Archives pour la catégorie Fantastique


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Zombie Story # 2 : Zombie Nation, de David Wellington

zombie nation david wellington

Un jour les morts se sont relevés… Une vague de terreur et de cannibalisme se répand aux États-Unis. Bannerman Clark, capitaine de la Garde nationale, est chargé d’une mission capitale : découvrir l’origine de ce désastre et l’empêcher de gagner Los Angeles. Son enquête le mène en Californie où une femme détiendrait le secret de l’Épidémie. Mais elle est frappée d’amnésie. Et pour la protéger, Bannerman doit venir à bout de zombies de plus en plus nombreux, invisibles ou dotés de pouvoirs dignes de super-héros.

 

Ouhlala ! Autant j’avais bien aimé le premier opus, Zombie Island, autant celui-ci a été une purge ! Quel ennui abyssal !!! C’est long, ça prend du temps, on se traîne dans cette histoire qui raconte les origines de l’épidémie et comment elle s’est propagée (une des questions laissée en suspens par Zombie Island)… On passe d’un personnage à l’autre de chapitre en chapitre, entrecoupé d’extraits de mails, de blogs, de communiqués de presse, de bulletins radio, et autres mémos, qui sont d’un intérêt discutable de plus !

 

Je ne sais pas si c’est parce que rien de bien passionnant ne se passe, mais les chapitres m’ont paru longs, on déconnecte vite avec ces sauts entre chaque personnage, et pas mal d’événements semblent convenus, très prévisibles. De plus, l’écriture m’a semblé chaotique, peu fluide, et ne sert pas vraiment l’intrigue, qui, d’ailleurs, se perd pas mal…

 

Cette longue errance au travers des pages de Zombie Nation s’explique en partie également par le fait que ce dernier n’est en réalité pas le 2ème opus, mais le 1er de la série, une des facéties de Milady ayant été de ne pas publier dans l’ordre chronologique, faisant faussement de Zombie Nation une préquelle à Zombie Island.

Les personnages, pour en rajouter une couche, trop nombreux, perdus dans des chapitres peu attrayants et à l’action lente, sont peu attachants, voire pénibles, à la limite du vraisemblable. Même Nilla, le personnage le plus travaillé, n’a que peu d’intérêt, c’est dire !

 

Bref : un roman décevant, après la lecture du prometteur Zombie Island. Mais bon, écrit avant ce dernier, il n’en avait pas encore les qualités.

 

Le petit plus : Je ne suis pas encore sûre de lire la suite, Zombie Planet, qui mettra en scène quelques personnages rencontrés dans le 1er volume…

 

Les copinautes de la LC : Lexounet, Frankie, Kristus, Furby71,
zombie nation david wellington

edit : au temps pour moi, Zombie Nation est bien le 2ème tome de la trilogie, néanmoins je me pose toujours la question de savoir s’il vaut mieux ou pas le lire avant Zombie Island !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les fantassins du ciel, de Patrick Ravella

les fantassins du ciel patrick ravella

« Un grondement d’orage monta, lointain, assourdi. Emil, qui avait le visage levé, reçut les premières gouttes de pluie dans 1′œil. Il finissait de se frotter les paupières lorsqu’il vit un homme étrange descendre lentement du ciel, arriver au sommet de la haie et passer au travers. Deux bras sortirent entre les épines, puis se retirèrent, et disparurent. »

 

Les bibliothèques et médiathèques municipales ont cela d’extraordinaire qu’elles recèlent  en leurs étagères des petits bijoux de littérature qu’on n’aurait peut-être pas achetés… Au détour du rayon fantastique de celle que je fréquente assidûment depuis mon déménagement, j’ai trouvé Les fantassins du ciel.

 

Patrick Ravella, l’auteur, a vécu au milieu du bazar de ses parents, a été marionnettiste puis psychiatre. Il a écrit de nombreux textes, essentiellement dans la revue Dada. Il a toujours voulu associer le merveilleux, inspiré des contes, et la réflexion sur le monde contemporain. Pari réussi avec Les fantassins du ciel, son premier roman.

 

D’une plume légère et pourtant d’une profondeur bouleversante, l’auteur nous fait suivre en parallèle le parcours d’un couple, Emil et Liz. On s’attache très vite aux héros de ce court roman (171 pages !), Emil et Emma sa collègue, Liz et Jigme son sherpa… Portés par une poésie incroyable, même dans les heures les plus sombres, ils traversent ce moment d’existence comme ils le peuvent, mais guidés par leurs rêves. Tout comme Max, l’inventeur génial de girouettes et vélos aux mécanismes merveilleux, et amoureux de Léonore, la mère d’Emil qui vit seule dans la forêt.

 

Je n’ai pu m’empêcher de penser à Ravage, de Barjavel, à certains moments du récit, Barjavel, roi du merveilleux, de l’apocalypse et de l’amour extraordinaire, autant d’ingrédients présents dans ce livre. Patrick Ravella sait aussi, comme lui, pratiquer l’art de l’absurde pour mieux parler de la bêtise humaine tout comme de la naïveté, et insuffler des notes aériennes à une histoire qui porte sa part de drames.

 

Bref : un petit ovni dans mes dernières lectures, un vrai coup de coeur (et vous savez comme j’en suis avare).

 

Le petit plus : Patrick Ravella sait réveiller notre âme d’enfant avec Les fantassins du ciel.

 

Et dedans ?

 

Emil regarda les nuages. Il avait une immense envie de les peindre. Dans chacun de leurs mille petits détails mouvants, il voyait des silhouettes, des armées en marche, des visages qui s’étiraient, des dragons qui se tordaient, se transformaient en sirènes, en brouettes, en canoë.

 

La porte d’Orphée, de Tim Kring

la porte d'orphée tim kring

Octobre 1963 : Un mois avant l’assassinat du président Kennedy.
Chandler Forrestal, jeune étudiant fauché, n’aurait jamais dû entrer dans ce bar. Il n’aurait jamais dû parler à cette belle brune, ni lui offrir un verre. Car la C.I.A l’a choisi comme cobaye d’une « expérience » destinée à tester les effets du LSD sur l’esprit humain. Chandler en ingère une dose massive et développe d’effrayants pouvoirs psychiques : hyper-vigilance, lecture dans les pensées, prise de contrôle du cerveau, ou capacité à provoquer des hallucinations…
Le jeune homme devient malgré lui une arme parfaite, convoité à la fois par des agents de la C.I.A et des tueurs de la mafia. Et ses fascinantes aptitudes risquent de le mener beaucoup plus loin qu’il ne l’imagine.

 

Je sors de cette lecture avec un sentiment un peu mitigé. A la fois roman d’espionnage et roman fantastique -avec une touche d’uchronie-, La porte d’Orphée a un petit air familier de Comics : un peu comme Wolverine, Chandler est le sujet d’une expérimentation pour devenir une arme militaire. Il se retrouve mêlé à de nombreux complots internationaux, entre Cuba, Russie et USA. Intrigue complexe, moults personnages, ce roman nécessite concentration et on s’y perd tout de même ! Surnagent au-dessus de tout ceci, une histoire d’amour incroyable et les convictions naïves d’un jeune agent du FBI. Tout -ou presque- s’éclaire à la fin, des zones d’ombres demeurant malgré tout.

 

La porte d’Orphée revisite l’Histoire, essentiellement les événements qui ont entouré l’assassinat de John Kennedy. Alléchant, n’est-ce pas ? Malheureusement, comme je l’ai déjà dit, trop d’éléments manquent au lecteur pour apprécier totalement cette fiction. Ou c’est moi qui ai raté un épisode, ou les motivations de tous ces événements manquent, et un goût d’inachevé nous reste en bouche en refermant le livre.

 

J’ai déjà parlé plus haut des personnages, trop nombreux à mon avis, mais un autre défaut du livre est que peu d’entre eux sont réellement fouillés, comme Naz, la jeune femme sur qui repose beaucoup paradoxalement. Melchior, Chandler, BC ou même Gaspar et Song sont des protagonistes très prometteurs, mais il manque un petit quelque chose pour qu’on y croit totalement, comme si Tim Kring avait oublié une pièce du puzzle. Quant aux autres, ils tombent souvent comme un cheveu sur la soupe, et c’est assez pénible.

 

Bref : un roman qui m’a fait dire « tout ça pour ça ? » (eh oui, 420 pages !), et qui ne tient pas toutes ses promesses…

 

Le petit plus : Tim Kring est le créateur de la série TV Heroes -qui souffre du même défaut que ce roman : trop de personnages, à mon sens !

 

Merci qui ? Merci à Livraddict et aux éditions Michel Lafon pour l’envoi gracieux de cet ouvrage.

 

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La chute, de Guillermo del Toro et de Chuck Hogan

la chute guillermo del toro

Tandis que les vampires envahissent les rues de New York, l’épidémiologiste Ephraïm Goodweather, son fils Zack, Nora, sa collègue et petite amie, Fet le dératiseur et le professeur Sertakian tentent de s’organiser face au chaos. Car partout dans la ville et dans le monde, des émeutes éclatent, des milices se mettent en place et les êtres humains se retrouvent impuissants face à leurs prédateurs, les vampires, pour qui ils ne sont rien d’autre qu’une source de nourriture.
Ephraïm saura-t-il protéger Zach de sa mère qui, devenue vampire, veut à tout prix récupérer sa progéniture ? Pourra-t-il, à l’aide de ses amis, déjouer le plan diabolique du Maître qui menace de mettre fin à l’humanité ?

 

 J’aime les vampires depuis longtemps, je me souviens encore des vieilles images cinématographiques de Nosferatu… En général, ils sont effrayants mais effrayants de séduction, à l’instar de Lestat, héros des Chroniques des Vampires d’Anne Rice (j’adore cette saga) ou de Jean-Claude dans les Aventures d’Anita Blake ou encore Bill et Eric de La Communauté du Sud. Mais quelquefois, les vampires de mes lectures sont tout simplement effrayants, comme ceux de Vampire Story ou ici dans La chute, la suite de La lignée.

 

Or, si La lignée laissait à penser que les strigoïs n’étaient qu’une sorte d’épidémie, La chute nous en donne un aperçu plus subtil, plus nuancé, mais aussi plus machiavélique. J’avoue que, déconcertée par la construction du roman au début -alternance de flash-backs, extraits de blogs, journal intime et narration- j’ai failli abandonner le livre, moins scénaristique que La lignée.

 

Néanmoins, Guillermo del Toro et Chuck Hogan ont su renouveler mon intérêt à chaque fois, en distillant des informations partielles alléchantes, et en faisant monter la tension. J’en suis venue à apprécier ce qui me perturbait au départ ! Car chaque personnage se dévoile un peu plus, et gagne en consistance, un point non négligeable ! Résultat : on s’achemine vers un roman de plus en plus visuel et en même temps, plus fouillé, plus travaillé… Si La lignée est l’ouverture prometteuse de la trilogie des deux auteurs, La chute en est le tome apocalyptique, se terminant en point d’interrogation qui ne peut donner qu’inciter à lire le troisième et dernier tome dès sa sortie !

 

Bref : un deuxième opus à l’intérêt sans cesse renouvelé, où chacun peut y trouver son compte entre action et mythologie, entre pensée et émotion, et qui n’est pas la copie conforme « scénaristiquement » parlant du premier tome.

 

 Le petit plus : il est question d’une série télé… verra-t-elle le jour ?

 

 

La Caverne, de Marina et Sergueï Diatchenko

la caverne datchenko

La Caverne : un lieu mystérieux, inquiétant et fascinant. Un monde de rêve qui ressemble étrangement au nôtre. Un univers parallèle où, comme dans la vie réelle, prédateurs et victimes s’affrontent. Jusqu’à la mort. Le roman de Marina et Sergueï Diatchenko, chef-d’œuvre du fantastique russe, véritable phénomène d’édition dans les pays de l’Est, nous confronte, au fil d’une intrigue vertigineuse, à des questions essentielles sur la violence, l’amour et la nature humaine.

 

Par le biais de sa 4ème de couverture, La Caverne me semblait si alléchante que j’en attendais probablement beaucoup, trop même pour finalement m’y perdre et en être déçue.

 

L’histoire en elle-même est prometteuse, les personnages attirants, et bien dessinés par les auteurs… Las ! On se perd dans la narration, non pas tant dans l’alternance entre le jour et la nuit, le réel et la Caverne -d’ailleurs si systématique que ça en devient routinier et ennuyeux- mais parce que lorsqu’ils commencent à se fondre l’un dans l’autre, on ne sait plus où se situe la frontière, si frontière il y a et que l’intrigue n’y gagne pas grand-chose.

 

La multitude des protagonistes dès l’abord, tout comme l’univers posé là comme une évidence avec ses arcanes du pouvoir et son organisation sociale ou ce lieu mystérieux qu’est la Caverne (où apparemment à part être animal -proie ou prédateur- et se nourrir, il n’y a pas beaucoup d’intérêt à s’y rendre en songe)  qui ne se dévoilera jamais vraiment, rendent la compréhension légèrement ardue. Voici donc une lecture qui mérite concentration et qui, en même temps, a le don de vous égarer, tout en se traînant en longueur. Difficile donc de s’y retrouver, d’adhérer totalement et plonger dans ce(s) monde(s) inventés par le couple Diatchenko.

 

Bref : Malgré une belle plume, Marina et Sergueï Diatchenko ont écrit un roman fantastique assez hermétique et une action un peu lente et répétitive, alors que le propos de départ en était fort intéressant.

 

Le petit plus : Une couverture magnifique, mais qui ne suffit pas malheureusement à compenser le peu de plaisir que j’ai eu à cette lecture.

 

Merci qui ? Merci à Livraddict et au Livre de Poche pour ce partenariat, qui m’a tout de même permis d’avoir un aperçu de la littérature ukrainienne.

 

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