Entraîné dans un complot visant à exterminer une ancienne confrérie de médecins, les Asclépiades, Ambroise Paré est amené à reconsidérer ses convictions les plus profondes sur la nature du corps humain et les méthodes médicales. Accompagné de quelques confrères survivants et des créatures qui les aident, il se rend à Milan, là où tout a commencé, là où l’ennemi l’attend impatiemment…
Le premier tome m’avait enchantée, j’ai donc poursuivi l’aventure. Toujours d’aussi belles planches de Jean, avec des créatures mythologiques telles le minotaure, et aussi un laboratoire qui n’a pas été sans me rappeler la bibliothèque secrète du Nom de la Rose, d’Umberto Eco pour le livre et de Jean-Jacques Annaud pour le film. L’ambiance est toujours aussi bien rendue, alternant la froideur bleutée des paysages hivernaux et le sombre conspirateur des lieux secrets qui s’offrent à nos yeux.
Mêlant ésotérisme, médecine et fantastique (mythologie, uchronie…), Gabella nous a concocté un scénario encore une fois surprenant qui nous dévoile petit à petit des mystères auxquels on se prend à adhérer (et si… ?).
Bref, un beau voyage à l’époque de la Renaissance, où les personnages connus côtoient tout un bestiaire fabuleux, au service d’une intrigue bien ficelée !
2/10
Place aux lecteurs