Clary n’en croit pas ses yeux. Elle vient de voir le plus beau garçon de la soirée commettre un meurtre. Et détail terrifiant: le corps de la victime a disparu d’un seul coup! Mais le pire reste à venir…Sa mère a été kidnappée par d’étranges créatures et l’appartement complètement dévasté. Sans le savoir, Clary a pénétré dans une guerre invisible entre d’antiques forces démoniaques et la société secrète des chasseurs d’ombres… Une guerre dans laquelle elle a un rôle fatal à jouer.
Une chouette découverte que ce premier opus de La Cité des Ténèbres ! Je ne regrette pas de m’être laissée tenter par une belle couverture et une quatrième de couv’ prometteuse, pour une fois…
Avec La Coupe mortelle, on plonge dans un univers où les créatures surnaturelles, les démons, les néphilim et autres vivent au milieu des êtres humains, protégés par leurs secrets et des charmes qui les dissimulent au commun des mortels. Cassandra Clare a créé un monde cohérent, à la fois sombre et lumineux, dont le manichéisme est absent (ouf !), et dont les protagonistes séduisent le lecteur. Car ils sont bien croqués, attachants et mystérieux pour les plus sympathiques, et bien répugnants et odieux pour les plus maléfiques.
L’intrigue est plutôt étoffée, et nous réserve sa part de rebondissements et de surprises. Evitant l’écueil du convenu et du prévisible la plupart du temps, ce qui est très agréable dans ce qui pourrait n’être qu’une énième oeuvre fantastique destinée à la jeunesse, depuis la mode générée par Harry Potter.
Le style de Cassandra Clare est fluide, simple sans être simpliste. Elle plante les décors et les personnages efficacement et nous accroche de telle sorte qu’il est difficile de reposer le livre une fois celui-ci commencé. La preuve : j’ai lu ce roman d’une seule traite !
Bref : un premier volet des aventures de Clary, Jace et les autres réussi.
Le petit plus : et bientôt une adaptation au cinéma !
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