Archives pour la catégorie Littérature étrangère


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Conan, de Robert E. Howard

conan robert e. howard

Une sélection des histoires les plus emblématiques du Cimmérien créé par Robert E. Howard dans leur version définitive et pure. Loin des clichés véhiculés par le cinéma et autres avatars graphiques, l’univers de Conan est l’arène d’une lutte constante pour la liberté où rien n’est jamais acquis. Incontournable !

- Cimmérie (Cimmeria), Poésie
- La Tour de l’Éléphant (The Tower of the Elephant)
- La Fille du Géant du Gel (The Frost-Giant’s Daughter)
- La Reine de la Côte Noire (Queen of the Black Coast)
- Le Peuple du Cercle Noir (The People of the Black Circle)
- Une Sorcière Viendra au Monde (A Witch Shall Be Born)
- Les Clous Rouges (Red Nails)
- Au-delà de la Rivière Noire (Beyond the Black River)

 

Je suis une fan de Conan le Barbare avec  Arnold Schwarzenegger (oui, oui !! je suis sérieuse !) et quand j’ai vu que Livraddict proposait ce partenariat avec Milady, je n’ai pas eu besoin de beaucoup réfléchir. J’avais très envie de découvrir certains des textes du créateur du célèbre personnage.

 

Je n’ai pas été déçue du tout, car on a vraiment affaire à de l’héroic fantasy, avec un héros très masculin, viril au possible, combattant, et pas si barbare que ça au final. D’ailleurs, je comprends très bien maintenant pourquoi ce genre a été adopté par d’autres auteurs, après la création de Robert E. Howard. Parce que c’est rudement bon !

 

C’est bon, parce qu’on y croit, aux paysages, aux batailles, aux créatures fantastiques, aux mystères, aux aventures, aux personnages. C’est vrai qu’on en apprend assez peu sur Conan, parce qu’on le voit plutôt en action, mais je savais déjà que j’aurais entre mes mains des nouvelles, et que ce genre littéraire se prête assez peu à de longs développements. Mais ce qu’a semé ici et là l’auteur est suffisant pour rendre son héros très crédible, ainsi que l’univers dans lequel il évolue.

 

Et puis, le style de Howard est remarquable, de précision, d’images : on imagine extrêmement facilement les lieux et les personnes, sans que jamais ce soit lourd et pesant. On tourne très vite les pages…

 

Pour ma part, j’ai lu d’autres oeuvres en même temps que ce recueil, afin de ne pas être gavée, d’autant qu’on passe par différentes périodes de la vie de Conan, et qu’enchaîner les nouvelles n’est pas à mon avis la meilleure façon d’apprécier chacune d’entre elles.

 

Bref : une réédition qui m’a convaincue de lire les romans mettant en scène le Cimmérien.

 

Le petit plus : j’ai bien envie de regarder les aventures adaptées au ciné avec Schwarzy avec ma fille et mon homme, j’adore le kitch de ces films !

 

Merci qui ? Merci à Livraddict et aux éditions Milady pour ce partenariat qui ne m’a pas déçue !

 

livraddict small logo milady

 

 

Vampires à Vegas # 2 : Mordue au jeu, d’Eric McCarthy

vampires à vegas 2 mordue au jeu erin mcccarty

La politique fait faire de drôles de rencontres. En théorie, Seamus Fox est le directeur de campagne d’un candidat à l’élection présidentielle de la Nation vampire. Mais, au lieu d’analyser les résultats des sondages, il se retrouve à courir partout dans Vegas pour garder un œil sur la femme du candidat et son entourage. Il dit ne plus vouloir entendre parler des femmes, mais voilà qu’il s’éprend d’une mystérieuse strip-teaseuse. Sauf que Seamus a l’habitude d’être attiré par ce qu’il y a de plus rare dans la Cité du vice… une fille bien.

 

J’ai enchaîné tout de suite Mordue au jeu après avoir adoré Sang pour sang, le premier opus de cette série. J’avoue avoir préféré le premier tout d’abord, mais rétrospectivement, celui-ci est aussi bon, et différent, et c’est tant mieux !

 

Comme pour le précédent opus, l’humour est omniprésent, et l’intrigue bien étoffée… D’ailleurs, même si le roman se concentre sur Seamus Fox, et qu’on  aperçoit plus qu’on ne voit vraiment Ethan et sa femme, le contexte mis en place dans Sang pour Sang est toujours là et les événements suivent leurs cours.

 

Ce deuxième volume consacré aux Vampires à Vegas est par ailleurs un tantinet plus sombre que le premier. On a droit à quelques surprises, des rebondissements bienvenus, de l’action à gogo, des sentiments et du sexe, du sexe, encore du sexe !! Comme ça, je parais un peu hystérique, mais les scènes intimes sont érotiques à souhait, pas graveleuses pour un sou, et collent au roman.

 

Bref : Mordue au jeu continue l’aventure des Vampires à Vegas de manière efficace !

 

Le petit plus : Avant de lire la suite, je pense entamer une autre saga d’Erin McCarthy, Seven Deadly Sins, soit Les sept pêchés capitaux, mettant en scène des anges !

 

vegas vampire bit the jackpot erin mccarthy

challenge fangs addict

 

 

 

 

Vampires à Vegas # 1 : Sang pour sang, d’Eric McCarthy

vampires à vegas 1 sang pour sang erin mcccarty

On pourrait voir en lui une sangsue. Pourtant, contrairement à bien des politiciens, Ethan Carrick est un type bien. Beau, riche propriétaire d’un casino, c’est aussi un vampire. Et la Nation Vampire est en année électorale. Ce qui signifie qu’Ethan va devoir non seulement échapper aux tueurs à gages de son adversaire, mais, surtout, se trouver une première dame. Pourquoi pas la parfaite et adorable Brittany Baldizzi ? Les choses se gâtent quand la soeur ultra-protectrice de Brittany, Alexia, entre en scène…

 

Cette série est tout simplement diabolique ! Ne vous fiez pas à la couv’, un peu trop bling bling et du coup trop chick-lit à mon sens par rapport au contenu… Vampire à Vegas est bien une saga bit-lit, ou romance paranormale.


J’ai beaucoup ri, car les personnages sont excellents, en particulier Alexia… et pour une fois, le vampire de l’histoire ne se comporte pas comme un macho bourru, au sale caractère… ça fait du bien ! Ca change vraiment !


L’intrigue tient bien la route, surtout elle nous promet d’autres histoires pour les prochains opus (on suit divers personnages en parallèle, et on se doute bien que tout n’est pas réglé à la fin), la romance développée entre Alex et Ethan est rigolotte (oui,  j’assume l’adjectif !) et fonctionne bien… Si quelques protagonistes de Sang pour sang peuvent être agaçants quelquefois, ils évoluent ou se dévoilent au cours du roman, et c’est agréable.


Le style bien sûr n’est pas fracassant, mais ça se lit bien, c’est fluide et on dévore les pages sans même s’en rendre compte -même si le début est un peu lent. Les rebondissements s’enchaînent, l’action est au rendez-vous, et l’humour très présent -ça je l’ai déjà dit, mais vraiment, il y a des scènes top, comme celle de l’entraînement de la jeune magistrate à son art martial.

 

 Côté suceurs de sang, l’idée de la campagne électorale pour le poste de Président de la Nation Vampire est bien trouvée, et permet d’installer peu à peu le mythe vampirique imaginé par Erin McCarthy.

 

Bref : un vrai moment de divertissement, qui réunit plein d’ingrédients à mon goût.


Le petit plus : les bases d’une série prometteuse sont posées !

vampires in vegas 1 high stakes erin mccarthy

challenge fangs addict

 

 

 

 

Myron Bolitar # 4 : Du sang sur le green, de Harlan Coben

du sang sur le green harlan coben

Myron Bolitar n’aime pas le golf. Mais pour un agent sportif, difficile de faire une croix sur un sport aussi populaire, où les millions se brassent à la pelle. Aussi est-ce sur les greens de l’US Open que Myron va tenter de dénicher son nouveau client… Et comme toujours, ce sont avant tout des ennuis qu’il va récolter : le fils du leader de l’épreuve a été enlevé, et c’est à lui que la famille demande de résoudre discrètement l’affaire. Derrière l’apparence feutrée des club-houses, la réalité se révèle autrement plus sordide, voire franchement crapuleuse. Pas sûr que cette histoire change l’opinion de Myron sur la petite balle blanche…

 

 

 

Il y a très longtemps (au temps de ma folle jeunesse !), lors d’un séjour en Grande-Bretagne, j’ai eu l’occasion de taper dans une petite balle avec un club de golf. Pas évident du tout ! Et je n’ai certes pas rattrapé mon ignorance dans ce domaine, le plus que j’en sais étant les frasques extra-conjugales de Tiger Woods….

 

 

Tout comme moi, et à l’image de son créateur, Myron Bolitar ne connaît rien au golf et ne manque pas d’humour sur ce sujet. Pourtant, en pleine chasse au client lors de l’US Open (Win, son complice de toujours, est un fan, richesse oblige), il se retrouve plongé jusqu’au cou dans son univers , et nous avec !

 

 

Seul sur ce coup, car Win a des liens avec la famille qui a engagé l’ex-basketteur et ne veut pas en entendre parler, il va dénouer les fils du mystère en fouillant dans le passé. Je l’ai déjà dit à propos de Balle de match, mais chez Coben, celui-ci est souvent le centre de la solution. En l’occurence, dans Du sang sur le green, chaque détail a son importance, et en fonction de son lien avec le passé, est une pièce du puzzle complexe qui s’offre à nous.

 

 

Le personnages, multiples, sont tous des composantes de l’énigme, et les ressorts pyschologiques des uns et des autres autant de pierres à l’édifice construit par l’auteur américain. Myron est excellent, comme toujours, et l’autodérision qu’il pratique à souhait un vrai délice. Ses relations avec Win sont plus profondément exploitées, tout comme celles avec Esperanza. Tout cela donne lieu à des dialogues savoureux, où l’amitié transparaît, tout comme la complicité qui unit ces trois-là.

 

 

Le dénouement est parfait, la machine ronronne et le lecteur est plus que satisfait de s’être fait embringué dans ce récit, à l’instar de Myron et ses amis.

 

 

Bref : une enquête au pays mystérieux du golf menée encore une fois de main de maître par Harlan Coben.

 

 

Le petit plus : Forcément, d’autres opus m’attendent dans ma PAL.

 

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Le cadavre dans la rolls, de Michael Connelly

le cadavre dans la rolls michael connelly

Anthony Aliso, producteur de cinéma, est retrouvé dans le coffre de la Rolls où il a été abattu. L’inspecteur Harry Bosch pense à une exécution mafieuse, mais les spécialistes de Cosa Nostra lui affirment que non, contre toute évidence… Plus curieux encore, l’emploi du temps d’Aliso fait apparaître qu’il aurait dû être à Las Vegas lorsqu’il a été tué. Enfin, sa veuve n’a pas l’air autrement bouleversée par sa mort… Vengeance d’épouse bafouée ? Règlement de comptes impliquant de gros bonnets de la police ? La question se pose d’autant plus fort que personne ne semble pressé d’aider l’inspecteur dans son enquête.

 

Le cadavre dans la rolls est encore un opus réussi de la série consacrée à Harry Bosch par Michael Connelly. Chronologiquement, ce polar se situe juste entre Le dernier coyote et L’envol des anges, deux enquêtes d’un de mes Harry préférés que je n’ai pas lues.

 

 

Celui-ci vient de réintégrer la Brigade des Vols et des Homicides, et c’est sa première affaire depuis un an ; il fait équipe avec Jerry Edgard et, pour la première fois, avec Kiz Rider. Ceci étant, il est toujours aussi talentueux, intuitif et conscient de sa mission, très humain également. L’enquête qu’il dirige va le mener sur différents sentiers, qu’il explorera avec ses co-équipiers ; ils croiseront le chemin de différents services de police, mettant une fois encore en lumière les arcanes complexes de ceux-ci, qu’ils soient politiques, territoriaux…

 

 

C’est passionnant, car l’intrigue a été mitonnée aux petits oignons, qu’elle réserve rebondissements et surprises qui auront prise aussi bien professionnellement qu’intimement sur les différents acteurs de ce polar. Parce qu’aussi Michael Connelly explore plusieurs aspects de la société américaine (les quartiers résidentiels sécurisés -bunkerisés ?-, le blanchiment d’argent), et que Bosch se frottera une nouvelle fois au FBI avec qui, décidément, les relations sont difficiles.

 

 

Ca bouge bien, les protagonsistes ont de l’épaisseur et de la nuance, on ne s’ennuie pas une seconde et si j’ai entrevu une partie de la vérité, la lumière ne m’a été apportée qu’à la fin, par l’auteur, sur un joli plateau d’argent, lorsque l’inspecteur principal du LAPD dénoue pour nous les fils d’un écheveau entremêlé et tortueux, dans un dénouement… mortel !

 

 

Bref : un Connelly comme je les aime avec un Harry Bosch aux commandes comme je l’aime !

 

 

Le petit plus : Même si je ne les lis pas dans l’ordre chronologique, j’apprécie vraiment de découvrir à chaque fois de nouveaux aspects chez ce héros sombre.

 

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vertige franck thilliez

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