de ses parents, et qui a tout oublié de son passé suite à un grave accident. Elle visionne des DVD d’elle, filmée année après année, et commence à se poser des questions sur sa personnalité d’avant, de ce qu’elle devient, de ce que sera son avenir.

 

 

Elle réapprend beaucoup, et ses sentiments envers ses proches restent confus. Comment aimer des personnes dont on ne se souvient pas ? Mais Jenna vit dans une société où les OGM dominent le monde, où l’usage abusif des antibiotiques n’a pas rendu service aux défenses immunitaires, où l’on vaccine contre tout, et où désormais, un conseil de bio-éthique est prépondérant sur toutes les décisions médicales.

 

 

Sa guérison miraculeuse  n’est pas sans provoquer chez elle un flot d’interrogations. D’introspections en surprises, de sentiments inextricables en décisions vitales, l’auteur nous emmène dans les méandres du cerveau, de l’âme de Jenna, des humains plus largement.

 

A l’heure des lois bio-éthiques en France, Jenna Fox, pour toujours, est un formidable plaidoyer pour la vie, que l’on ne peut apprendre qu’en la vivant, finalement. Derrière la froideur de la science, il y a des êtres, des existences ; derrière la responsabilité collective, gouvernementale, il y a des décisions purement humaines, émotionnelles. Ce roman aborde ainsi également l’euthanasie, les soins paliatifs, la mémoire, et bien d’autres sujets comme celui de l’enfant roi…

 

 

Mary Pearson dessine de beaux portraits de personnages, sachant les faire évoluer, nous donnant à voir une palette de caractères et de parcours auxquels on s’attache facilement, dans le désir d’en apprendre toujours plus sur les uns et les autres, au service d’une intrigue bien ficelée.

 

 

J’ai apprécié également les courts chapitres, allant à l’essentiel de façon intense (si, c’est possible !), entrecoupés des pensées de la jeune fille souvent sur le mode du rêve, de la philosophie ou du fil décousu des réflexions intimes,  tout comme les définitions des mots qu’elle a oublié et qu’elle analyse au regard de son expérience actuelle.

 

Les révélations et les rebondissements s’enchaînent, on tremble, on ne sait plus trop où l’on en est, notre coeur bat pour Jenna, pour ses parents, pour sa grand-mère, ses nouveaux amis… Le danger rôde, de plus d’une façon, et on glisse vers le thriller, tranquillement sans même s’en apercevoir, pris au jeu du passé de la jeune fille et de son avenir.

 

 

L’auteur conclut son roman à la façon d’un one-shot, mais je ne peux que me demander ce qu’il en est d’un personnage bien mystérieux dont on n’entend plus parler… Ce qui fait que je peux vous annoncer d’ores et déjà que le deuxième tome est paru !

 

 

Bref : un roman où l’amour est présent à chaque instant, et la vie au cœur du récit.

 

 

Le petit plus : un sujet d’actualité, entre nanotechnologie, lois bio-éthiques…

 

the adoration of jenna fox mary pearso   the adoration of jenna fox mary pearso
 

La lune était noire, de Michael Connelly

la lune était noire michael connelly

Contrainte de passer à l’action pour protéger le secret , qui la déchire, Cassie Black, en liberté conditionnelle, décide de cambrioler la suite d’un grand flambeur du Casino Cleopatra, à Las Vegas. Caméras de surveillance, gardes armés, coffres-forts blindés, la sécurité est sans faille – et dirigée par un certain Karch, individu sadique et retors. S’attaquer à lui, c’est courir à la mort, mais c’est le risque que doit prendre Cassie si elle veut réussir. Et ce n’est rien en comparaison de ce qui l’attend lorsqu’on comprend que l’enjeu est mille fois plus grand que ce que l’on croyait au début de l’affaire. Car, bien sûr, dans l’énorme partie qui se joue, toutes les cartes sont biaisées. 

 

La lune était noire est le premier roman de Connelly que je lis ne mettant pas en scène l’un de ses agents de la loi comme Harry Bosch, Terry McCaleb, ou le journaliste Jack McEvoy. J’étais donc curieuse de voir ce que l’auteur américain allait faire sans avoir recours à l’une de ses séries.

 

 

Grâce à Cassie Black, on plonge dans l’univers des casinos de Las Vegas, côté voleurs et non pas joueurs (rappelez-vous, Eleanor Wish est une passionnée de poker). Mais on est surtout jusqu’au cou dans une folle histoire de braqueuse, de monte-en-l’air qui veut faire un dernier coup avant de disparaître. Cassie, souvenez-vous, on l’avait entraperçue voisine de Harry Bosch dans Los Angeles River , quelques années avant ce roman.

 

 

C’est sympathique en diable de mettre le nez dans les ficelles du « métier » de la jeune femme, et intéressant aussi d’en savoir plus sur le système des libérations sur parole aux USA. Grâce à Connelly, on approche toujours un aspect légal (ou illégal !) de la société américaine.

 

 

Mais au-delà de ces considérations, La lune était noire est le roman d’une arnaque, et en tant que lecteurs on est les premiers servis, car on se fait rouler dans la farine plus d’une fois. Les personnages sont fascinants, surtout Cassie, pétrie de culpabilité, Léo qui se pique d’astronomie ou bien encore  psychologue qui a plus d’un tour dans son sac. Bien menée, l’intrigue nous prend à son piège, et ce polar se dévore comme un rien.

 

 

Bref : même si l’un des flics de mon cœur est absent de cet opus, j’ai passé un excellent moment.

 

 

Le petit plus : Je n’ai pu m’empêcher d’établir un parallèle entre le destin de Cassie Black et celui de l’héroïne de Signé : Allison Murietta.

 

 

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Les Maîtres du destin : Si vous tenez à le savoir.com, d’Arthur Ténor

SI VOUS TENEZ A LE SAVOIR.COM ARTHUR TENOR

Ouvrez grand le livre du Destin. Un site de voyance en ligne sème la panique. Le principe ? Un devin répond à une première question sur votre avenir, gratuitement. Les suivantes sont à 1000 euros. Ça ressemble à une arnaque classique, mais après plusieurs essais, le commandant Antoine Rochand s’aperçoit que le site dit la vérité. Quand à Caroline, une adolescente d’une quinzaine d’années, elle reçoit un mail du voyant, non pour lui prédire l’avenir, mais pour l’appeler à l’aide. Avec Antoine, elle se lance sur la piste de Super Devin, sans savoir ce que le futur lui réserve !

 

Voilà un titre bien séduisant pour des lecteurs dits young adult, et dans lequel les plus vieux peuvent tout de même y trouver leur compte.

 

 

C’était le premier roman d’Arthur Ténor que je lisais, et je dois dire que je l’ai trouvé bien agréable ; ça se lit tout seul, et l’intrigue fonctionne bien avec son parti pris policier sur fond de fantastique. Le pendant jeunesse à Sire Cédric, en bien moins trash et moins adulte que L’enfant des cimetières ou De fièvre et de sang.

 

 

Les personnages principaux -Caroline, l’ado curieuse et le Capitaine Rochant- permettent facilement de contenter tous les lecteurs, d’autant qu’ils sont tous deux attachants. Arthur Ténor a su faire d’eux des figures réalistes, donnant ainsi à son récit une crédibilité qui « déteint » sur l’élément fantastique de ce premier opus des Maîtres du Destin : on se pose des questions, on doute, on se demande comment tout cela est possible…

 

 

Le thème de l’intrigue est universel : l’homme est curieux de ce que sera fait son avenir, la surabondance des sites de voyance en est la preuve moderne…. Ici, l’auteur nous interroge sur ce sujet et sur les conséquences de la justesse de prédiction. C’est drôle, ça me rappelle une série, Flash Forward, adapté du roman éponyme.

 

 

L’histoire est teintée de jolis sentiments, d’humour aussi (ah, la sonnerie du téléphone portable du flic !), et d’abnégation. On referme le livre avec quelques interrogations en tête, et la sensation d’un bon moment de lecture. Les mots coulent simplement, sans jamais bêtifier le lecteur, et on avale ce roman plus vite que l’éclair !

 

 

 

Bref : un roman ancré dans la réalité, ce qui donne plus du poids au fantastique, le rendant plausible, troublant donc.

 

 

Le petit plus : Pour avoir des nouvelles d’Arthur Ténor, n’hésitez pas à visiter son blog. De  plus, Si vous tenez à le savoir.com a été lauréat du Prix Jasmin du salon du livre jeunesse d’Agen et du Prix des collèges du Territoire de Belfort 2010. Le roman a son site aussi !

 

La petite info éditeur : Décidément, la collection MSK des éditions du Masque ne manque pas d’intérêt. Souvenez-vous notamment de la série Les Agents de M. Socrate

 

 

Merci qui ? Merci à Pimprenelle et son opération mensuelle Découvrons un auteur, qui m’aura encore permis de lire un auteur français que je ne connaissais pas, et dont je lirai à n’en pas douter d’autres oeuvres, prolifique qu’est le monsieur.  Et maintenant, allez faire un tour du côté des autres participants !

 

 

logo arthur ténor

 

 

 

 

 

 

 

Myron Bolitar # 2 : Balle de match, de Harlan Coben

balle de match harlan coben

Dans le monde du tennis professionnel, certains n’hésitent pas à remplacer la balle jaune par une autre d’un plus petit calibre aux effets mortels. Comme celle qui a mis définitivement fin à la carrière de l’ancienne championne Valérie Simpson par exemple.
Pour l’agent sportif Myron Bolitar, c’est une nouvelle enquête semée d’embûches qui commence. Qui avait intérêt à tuer Valérie ? Et pourquoi celle-ci a-t-elle cherché à le joindre la veille de son assassinat, après un long silence ? Quel rapport enfin entre elle et le protégé de Myron, Duane Richwood, la star montante de la raquette américaine ?
Personne ne semble très enclin à répondre à ces questions. Alors quand la mafia et un sénateur véreux s’en mêlent, Myron comprend que le jeu va être décisif…

 

Balle de match est la deuxième aventure mettant en scène Myron Bolitar et son meilleur ami Win. C’est un duo étonnant que celui-là, qui nous donne à voir une enquête sous un jour particulier. Car ni l’un ni l’autre ne sont policiers ou détectives, mais ont travaillé un temps pour le FBI et sont censés être « rangés des voitures ». Or, un certain sens de la justice les anime tous deux, et Harlan Coben nous offre avec eux toutes les nuances de l’âme humaine, de la morale, de la vérité, bref de la vie.

 

Malgré le soleil éclatant qui luit sur les courts de Flushing Meadows dans Balle de match, tout est gris, quand certains ne voient que du noir ou du blanc. L’auteur exploite ainsi toute une palette de personnages comme autant de couleurs plus ou moins vives, discrètes ou défraichies par le passé. Car, comme bien souvent chez Coben, celui-ci resurgit quand on ne l’attend pas, avec une force insoupçonnable de prime abord, mais souvent destructrice.

 

Avec dérision, humour noir et sans enjolivures, on suit l’enquête de Bolitar/Dom Quichotte ; on devine, on hume la vérité, on se trompe et on referme le livre avec le même sentiment que tout le long de cette lecture : l’existence est souvent en demi-teinte, même si les émotions et l’imprévu sont au rendez-vous, rien n’est jamais acquis pour sûr, rien n’est jamais complètement déterminé.

 

Bref : Jeu, set et match pour Coben, qui balade le lecteur pour mieux le surprendre.

 

Le petit plus : une petite incursion dans le monde du tennis professionnel, et des sportifs de haut niveau (le contexte de tous les romans de la série Myron Bolitar).

 

dropshot.jpg dropshotb.jpg dropshotc.jpg

 

 


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