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Archives pour juillet 2011


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Jenna Fox # 1 : Jenna Fox, pour toujours, de Mary Pearson

jenna fox pour toujours mary pearson

«J’étais quelqu’un avant. Quelqu’un qui s’appelait Jenna Fox.»

Ainsi reprend la vie de Jenna, 17 ans, amnésique, après un an passé dans le coma. Tant bien que mal, sous la houlette de ses parents, la jeune fille réapprend à être celle qu’elle a toujours été, une enfant adorée, vénérée. Pourtant, très vite, Jenna comprend qu’elle est bien plus que les faits et statistiques qu’on lui fait avaler. Plus que les vidéos qu’on lui fait regarder. Et avec les souvenirs apparaissent des questions, auxquelles personne ne veut répondre… 

 

Jenna Fox, pour toujours est le premier roman de Mary Pearson édité en France. Roman d’anticipation, il n’a pas été sans me rappeler Being, de Kevin Brooks, polar teinté de fantastique. Et pourtant de nombreuses différences les séparent.

 

 

C’est Jenna la narratrice de sa propre histoire, qui débute quinze jours après sa sortie d’un coma de plus d’un an. On assiste ainsi dans des chapitres courts à la reconstruction de cette ado de 17 ans, adorée de ses parents, et qui a tout oublié de son passé suite à un grave accident. Elle visionne des DVD d’elle, filmée année après année, et commence à se poser des questions sur sa personnalité d’avant, de ce qu’elle devient, de ce que sera son avenir.

 

 

Elle réapprend beaucoup, et ses sentiments envers ses proches restent confus. Comment aimer des personnes dont on ne se souvient pas ? Mais Jenna vit dans une société où les OGM dominent le monde, où l’usage abusif des antibiotiques n’a pas rendu service aux défenses immunitaires, où l’on vaccine contre tout, et où désormais, un conseil de bio-éthique est prépondérant sur toutes les décisions médicales.

 

 

Sa guérison miraculeuse  n’est pas sans provoquer chez elle un flot d’interrogations. D’introspections en surprises, de sentiments inextricables en décisions vitales, l’auteur nous emmène dans les méandres du cerveau, de l’âme de Jenna, des humains plus largement.

 

A l’heure des lois bio-éthiques en France, Jenna Fox, pour toujours, est un formidable plaidoyer pour la vie, que l’on ne peut apprendre qu’en la vivant, finalement. Derrière la froideur de la science, il y a des êtres, des existences ; derrière la responsabilité collective, gouvernementale, il y a des décisions purement humaines, émotionnelles. Ce roman aborde ainsi également l’euthanasie, les soins paliatifs, la mémoire, et bien d’autres sujets comme celui de l’enfant roi…

 

 

Mary Pearson dessine de beaux portraits de personnages, sachant les faire évoluer, nous donnant à voir une palette de caractères et de parcours auxquels on s’attache facilement, dans le désir d’en apprendre toujours plus sur les uns et les autres, au service d’une intrigue bien ficelée.

 

 

J’ai apprécié également les courts chapitres, allant à l’essentiel de façon intense (si, c’est possible !), entrecoupés des pensées de la jeune fille souvent sur le mode du rêve, de la philosophie ou du fil décousu des réflexions intimes,  tout comme les définitions des mots qu’elle a oublié et qu’elle analyse au regard de son expérience actuelle.

 

Les révélations et les rebondissements s’enchaînent, on tremble, on ne sait plus trop où l’on en est, notre coeur bat pour Jenna, pour ses parents, pour sa grand-mère, ses nouveaux amis… Le danger rôde, de plus d’une façon, et on glisse vers le thriller, tranquillement sans même s’en apercevoir, pris au jeu du passé de la jeune fille et de son avenir.

 

 

L’auteur conclut son roman à la façon d’un one-shot, mais je ne peux que me demander ce qu’il en est d’un personnage bien mystérieux dont on n’entend plus parler… Ce qui fait que je peux vous annoncer d’ores et déjà que le deuxième tome est paru !

 

 

Bref : un roman où l’amour est présent à chaque instant, et la vie au cœur du récit.

 

 

Le petit plus : un sujet d’actualité, entre nanotechnologie, lois bio-éthiques…

 

the adoration of jenna fox mary pearso   the adoration of jenna fox mary pearso
 

La lune était noire, de Michael Connelly

la lune était noire michael connelly

Contrainte de passer à l’action pour protéger le secret , qui la déchire, Cassie Black, en liberté conditionnelle, décide de cambrioler la suite d’un grand flambeur du Casino Cleopatra, à Las Vegas. Caméras de surveillance, gardes armés, coffres-forts blindés, la sécurité est sans faille – et dirigée par un certain Karch, individu sadique et retors. S’attaquer à lui, c’est courir à la mort, mais c’est le risque que doit prendre Cassie si elle veut réussir. Et ce n’est rien en comparaison de ce qui l’attend lorsqu’on comprend que l’enjeu est mille fois plus grand que ce que l’on croyait au début de l’affaire. Car, bien sûr, dans l’énorme partie qui se joue, toutes les cartes sont biaisées. 

 

La lune était noire est le premier roman de Connelly que je lis ne mettant pas en scène l’un de ses agents de la loi comme Harry Bosch, Terry McCaleb, ou le journaliste Jack McEvoy. J’étais donc curieuse de voir ce que l’auteur américain allait faire sans avoir recours à l’une de ses séries.

 

 

Grâce à Cassie Black, on plonge dans l’univers des casinos de Las Vegas, côté voleurs et non pas joueurs (rappelez-vous, Eleanor Wish est une passionnée de poker). Mais on est surtout jusqu’au cou dans une folle histoire de braqueuse, de monte-en-l’air qui veut faire un dernier coup avant de disparaître. Cassie, souvenez-vous, on l’avait entraperçue voisine de Harry Bosch dans Los Angeles River , quelques années avant ce roman.

 

 

C’est sympathique en diable de mettre le nez dans les ficelles du « métier » de la jeune femme, et intéressant aussi d’en savoir plus sur le système des libérations sur parole aux USA. Grâce à Connelly, on approche toujours un aspect légal (ou illégal !) de la société américaine.

 

 

Mais au-delà de ces considérations, La lune était noire est le roman d’une arnaque, et en tant que lecteurs on est les premiers servis, car on se fait rouler dans la farine plus d’une fois. Les personnages sont fascinants, surtout Cassie, pétrie de culpabilité, Léo qui se pique d’astronomie ou bien encore  psychologue qui a plus d’un tour dans son sac. Bien menée, l’intrigue nous prend à son piège, et ce polar se dévore comme un rien.

 

 

Bref : même si l’un des flics de mon cœur est absent de cet opus, j’ai passé un excellent moment.

 

 

Le petit plus : Je n’ai pu m’empêcher d’établir un parallèle entre le destin de Cassie Black et celui de l’héroïne de Signé : Allison Murietta.

 

 

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Les vampires de Manhattan # 5 : Le secret de l’Ange, de Melissa De La Cruz

le secret de l'ange melissa de la cruz

Theodora et Jack ont fui en Italie où ils peuvent enfin vivre leur amour librement. Mais Theodora doit aussi y poursuivre la mission initiée par Lawrence Van Alen, son grand-père : trouver la Porte de la Promesse avant Lucifer et découvrir le secret de l’ange déchu…Pendant ce temps, à New York, la belle Mimi Force a été élue Régente à la tête du Conclave. Elle est confrontée à un choix déchirant : traquer Jack qui l’a rejetée pour Theodora, ou tenter de sauver des Enfers Kingsley Martin, le Sang-d’Argent qu’elle aime en secret. Qui des deux éternelles rivales accomplira sa mission sans perdre l’amour de sa vie ?

 

Cette fois-ci, on suit parallèlement Théodora et Jack d’un côté, et Mimi Force devenue Régente du Conclave de l’autre. Bien évidemment, on continue avec les plongées dans le passé qui donnent des indices sur l’intrigue des Vampires de Manhattan… Mais ne comptez pas avoir toutes les réponses avec ce volet de la série. Non, Le secret de l’Ange est un roman intermédiaire, qui permet de relancer l’énigme des sang-d’argent et de leur maître l’Etoile du Matin, soit Lucifer en personne.

 

Il est plaisant de retrouver Théo et Jack consolidant leur amour, leur couple, la solidité de celui-ci, et de voir qu’ils font des choix d’adultes. Tout comme il est intéressant de suivre Mimi dans ses nouvelles fonctions, ses nouvelles attitudes, son nouveau comportement. Tout comme le jeune couple, Mimi mûrit, change, évolue… et on a quelques petites surprises sympathiques, grâce à Oliver !

 

Alors, certains vont trouver cet opus moins passionnant que le dernier, mais ils auront bien tort, car s’il nous paraît obscur -voire superflu et surtout pénible- que l’intrigue avance à pas comptés, ce n’est qu’une illusion… Vers la fin de ce livre, les événements divers s’éclaircissent d’un jour nouveau, et donnent de précieux indices sur le monde des Sang-Bleu, et de la quête des Portes entamée par Théo et Jack.

 

Bref : un volet intermédiaire, mais pas négligeable pour autant !

 

Le petit plus : Argh ! Melissa De La Cruz sait ménager son suspens en nous offrant encore un cliffhanger qui fait piaffer le lecteur…

 

challenge fangs addict

 

 

 

 

 

Les Vampires de Manhattan # 4 : Le Baiser du Vampire, de Melissa De La Cruz

le baiser du vampire melissa de la cruz

Loin de Jack, traquée par les sang-d’argent, Theodora se réfugie dans un hôtel particulier à Paris. Dans la capitale la plus fashion du monde vit la seule vampire qui puisse l’aider : la très puissante Isabelle d’Orléans. Theodora se rend au bal des mille et une nuits dans l’espoir de la rencontrer. Mais le vertige s’empare d’elle, son coeur s’emballe : Jack est là, devant elle, plus attirant que jamais. Que fait-il à Paris ? Est-il venu l’aider ou la perdre une fois encore ? 

 

Depuis le volet précédent, Les Sang d’Argent, cette série résonne moins  chick-lit et je préfère ! Abandonnés les froufrous ! Place à l’action, à l’aventure qui ne supportent pas les talons aiguilles et les robes vaporeuses à longue traîne !

 

 

Avec Le Baiser du Vampire, Melissa De La Cruz va encore plus dans ses révélations sur l’univers qu’elle a imaginé, et par là-même dans son intrigue, qui devient plus complexe, plus accrocheuse encore. On passe de chapitre en chapitre de Théo à Bliss puis à Mimi et ainsi de suite. En suivant chacune des trois jeunes filles, les pistes s’éclairent, d’autres questions nous viennent  à l’esprit et le puzzle est bientôt reconstitué.

 

 

On n’a pas le temps de reprendre beaucoup son souffle avec ce quatrième opus des Vampires de Manhattan : les rebondissements s’enchaînent et l’action est souvent au rendez-vous. Les personnages ont mûri, un an s’est écoulé et les événements de Rio ont marqué de leur sceau les jeunes héros qui basculent de l’adolescence à l’âge adulte. Les caractères s’affirment, ainsi Mimi Force, insupportable peste depuis le premier volume, se révèle être beaucoup plus qu’une pimbêche fashionista new-yorkaise.

 

 

Pour autant, la romance n’est pas oubliée, et l’auteur nous a réservés quelques surprises de son cru. Sang-Bleu et Sang d’Argent s’affrontent dans une guerre sourde et rageuse, où les souvenirs des cycles précédents affluent. Ainsi Bliss prendra la mesure de qui elle est, ce qu’elle ne comprenait pas depuis le début de sa transformation -pas plus que je ne comprenais l’intérêt d’un tel personnage dès le démarrage de la série.

 

 

Bref : un opus déterminant pour la suite, riche et plus adulte.

 

 

Le petit plus : la suite bien sûr !

 

the van alen legacy melissa de la cruz

challenge fangs addict

 

 

 

 

 


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