Aucun des millions de lecteurs d’Autant en emporte le vent n’a oublié la passion flamboyante de Rhett Butler et Scarlett O’Hara, ni le déchirement de leur séparation. Mais un si grand amour ne pouvait pas finir ainsi : voici la suite de leur histoire.
Et l’on retrouve le Sud des États-Unis, les bals dans les grandes maisons blanches, les plantations de coton, l’esclavage, la guerre de Sécession.
Rhett Butler, rejeton insoumis d’une grande famille, Scarlett O’Hara, ravissante, volontaire, libre, beaucoup trop pour une femme de son temps.
Deux personnalités hors du commun aux prises avec une époque bouleversée.
Scarlett et Rhett se ressemblent et s’aiment bien plus qu’ils ne se l’avouent. Non, ils n’étaient pas destinés à se quitter ce jour-là, séparés à jamais par la mort de leur fillette. Il leur reste tant à vivre !
Autant en emporte le vent est un des romans que j’ai lu et relu, et re-relu plus d’une fois, autant dire l’un de mes livres préférés… Alors, depuis le temps que Le clan Rhett Butler me faisait de l’œil, j’ai fini par céder à la tentation.
J’en ressors avec un sentiment mitigé : à la fois préquelle et séquelle du best-seller de Margaret Mitchell, ce roman ne m’a pas totalement convaincue. J’y ai certes apprécié l’histoire du jeune Rhett et de son entourage à Charleston, même si je ne la juge pas indispensable pour éclairer le personnage adulte, mais j’ai le trouve le reste plutôt banal. Il manque à tout cela le souffle épique qui parcourt les pages écrites par Mme Mitchell. J’ai lu il y a quelques années Scarlett, autre suite donnée, et je l’ai largement préférée à celle-ci, car bien plus dans l’esprit de son aîné.
Ici, cela a eu pour moi un goût de réchauffé, et j’ai failli abandonner ma lecture plus d’une fois (d’autant que c’est un pavé), mais je me suis accrochée, voulant donner encore et encore et malgré tout sa chance à Donald McCaig. Las, la sauce n’a pas pris et j’ai refermé le livre, sans avoir ressenti les frissons que j’en attendais. Alors, le fait que cette suite avait recueilli l’entière approbation, voire l’enthousiasme des descendants de Mme Mitchell, m’a semblé bien douteux…
Bref : une lecture dont on peut se passer sans peine, et à laquelle il vaut mieux préférer une relecture d’Autant en emporte le vent !
Le petit plus : sous sa plume, l’auteur fait revivre des personnages secondaires, comme Belle Watling, et c’est certainement le côté le plus intéressant de ce Clan Rhett Butler.
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