Georgina Kincaid a été un vilain,vilain succube… ce qui devrait être une bonne chose.Mais depuis sa rupture avec l’auteur de best-sellers Seth Mortensen, son caractère est devenu si insupportable que son patron Jerome, l’archidémon de Seattle, décide de la « prêter » à l’un de ses rivaux… et de lui faire jouer les Mata Hari par la même occasion.
Mais Jerôme est enlevé et Georgina perd ses pouvoirs ! Point positif : rien ne l’empêche plus de coucher avec Seth sans l’estourbir – sauf un détail : sa nouvelle petite amie. Alors que les rivalités éclatent au grand jour, Georgina semble être la seule à vouloir retrouver Jerôme, et elle n’a que peu de temps avant que l’enfer se déchaîne…
Je le dis tout de go : le meilleur de la série jusque là ! Bien équilibré, une intrigue qui tient la route et qui occupe le devant de la scène, des scènes érotiques liées à chaque fois aux relations amoureuses de Georgina et jamais à son rôle de succube : de quoi ravir les insatisfaits des précédents opus.
Richelle Mead ne laisse pas pour autant de côté l’autodérision dont fait preuve Georgina depuis Succubus Blues, l’un des ingrédients qui me fait apprécier sa série. Mais elle nous régale avec l’histoire entre la fille de Lilith et Seth, que j’en étais venue à avoir du mal à supporter à la fin de Succubus Dreams.
Ouf ! Les affaires reprennent avec un succube qui ne sait plus trop où elle en est, mais qui se laisse guider par sa nature profonde, celle de l’être humain qu’elle était avant de signer son contrat. Je ne m’étends pas sur le sujet (halte aux spoilers !), mais la romance entre les deux personnages est touchante et le trio amoureux -assez récurrent en bit-lit- est très… humain !
Quant à l’intrigue, elle est bien menée (ça, je l’ai déjà dit plus haut), je me suis laissé mener en bateau, partant volontiers pour le voyage que l’auteur nous offre, n’ayant vu que du feu !
Bref : le meilleur opus de la saga.
Le petit plus : un dénouement bien pensé !!
Place aux lecteurs