Archives pour la catégorie Fantastique


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La Cité des Ténèbres # 1 : La Coupe mortelle, de Cassandra Clare

la cité des ténèbres la coupe mortelle cassandra clare

Clary n’en croit pas ses yeux. Elle vient de voir le plus beau garçon de la soirée commettre un meurtre. Et détail terrifiant: le corps de la victime a disparu d’un seul coup! Mais le pire reste à venir…Sa mère a été kidnappée par d’étranges créatures et l’appartement complètement dévasté.  Sans le savoir, Clary a pénétré dans une guerre invisible entre d’antiques forces démoniaques et la société secrète des chasseurs d’ombres… Une guerre dans laquelle elle a un rôle fatal à jouer.

 

 

Une chouette découverte que ce premier opus de La Cité des Ténèbres ! Je ne regrette pas de m’être laissée tenter par une belle couverture et une quatrième de couv’ prometteuse, pour une fois…

 

 

Avec La Coupe mortelle, on plonge dans un univers où les créatures surnaturelles, les démons, les néphilim et autres vivent au milieu des êtres humains, protégés par leurs secrets et des charmes qui les dissimulent au commun des mortels. Cassandra Clare a créé un monde cohérent, à la fois sombre et lumineux, dont le manichéisme est absent (ouf !), et dont les protagonistes séduisent le lecteur. Car ils sont bien croqués, attachants et mystérieux pour les plus sympathiques, et bien répugnants et odieux pour les plus maléfiques.

 

 

L’intrigue est plutôt étoffée, et nous réserve sa part de rebondissements et de surprises. Evitant l’écueil du convenu et du prévisible la plupart du temps, ce qui est très agréable dans ce qui pourrait n’être qu’une énième oeuvre fantastique destinée à la jeunesse, depuis la mode générée par Harry Potter.

 

Le style de Cassandra Clare est fluide, simple sans être simpliste. Elle plante les décors et les personnages efficacement et nous accroche de telle sorte qu’il est difficile de reposer le livre une fois celui-ci commencé. La preuve : j’ai lu ce roman d’une seule traite !

 

Bref : un premier volet des aventures de Clary, Jace et les autres réussi.

 

Le petit plus : et bientôt une adaptation au cinéma !

 

the city of bones cassandra clare

 

 

Alice au pays des merveilles, de Lewis Carroll

alice au pays des merveilles lewis carroll

« Quand le Lapin sortit une montre de son gousset, la regarda et reprit sa course, Alice se leva d’un bond car, en un éclair, elle réalisa qu’elle n’avait jamais vu un lapin avec un gousset et une montre à en sortir. Dévorée de curiosité, elle le suivit à travers champs, et eut juste le temps de le voir s’engouffrer dans un vaste terrier sous la haie. » Pourquoi Alice s’étonnerait-elle alors de rencontrer chemin faisant une Reine de Cœur, un Griffon, un Chapelier, un Lièvre de Mars ou de prendre le thé chez les fous ? C’est au pays des merveilles que l’a entraînée le lapin blanc, un pays où elle ne cesse de changer de taille, et où tout peut arriver.

 

 C’est un tout petit roman qu’Alice au pays des merveilles, mais un roman très surprenant. Je n’en connaissais que l’adaptation éponyme de Walt Disney, et il faut bien reconnaître que le livre de Lewis Carroll est autrement plus absurde.

 

Tout d’abord, l’auteur adore jouer avec les mots, profitant de ce qu’Alice soit une petite fille convaincue de son savoir et de son importance, ce qui donne lieu à toutes sortes de fantaisies. Personnellement, je ne les ai pas trouvées très drôles, ces aventures, peut-être parce que l’héroïne a eu le don de me taper sur les nerfs. Rarement un personnage livresque m’aura fait un tel effet ! Elle est une enfant à la langue bien pendue, imprudente et toute gonflée d’orgueil. Résultat : elle ne s’émerveille pas de ce qu’elle voit la plupart du temps, mais fait la leçon à tous ceux dont elle croise le chemin. En somme, une mini-adulte qui, n’étant qu’une enfant, sait assez peu de choses et est souvent blessante.

 

Ensuite le pays des merveilles est un univers parfaitement absurde, doté d’une logique bien particulière, où l’on ne comprend pas tout à fait le rôle de chaque personnage à l’intérieur de celui-ci (on a longtemps l’impression d’une accumulation !). Les choses s’éclairent un peu plus à la fin du roman , où tout s’articule finalement autour de la Reine de Coeur et de son « jeu de cartes ».

 

Au bout du compte, on finit par comprendre que le pays des merveilles est un monde parallèle, qui reproduit notre société d’une façon telle que tout semble possible, mais où, en fait, rien ne l’est : les différents protagonistes semblent en effet tous bloqués dans des systèmes de fonctionnement dont ils ne peuvent sortir, à l’instar du Chapelier qui prend indéfiniment le thé (point de non-anniversaire comme dans le dessin animé) ou la Reine qui passe sont temps à clamer « Qu’on lui coupe la tête ! ». Métaphore d’une société adulte qui nous emprisonne ??!?

 

J’ai par ailleurs peu goûté les poèmes qui parsèment le  récit ; j’ai eu l’impression à chaque fois de « cheveu sur la soupe » au milieu d’un rythme trépidant, et venant tout casser… Peut-être n’ai-je pas la culture britannique qui permet de les apprécier…

 

Bref : un grand classique qui me laisse une impression mitigée.

 

Le petit plus : La suite, De l’autre côté du miroir, m’attend bien au chaud dans ma PAL !

 

Merci qui ? Merci à Bleue et Violette chez qui j’avais gagné les deux romans lors d’un concours qu’elles organisaient.

 

 

Phaenomen #3 : En des lieux obscurs, d’Erik L’Homme

phaenomen en des lieux obscurs erik l'homme

Ils ont fui la clinique où ils étaient enfermés. Ils ont échappé aux tueurs à gages lancés à leur poursuite et semé la panique au sein d’organisations aussi puissantes que mystérieuses. En cherchant à savoir qui ils sont vraiment, ces quatre adolescents hors norme ont déjà dérangé l’ordre du monde. Mais, pour eux, l’heure est maintenant venue de découvrir le secret le mieux gardé de l’histoire de l’humanité. L’inimaginable est là, au bout du chemin, en des lieux obscurs.

 

 Troisième et dernier volet de la trilogie Phaenomen, En des lieux obscurs est passionnant car on y trouve les réponses à nombre de mystères qui s’ouvraient à nous dans les deux précédents opus. Mais c’est là aussi le plus sombre des romans qu’Erik L’Homme a consacré à ses quatre héros, Nicolas, Arthur, Violaine et Claire. Atmosphère dure, hantée par des cauchemars et les humeurs difficiles des différents protagonistes, tout ou presque concourt à dévoiler des vérités qui font -peut-être- mal. Heureusement, quelques lueurs trouent l’obscurité, l’amitié profonde liant les quatre jeunes gens étant l’une d’elles.


L’auteur reprend les mêmes principes d’écriture que dans Phaenomen ou Plus près du secret, avec toujours autant de succès et d’efficacité, assurant ainsi une continuité dans sa trilogie. Erik L’Homme se sert d’une plume dynamique, à la fois fluide et riche : il ne prend pas ses lecteurs pour des abrutis !

 

L’aventure est au rendez-vous, le fantastique également et En des lieux secrets nous tient sans anicroche dans les filets de son suspens. Une pointe de tristesse ne peut être que ressentie en refermant le livre, qui se termine en nous laissant libre interprétation de certains événements -ça, c’est mon côté optimiste qui parle, refusant certainement la réalité ! ou alors, un peu à la manière de l’excellent Labyrinthe de Pan, film de Guillermo del Toro.

 

Au final, Phaenomen est une bien belle trilogie, sans concessions, ne cédant en rien à la facilité comme certains auteurs de roman jeunesse ont la faiblesse de le faire trop souvent à mon goût.

 

Bref : un livre qui clot habilement une saga très réussie, et qui porte bien son titre.

 

Le petit plus : l’envie de prolonger le plaisir avec cet auteur dans A comme Association, qu’il avait commencé à écrire en collaboration avec Pierre Bottero !

 

Le chardon et le tartan #1 : La porte de pierre, de Diana Gabaldon

le chardon et le tartan la porte de pierre diana gabaldon

Ancienne infirmière de l’armée britannique, Claire Beauchamp-Randall passe des vacances tranquilles en Ecosse où elle s’efforce d’oublier les horreurs de la Seconde Guerre mondiale auprès de son mari, tout juste rentré du front.
Au cours d’une promenade sur la lande, elle est attirée par des cérémonies étranges qui se déroulent près d’un menhir. Elle s’en approche et c’est alors que l’incroyable survient : la jeune femme est précipitée deux cents ans en arrière, dans un monde en plein bouleversement en 1743.

 

La série de Diana Gabaldon, Le chardon et le tartan, a tout pour me plaire : une pincée de romance, une dose de sexe, un nuage d’histoire, un soupçon de fantastique et une intrigue solide ainsi que de l’humour à revendre. Vous l’aurez compris sans peine, la fan d’Angélique, marquise des anges, que je suis, a beaucoup aimé ce premier volume, le dévorant d’une traite.

 

L’idée de ce voyage dans le temps est une réussite : l’héroïne, qui est projetée de 1945 à 1743, au moment où pointe le bout de son nez la révolte jacobite de l’Ecosse contre l’Angleterre de 1745, apporte un regard, une vision, un langage aussi, qui dénotent et interpellent par rapport à l’époque où elle a atterri.  Indépendante, elle se retrouve dans une société où les femmes sont plus soumises aux hommes qu’au milieu du 20ème siècle (ce n’est rien de le dire !). Et c’est clair que s’intégrer ne va pas être si facile que ça, d’autant qu’elle connaît tout de même une bonne part des faits historiques qu’elle vit…

 

On suit donc ses aventures avec plaisir, ses démêlés et ses efforts pour comprendre comment cette -a priori- mésaventure a pu se produire et en sortir. Actions et rebondissements viennent pimenter le récit, qui, sans cela, risquerait d’être une banale histoire à l’eau de rose.

 

Bien évidemment, on referme La porte de pierre avec l’envie d’en savoir plus et donc de lire la suite…

 

Bref : un roman agréable à lire et très accrocheur, avec toutes les qualités d’un grand divertissement sans niaiseries.

 

Le petit plus : une dizaine de volumes compose cette grande série, de quoi vivre encore au gré des péripéties de notre héroïne, Claire.

 

Merci qui ? Merci à Frankie qui a su me parler avec enthousiasme de cette saga sur Livraddict.

 

le chardon et le tartan 1  le chardon et le tartan 1

 

 

 

Les agents de M. Socrate #2 : La cité bleue d’Icaria, d’Arthur Slade

la cité bleue d'icaria arthur slade

Londres, sous l’ère victorienne. Jeune orphelin devenu espion grâce à des pouvoirs de transformation dépassant l’entendement, Modo travaille pour le compte de M. Socrate. Aidé par la belle et redoutable Octavia, il va devoir enquêter sur un nouveau mystère. Au large de l’Irlande, une demi-douzaine de navires ont déjà coulé au même point précis.

 

J’avais beaucoup aimé le premier volet des Agents de M. Socrate, et j’ai donc été ravie de retrouver les héros de celui-ci dans ce deuxième opus : Modo, Octavia, M. Socrate, Tharpa ou encore Mlle Akkandottir… Ici encore, Arthur Slade fait preuve qu’il sait mettre son talent au service d’une uchronie très branchée steampunk. En effet, nous sommes toujours à l’ère victorienne, avec des inventions dignes de Jules Verne. Pour preuve, nous nous retrouvons en plein 20 000 lieues sous les mers, avec un langage nettement plus compréhensible, moins technologique, plus accessible tout simplement que l’oeuvre du grand romancier français -que j’ai appréciée pour ma part, non sans regarder dans mon dico !

 

L’Organisation Perpétuelle est lancée dans une nouvelle aventure, où Modo va aller de surprises en surprises, et le jeune lecteur également. Reprenant à son compte tout le détournant l’idéal défendu par le Capitaine Némo dans 20 000 lieues sous les mers, l’auteur met en avant des idées de tolérance dans un siècle où l’on exploite les monstres de foire, mettant ainsi en avant la part profondément et douloureusement humaine du jeune espion anglais inspiré du Quasimodo de Notre-Dame de Paris de Victor Hugo.

 

Les influences sont nombreuses encore une fois, comme dans La Confrérie de l’horloge. Je citerais  L’homme invisible de HG Wells, L’ïle du Dr Moreau du même auteur, en sus de celles dont j’ai déjà parlé plus haut. En outre, la force du roman est de faire la part belle aux femmes : ainsi le pendant du Capitaine Némo est féminin, les espionnes sont bourrées de charme, de détermination, de courage et d’intelligence. Les hommes ne sont pas en reste, avec surtout un beau portrait de Modo comme je l’ai déjà dit.

 

La plume d’Arthur Slade est fluide, agréable, et a fortement contribué à ce que je lise ce livre quasi d’une traite, tout comme l’intrigue, passionnante ! C’est une belle introduction, ou une séduisante invitation plutôt, à lire les oeuvres dont s’est inspiré l’écrivain pour La cité bleue d’Icaria.

 

Bref : Après avoir arpenté les rues pleines de fog de Londres, ce deuxième volume des Agents de M. Socrate nous entraîne dans des aventures marines et sous-marines exaltantes, de quoi étancher la soif d’action, de mystères et de littérature des jeunes lecteurs comme de leurs parents !

 

Le petit plus : Deux autres romans sont prévus encore en compagnie de nos héros, j’ai hâte !

 

Merci qui ? Merci à Livraddict et aux éditions du Masque et sa belle collection MSK pour ce  partenariat enthousiasmant.

 

the dark deeps arthur slade

 

livraddict small  logo msk

 

 

 

 

 


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vertige franck thilliez

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