Archives pour la catégorie Albums jeunesse


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L’abécédaire des Sorcières : Barbebelle, vol 2, d’Anaïs Goldemberg

 

barbebelle

 

B comme Barbebelle. Comme d’habitude, chez les sorcières, c’est la catastrophe… Barbebelle la plus belle de toutes les sorcières a une barbe ! Très fière de son menton fleuri, Barbebelle en prend soin avec des lotions et des potions. Mais attention aux mélanges !

 

 

 

Après avoir lu Aragnangnan, le premier volume de ce sympathique Abécédaire des Sorcières, les filles ont voulu découvrir la deuxième lettre de l’alphabet en mode magique. Et nous avons passé à nouveau un joli moment de lecture, toutes les trois…

 

 

Plein de surprises toutes rigolottes, de jeux de mots habiles, ce deuxième opus est très réussi, voire plus que le premier. Vous l’aurez deviné, toutes ces sorcières imaginées par Anaïs Goldemberg ont une particularité physique surprenante et amusante… De quoi aborder la différence sur le mode soft, tout en douceur, comme les jolis dessins de l’auteur-illustratrice.

 

 

Des petits clins d’oeil, que les adultes repéreront facilement, comme la barbe fleurie de Barbebelle en référence à celle de l’empereur Charlemagne de nos vieux livres d’histoire, déclenchent chez les enfants des rires tout étonnés. Et puis, comme pour Aragnangnan, la question finale : devinez ce qui va se passer ? Qui permet aux petits lecteurs de s’interroger sur la fin de l’histoire, sur le mode uniquement de l’illustration, sans paroles pour laisser justement place à celles des loustics…

 

 

Quand je vois comment Rose (malade, donc à la maison) a feuilleté  les deux livres aujourd’hui en se racontant l’histoire : « aujourd’hui, chez les sorcières, c’est la catastrophe« … ça donne envie de prolonger le plaisir avec Sorcières !  les abominables voisines de M. Pebroc, un album qui regroupe les mêmes personnages et plus encore !

 

 

Le petit plus : Dans le cadre du Challenge Alice au Pays des Merveilles, je lirais bien La Ribambelle d’Alice au Pays des Merveilles, illustré par Anaïs Goldemberg.

 

Le petit plus du plus : N’hésitez pas à faire un petit tour sur le blog de la demoiselle Goldemberg, pour y voir ses travaux (expos, livres, etc).

 

 

Merci qui ? Merci encore à Tata Jellybells qui, décidément, a eu le coup d’oeil !!

 

barbebelle détail

(image Anaïs Goldemberg)

la ribambelle d'Alice au Pays des Merveilles  Sorcières !

challenge albums 8/24

 

 

 

 

 

 

 

L’abécédaire des Sorcières, vol 1 : Aragnangnan, d’Anaïs Goldemberg

aragnangnan

Comme d’habitude chez les sorcières, c’est la catastrophe…. Avec ses multiples bras et jambes, Aragnangnan pourrait se contenter de faire des moulinets. Mais non : elle s’en sert pour rendre service à ses amies… Pour le meilleur et souvent pour le pire !

 

Petit album illustré offert par tata à l’occasion de l’anniversaire de Rose, qui vient de fêter ses 6 ans : elle a adoré, tout comme Violette, qui comme d’habitude profite des histoires de la grande et vice-versa…

 

Comme vous l’aurez compris, cet Abécédaire des Sorcières commence par A, comme Aragnangnan, une sorcière tout en jambes et en bras, qui décide de se lancer dans des sorts bien compliqués pour tricoter écharpes, moufles, gants, chaussettes pour ses copines sorcières… car le dragounet a mangé tous ces accessoires, le coquin !!!

 

Aragnangnan joue avec les mots, pour le plus grand plaisir de l’adulte, mais aussi pour l’enrichissement du petit lecteur…

 

Les dessins à la gouache sont à croquer, avec des visages de personnages qui prennent toute la page (le bonheur de profiter d’une pleine page pour un gros plan où l’on ne voit qu’une partie de la bouille !), ou au contraire une multitude de petits moutons plus mignons les uns que les autres. Les couleurs sont belles, tout en contrastes entre douceur et vivacité. Beaucoup de rondeurs, qui rassurent… ces magiciennes pas très douées ne font pas peur pour un sou, mais bien sourire ou rire plus franchement.

 

Textes et illustrations se mélangent agréablement pour former un bel objet, d’où l’émotion n’est pas exempte, essentiellement l’étonnement, la joie, mais aussi l’amour, l’amitié, tout comme l’humour…

 

Bref, un chouette album qui supportera sans mal plusieurs relectures, de nombreux petits jeux verbaux et plein de minuscules détails cachés dans les images nous réservant encore de belles surprises, découvertes et sentiments en perspective.

 

Le petit plus : Tata a offert également le numéro 2, Barbebelle, d’Anaïs Goldemberg. De quoi encore prendre du plaisir, sans nul doute !

 

Le petit plus du plus : Anaïs Goldemberg a un joli blog, Gouache Rocks ! que je ne peux que vous inviter à visiter, comme moi. J’ai déjà repéré plusieurs autres travaux de la demoiselle.

 

Merci qui ? Merci Tata Jellybells !! Tu as très bien choisi…

 

aragnangnan illustration

(image : Anaïs Goldemberg)

challenge albums 7/24

 

 

 

 

 

 

La première fois que je suis née, de Vincent Cuvellier et Charles Dutertre

la première fois que je suis née

« La première fois que j’ai vu papa, il pleurait. Mais il avait aussi un immense sourire. Il me regardait comme s’il me voyait pour la première fois. D’ailleurs, il me voyait pour la première fois.

 

La première fois que j’ai entendu mon nom, je ne savais pas encore que c’était mon nom. Papa disait plein de mots, et au milieu de ces mots se cachait mon prénom. »

 

 

 

J’ai reçu un spécimen de cet album par le Cercle Gallimard de l’Enseignement (eh oui, quand on est enseignant, les spécimens font partie de notre vie !), et j’en suis ravie. D’ailleurs, aussitôt reçu, aussitôt lu aux louloutes.

 

 

 

Elles ont beaucoup aimé, tout comme moi, ce petit livre qui raconte une cinquantaine de premières fois, de la naissance de la petite Charlotte, la narratrice, à la naissance de son bébé des années plus tard. Comment boucler un cycle de vie… Les petites se sont reconnues dans ces premières fois, pas toutes bien sûr, mais elles ont pu se projeter quand même dans certaines de la vie d’adulte de Charlotte. C’est truffé de jeux de mots, de clins d’oeil ; c’est tour à tour poétique, drôle, tendre…

 

 

 

Les illustrations, naïves, en regard du texte qu’elles accompagnent sont sur le même ton que celui-ci : poétique, drôle, tendre… et bourrée de petits détails sur lesquels s’attarder pour aider à l’interprétation ou pour aller plus loin. Un album très harmonieux. La bouille de Charlotte est à tomber, toutes les petites coquines peuvent s’y reconnaître sans problème et s’identifier à elle facilement.

 

Rose et Violette ont beaucoup aimé ce passage :

La première fois que je me suis déguisée, c’est en princesse.

La deuxième fois que je me suis déguisée, c’est en princesse.

La troisième fois que je me suis déguisée, c’est en princesse.

D’ailleurs, je suis une princesse.

 

Bref, un petit moment de bonheur à partager entre parents et enfants, et à renouveler régulièrement, pour le plaisir, et parce que, les enfants grandissant, de nouveaux sens vont leur apparaître.

 

Du côté des enseignants, un livre facile et riche pour travailler  : la tournure de phrase « la première fois que je », le pronom « je », mais aussi et surtout l’évolution d’une personne.

 

 

 

Le petit plus : Cet album est recommandé par le Ministère de l’Education Nationale pour le Cycle 2. Il a reçu le Prix des Incorruptibles 2009 pour le CP.

 

 

 

Le petit plus du plus : Le Cercle Gallimard de l’Enseignement propose des fiches pédagogiques.

 

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challenge albums
6/24

 

 

 

 

 

 

L’heure bleue, de Massimo Scotti et Antonio Marinoni

l'heure bleue

Tony Tanner, représentant en philatélie, trouve abandonné sur le banc d’une gare un livre dans une reliure ancienne assez mystérieuse. Il parcourt les premières pages avec curiosité, il s’agit du journal intime d’une jeune fille du XVIII siècle, Hortense des Orphées… Il décide de l’emporter pour se distraire pendant son voyage en train.

 

La jeune fille évoque sa rencontre avec un étrange personnage, érudit distingué, fin politique, ce gentilhomme était connu de toutes les cours d’Europe pour ses dons de magicien et d’alchimiste. Certains le prétendaient même immortel… Il se faisait appeler Comte de St Germain, sans qu’on ait beaucoup de précision sur ses origines véritables. Sur le chemin de ces multiples vies, le comte croisa donc un jour Hortense. Follement amoureux, il tenta de la persuader de boire elle aussi l’elixir d’immortalité et de s’enfuir avec lui…

 

 

 

L’heure bleue est un album magnifique, mais à part. Car son histoire est étrange et onirique, peu habituelle pour une imagination enfantine. Car ses illustrations sont pleines de poésie, utilisant un procédé peu habituel pour des yeux enfantins. Le titre à lui seul est évocateur : l’heure bleue, c’est le moment entre le jour et la nuit où le ciel se remplit presque entièrement d’un bleu pâle plus foncé que le bleu ciel du jour. En été, cette heure est réputée la meilleure pour sentir les parfums des fleurs : l’héroïne de cet album se prénomme Hortense, qu’on peut penser dérivé de la fleur hortensia, qui peut être bleue.

 

 

 

Donc, Tony Tanner va trouver le journal intime de cette jeune Hortense abandonné sur un banc, et pour cet homme divorcé, qui ne sait plus trop bien où il en est, ce carnet va ouvrir tout un monde d’amour, qui verra sa concrétisation -si je peux dire- par l’apparition de la demoiselle dans son wagon de train. D’autres surprises viendront émailler le voyage du philatéliste. Dans un langage ni pédant ni enfantin, le récit d’Hortense est touchant et émouvant, récit d’un amour impossible, comme dans les contes de fées. La rencontre de l’homme moderne et de la femme du passé va donner lieu à un dialogue tout en retenue, pudique.

 

 

 

On apprendra que la  jeune fille est amoureuse d’un homme mystérieux, personnage historique dont les adultes ont très certainement déjà entendu le nom à défaut d’en connaître plus sur lui, le Comte de St Germain. Pour rappel à ceux qui me lisent, ce dernier, familier de Louis XV, peintre, parlant plusieurs langues, chercheur alchimiste, riche, dont il disait qu’il avait certainement une ascendance royale,  tombé en disgrâce pour espionnage, est entré dans la légende pour sa supposée (?!!) immortalité. Rumeur alimentée par des témoignages divers et variés, par un imposteur recruté pour le discréditer et par lui-même qui avait le don de parler d’événements fort reculés comme s’il y avait assisté. Bref, vous l’avez compris, un personnage complexe ! Les adultes le situeront donc sans trop de problèmes, pour les enfants, il est clair que non. Il leur apparaîtra comme un personnage merveilleux, qui ne peut pas mourir et donc admirable. Ici,  parents et enfants y trouvent leur compte, à égalité.

 

 

La puissance de l’album, c’est le mariage très réussi entre le texte et les illustrations, qui ne sont pas forcément illustratives. C’est-à-dire que quelquefois, elles devancent le texte ou seulement le complètent, comme un passage silencieux, un peu comme au cinéma muet, où l’écrit narre ce qu’il n’est pas possible de raconter avec des images et où celles-ci se suffisent à elles-mêmes par ailleurs. D’ailleurs, le point de vue choisi du wagon de train avec ces deux personnages devant la fenêtre est assez typique du cinéma, notamment hitchcockien, un plan resserré qui en même temps nous ouvre des perspectives sur les paysages que traverse le train.

 

 

On peut ressentir également l’impression d’une scène de théâtre, théâtre d’ombres magique, car  des personnages, on ne voit que des silhouettes  noires, ce qu’on appelle en marionnettes des profils. Les décors, eux, sont dessinés, et les paysages sont tirés de gravures historiques -dont on retrouve toutes les références en fin d’album. Ce jeu de contrastes entre noir et blanc, noir plein et couleurs, en alternance avec des pages de textes sur fonds plats très colorées, parsemées régulièrement d’angelots ou d’éros, participe aussi à la mise en scène de l’intrigue.

 

 

 

Bref, une réussite, vous l’aurez compris. On est intrigué par le mystère qui se dégage de la narration, un peu comme la fragance de cette heure bleue où Hortense se révèle peu à peu. On est ému par cette love story du XVIIème siècle qui vient bouleverser la vie d’un homme d’aujourd’hui et donc un peu la nôtre (ou comment le passé fait irruption dans le présent, non sans conséquences). On admire la réalisation, qui sert remarquablement le propos : où se situe la frontière entre fiction et réalité, entre vie et mort, entre intérieur et extérieur, apparences et profondeur, entre le mouvement et le fixe. C’est le temps qui défile au cours du voyage, on remonte le temps et en même temps on ne peut s’empêcher d’aller de l’avant.

 

 

J’ai bien évidemment été très sensible aux couleurs, aux graphismes, à ce parti pris scénique, à ce mini-théâtre aussi bien textuel que visuel, moi qui vient du spectacle, ayant monté un spectacle de théâtre et marionnettes pour les enfants.

 

 

Je n’ai pas lu encore cette histoire à Rose et Violette, qui je pense ne sont pas encore prêtes. Ce livre est d’ailleurs plutôt conseillé à partir de 7 ans. On y parle de la mort, sujet sensible à aborder avec les enfants, et que cet album peut aider à dédramatiser, d’une manière originale. Ici, le petit lecteur ne s’identifiera probablement pas à l’un ou l’autre des protagonistes, il sera plutôt spectateur et donc placé plus en position de « penseur »… Le grand, lui, appréciera tous les messages et les références, qui lui apparaîtront plus clairement qu’aux enfants.

 

 

Le petit plus : Naïve Editions a publié un autre album illustré par Antonio Marinoni, Velours.

 

Merci qui ? Merci à Naïve Editions, et particulièrement à Camille, pour l’envoi grâcieux de bel objet, et pour m’avoir fait confiance, suite à mon article sur Ma pieuvre et moi de Béatrice Fontanel

 

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logo Naïve  challenge albums 5/24 tour du monde 10/50
 

Ma pieuvre et moi, de Béatrice Fontanel et Céline Caneparo

ma pieuvre et moi

 

Toutes les petites filles, tous les garçons et même certains adultes savent bien que parfois un monstre habite au coin d’une armoire, derrière un rideau ou encore sous le lit de leur chambre.

 

Avec des poils repoussants ou des dents pointues, tout dur ou tout gluant, à chacun son monstre… Celui-là plein de ventouses a des tentacules mous qui envahissent comme autant d’idées noires la chambre d’une jolie peureuse en chaussettes. Mais souvent il suffit de donner un nom à sa peur pour l’apprivoiser. Le monstre serait donc une pieuvre géante ! Et bien pourquoi pas ? Tous ses bras peuvent au moins servir à chatouiller, à câliner, à jouer et qui sait, elle peut être aussi bien utile pour endosser quelques bêtises… 

 

A partir de 4 ans.

 

 

 

Aussitôt reçu, aussitôt lu !! Il faut dire que non seulement le sujet était sympa, mais que les graphismes avaient l’air vraiment chouettes… Ni une, ni deux, le soir même où Naïve nous a envoyé cet album dans le cadre d’un partenariat avec Blog-o-Book (merci à tous les deux !), j’en faisais la lecture à Rose et Violette.

 

 

Parler de la peur du noir, ou des monstres, ou tout simplement de l’inconnu au travers d’un livre, c’est toujours sympa pour dédramatiser la situation avec des petits loulous. D’autant que depuis quelques temps, nous ne mettons plus la veilleuse dans la chambre des filles, juste en ne fermant pas totalement le volet.  C’est particulièrement Violette qui se fait des frayeurs de temps en temps, avec le noir… même si la lumière des réverbères éclairent leur petit nid.

 

 

Bref, avec cet album, nous avons suivi une jeune demoiselle en chaussettes, persuadée qu’un monstre vit sous son lit, et qui l’effraie beaucoup… Et puis, au fur et à mesure, quand la narratrice (c’est la fillette qui raconte, une façon bien efficace pour que les petits lecteurs s’identifient facilement à la petite héroïne) découvrira qu’il s’agit d’une pieuvre, la peur va disparaître pour devenir une partie de découverte qui va se terminer en partie de rigolade, pour s’achever sur une note de complicité (c’est pas ma faute, maman, c’est la faute à ma pieuvre ! Trop drôle, j’ai eu l’impression d’entendre mes filoutes me dire : c’est pas moi, c’est Zelda -notre chat).

 

 

Vous l’aurez compris sans peine, Béatrice Fontanel sait parler aux enfants, s’adresser à leurs peurs, leurs angoisses et les rassurer… Quand nous avons refermé le livre, les filles étaient totalement sereines, et même amusées. Contrairement à certains autres albums sur le même thème qui m’ont amenée à rassurer moi-même les enfants une fois le livre terminé.

 

 

De plus, les dessins sont vraiment chouettes, hors normes aussi je dirais, avec ce parti pris des graphismes très « tissu » et colorés (pour le décor et les vêtements) et ce crayonné noir, énergique, pour les cheveux et la pieuvre… Petit à petit, la pieuvre se dévoile, tout comme les points de vue de la fillette varient : ses différentes positions pour dormir, son pied qui traîne hors de la couette, gros plan sur ses doudous (et il y en a une armée, comme mes poulettes ont tendance à le faire !), etc.

 

 

De plus, de façon énigmatique, trois cyclistes et une nageuse se promènent dans les pages… Avec les filles, une fois qu’on avait fini l’histoire, on est reparti du début pour voir ce qu’il en était de ces mystérieux personnages… c’est une course entre ces amateurs de la petite reine, arbitrée par une nageuse, qui se déroule ainsi, et qui se balade sur la pieuvre, sur la couette, au sol. Cela a également bien amusé les filles,  et leur a apporté une grande satisfaction de résoudre l’énigme.

 

 

Bref, un bon moment de lecture à partager avec ses enfants, qui supporte de nombreuses relectures à n’en pas douter, tant l’histoire est riche et intemporelle (on parle ici de toutes les peurs), et le graphisme également.

 

Le petit plus : Décidément, Naïve est vraiment une chouette maison d’éditions, j’ai déjà lu de chez eux La Déclaration et La Résistance (chroniqué ici). Côté musique, ils se posent là également… pour ne parler que jeunesse, j’adore le travail fait avec Daniel Goyone (Berceuses, et Chante, Rossignol, Chante).

 

D’autres avis : Minifourmi
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challenge albums Blog-O-Book  logo Naïve

4/24

 


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