Archives pour la catégorie Albums jeunesse


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La princesse au petit pois, de Thierry Dedieu

la princesse au petit pois dedieu

Il était une fois un prince qui désirait se marier avec une princesse, mais attention, pas n’importe laquelle : une Vraie princesse! Il fit donc le tour du monde pour en trouver une, mais rentra bredouille, car si les princesses ne manquaient pas, difficile de s’assurer qu’elles étaient de véritables princesses…
C’est pourquoi, lorsqu’un soir d’orage une jeune fille trempée se présenta au château et déclara qu’elle était une Princesse, quoi de plus normal que de vérifier ses dires… à l’aide d’un petit pois!

 

Tout le monde connaît ce conte d’Andersen… Nombre d’adaptations illustrées ont été éditées. Je suis tombée par hasard sur celle-ci à la Médiathèque, attirée par la première de couverture et le nom de l’auteur-illustrateur. Il faut dire que Thierry Dedieu est l’auteur de Yakouba, un magnifique album illustré sur l’Afrique, que j’ai étudié à l’IUFM !

 

C’est à une édition tout en carton avec des illustrations pleine page et des textes très courts qu’on a affaire ici. Très clairement, l’album est destiné aux très jeunes lecteurs. Le texte est simple, touchant au but à chaque fois, sans chichis ni détours, et les illustrations sont très belles, mais très particulières. Elles ont en effet un petit goût de film d’animation, avec des  personnages qu’on pourrait presque croire sortis de l’univers des créateurs de Wallace et Groomit (que j’adore !), des effets de lumière très cinématographiques voire théâtraux. Cette impression est renforcée par les points de vue divers et très originaux qu’a adoptés Dedieu.

 

Bref : un album chaleureux, qui a enthousiasmé mes trois petits loulous !

 

Le petit plus : l’édition tout-carton faite pour les petites mains et des manipulations nombreuses est vraiment top ! Et si vous voulez voir le travail de Thierry Dedieu, n’hésitez pas à faire un tour sur son site.
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13/24 challenge albums

 

 

Les montres molles, de Claude Ponti

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Un jour, en se promenant, Monsieur Monsieur croise des montres molles. Aussitôt, il devient tout mou et il a bien du mal à retrouver sa forme. Il pense à un cube… et il prend la forme d’un cube. Les transformations de Monsieur Monsieur s’enchaînent au fil de ses pensées… Mais où cela s’arrêtera-t’il ?



Ce tout petit album fait partie de la série des Monsieur Monsieur et Mademoiselle Moiselle. Tout simple, à première vue, ce court album de Ponti est plus complexe : c’est à une approche du surréalisme que nous invite l’auteur-illustrateur en prenant comme point de départ les fameuses montres molles de Salvador Dali.

 

Il suffit de penser pour devenir, c’est la suprématie de l’imaginaire, de la volonté sur le rationnel, sur l’avenir peut-être aussi. Tout est assez facile, accessible. Vouloir, c’est pouvoir ! De plus, l’amour résoud tout et finalement domine la pensée !

 

Bref : un petit instant de plaisir partagé avec trois loulous qui ont beaucoup ri et ont aimé cette histoire loufoque mais profonde.

 

Le petit plus : Je pense utiliser l’album avec mes élèves de CE1 pour travailler autour des solides. Notre projet d’école prévoit la réalisation d’un livre de géométrie pour le Cycle 2 et ce livre de Ponti pourrait nous servir de point de départ.

 

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Les montres molles, Salvador Dali

 

12/24  challenge albums

 

 

Le garçon qui voulait devenir un être humain # 1 : Le naufrage, de Jorn Riel

le garçon qui voulait devenir un être humain

Nous sommes en l’an 1000. Leiv, jeune viking islandais est bien décidé à venger son père assassiné. Il s’embarque sur le drakkar du meurtrier et fait naufrage au large du Groënland. Il est alors recueilli par deux enfants inuits qui ne tardent pas à devenir ses meilleurs amis. Le hasard de la vie le conduit à retrouver son ennemi juré qui le sauve d’un combat avec un ours. La réconciliation entre les deux peuples est inéluctable.

 

 

C’est à un joli conte que nous convie Jorn Riel, tendre, cruel et où les personnages grandissent et apprennent, comme il se doit. Jorn Riel a fait d’un conte traditionnel islandais un roman en trois parties. Edité sous forme d’album -je devrais même dire grand album-, il allie la découverte de l’écriture de l’auteur et de l’histoire à celle des illustrations pleine page de Christel Espié.

 

 

L’écriture, simple, convient parfaitement à des élèves de cycle 3 (du CE2 au CM2), sans jamais donner dans le bêtifiant. Le jeune lecteur y apprendra de nombreuses choses sur les Vikings mais encore plus sur les Inuits, les « Êtres Humains ». C’est à un mode de vie que nous sommes initiés : la nature apporte à l’homme sa subsistance, ses matières premières, et celui-ci la respecte, ne connaissant ni l’abus, ni l’avidité ni même le concept de possession.

 

 

Les illustrations, réalistes de façon troublante car avec un effet à la limite « impressionniste » donnent vie au récit des aventures de Leiv, le jeune viking. Jamais elle ne se perd dans des détails, se focalisant sur un seul aspect à la fois : soit les personnages soit les décors, selon les moments de la narration auxquels elle insuffle couleurs, mouvements, émotions (de l’importance des regards !) ou ambiances…

 

 

Bref : une place dans les oeuvres recommandées par le Ministère de l’Education Nationale bien méritée !

 

 

Le petit plus : je vais bien sûr lire la suite, sous la même forme ! Et pour les enseignants, un livre qui en dehors de parler du Grand Nord, permet d’aborder plusieurs thèmes : l’apprentissage de la tolérance et de l’amitié, sans oublier un petit tour du côté du développement durable !

 

1/4Challenge lectures d'école11/24 challenge albums

tour du monde

15/50  : Le Danemark

 

Cacou, l’oeuf qui n’en fit qu’à sa tête, de Frédéric Dard et Coralie Gallibour

cacou, l'oeuf qui n'en fit qu'à sa tête

 

Cocotte la poule blanche a pondu deux jolis oeufs, Coco et Cacou. A côté de Coco, l’oeuf modèle, Cacou est vraiment insupportable. Gare à la punition de Coqueton, la méchante fée des basses-cours !

 

 

 

Frédéric Dard, plus connu sous le pseudonyme de San Antonio, avait pondu ce petit album bien sympathique lorsqu’il était jeune journaliste. Trouvé il y a quelques années chez Maxi-Livres (enseigne dont je regrette la disparition car on y trouvait notamment les éditions Taschen et une foule de livres, albums, classiques, à petits prix) pour Coquelicot, il a sévi ce soir auprès des petites Rose et Violette.

 

 

Dans sa préface, Dard nous fait part de sa passion d’enfance pour les gallinacés qui lui a inspiré ce conte pour enfants, commande d’un éditeur. Bien lui en a pris ! Parce que ce conte, drôle et cruel, est vraiment bien fichu : les enfants peuvent facilement s’identifier aux oeufs (eh oui !), la méchante fée est parfaite, et la morale bien simple et facilement compréhensible. Oui, les enfants, il faut écouter sa maman, sinon on risque des ennuis, et des ennuis définitifs ! Certes, on n’est pas dans Le petit chaperon rouge de Perrault, où la fillette finit dans le ventre du loup, sans espoir d’en sortir, mais ce n’est pas mieux. Petite leçon aussi sur le narcissisme, sur les apparences trompeuses…

 

 

Les illustrations de Coralie Gallibour sont bien déjantées, simples et efficaces : pas de double sens, les loulous se repèrent bien et reconnaissent sans problème les personnages. A noter, les fonds des illustrations représentent la « couleur » des oeufs, avec son petit mouchetage, que reprend l’éditeur dans l’habillage de l’album. Certaines phrases du texte sont mises en exergue, en énormes caractères, afin de souligner certains aspects de la narration… A souligner d’ailleurs la qualité de l’édition qui a fait le choix des gros caractères pour un confort de lecture.

 

 

Bref, un album très chouette, qu’on relira certainement (Coquelicot l’a lu de son côté à de nombreuses reprises, quand elle était petite).

 

 

Le petit plus : A l’origine, les illustrations de ce conte étaient signées Saint-Marc, tout comme deux autres ouvrages jeunesse de Frédéric Dard, Des animaux petits et gros pour les enfants et Quelques bêtes parmi celles qu’on appelle sauvages. Coralie Gallibour, de son côté, a illustré plusieurs autres livres pour enfants, dont J’ai froid ! et Gare au Glouton !

 

Le petit moins : Un peu difficile à se procurer en librairie, je crois… Mais brocantes et sites d’occasion vous tendent les bras, si Cacou l’oeuf qui n’en fit qu’à sa tête vous tente !

 

cacou

 

challenge albums 10/24

 

 

 

 

 

 

L’épouvantail qui voulait voyager, d’Hubert Ben Kemoun et Hervé Le Goff

l'épouvantail qui voulait voyager

Le vieil épouvantail se sent si seul, qu’il pleure. Le vieil épouvantail se sent si inutile, qu’il pense ne plus avoir d’amis. Personne qui pourrait l’aider à se promener, juste de l’autre côté de la colline, lui qui n’a jamais bougé de son champ… Mais au matin d’un jour de printemps, deux cent mille oiseaux l’emmènent pour un voyage extraordinaire…

 

 

Qu’il est beau cet album !!! Tant au niveau des illustrations que du texte… Hubert Ben Kemoun offre ainsi aux enfants et à leurs parents (ne boudons pas notre plaisir !) une histoire poétique, où les mots coulent doucement, riment et nous font voyager. Ici, rien de bêtifiant, au contraire… Confiance est faite aux jeunes lecteurs pour apprécier, apprendre à aimer les jolis mots, les belles tournures de phrases, et les messages délivrés dans cette narration sous forme de poèmes. Qu’il est plaisant de faire sonner les rimes, en tant qu’adulte, et d’y sensibiliser ses enfants -Rose adore trouver des rimes aux mots, Grande Section de Maternelle oblige, et Violette tâche d’en faire autant à force d’entendre sa soeur y jouer très régulièrement.

 

Quant à l’histoire, pleine de mélancolie au début, pour s’achever sur une note féérique, c’est tout simplement un conte. Un très joli conte, où le personnage de l’épouvantail n’est pas sans rappeler celui que rencontre Dorothy dans Le magicien d’Oz : l’épouvantail qui voulait voyager ne se plaint pas de ne pas avoir de cervelle, mais est prêt à aller à l’aventure, non pas sur la route de briques jaunes, mais au-delà de la colline…

 

Côté dessins, de magnifiques planches travaillées sur double page, dans des tons délicats de violets, d’orangés, de rose, le tout aux pastels… qui invitent déjà au voyage en elles-mêmes.

 

Bref, un très bon moment de lecture, dont on ne se lasse pas, tant l’album est riche… 

 

Le petit plus : Les deux compères, Hubert Ben Kémoun et Hervé Le Goff, ont également commis un autre livre jeunesse ensemble, Hector le loup qui découvrit la peur du loup. Quant à nous, dans la bibliothèque de Coquelicot, se trouve un album de son enfance, illustré par le même M. Le Goff, Le serpent à fenêtres, absolument extra. Un petit billet bientôt, ça vous tente ?

 

Merci qui ? Merci Tata Jellybells pour un aussi bon choix, encore une fois !

 

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challenge albums

9/24


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