A Manhattan ou à Rio, en Balenciaga ou en Prada. Theodora Van Alen défile maintenant pour les couturiers les plus hype et fréquente en secret Jack Force. Hélas, la suspicion enfle dans le petit monde des vampires. Qui sait réellement d’où vient la jeune fille ? Tous les regards se tournent vers elle, et pas seulement ceux des photographes. Lorsque les sang-bleu sont invités à un dîner de gala au Brésil, Theodora croit échapper aux rumeurs. Mais quelqu’un l’attend à Rio et le danger est plus grand qu’une chute en Stiletto.
C’est le roman des révélations, où les ennemis dévoilent leur visage, où les amants secrets finissent par ne plus l’être… Espoirs, déceptions, batailles, larmes, joies, dangers… Les différentes transcriptions de rapports, les articles de journaux, les lettres, tout prend un sens pour le lecteur, comme pour certains acteurs de ce troisième volet aux Vampires de Manhattan.
Tendresse, violence, générosité, égoïsme… Les Sang d’Argent, c’est aussi le volume des antagonismes, sans manichéisme toutefois. De la nuance, des couleurs certes, mais une ambiance tout de même plus sombre que dans les précédents opus.
Toutefois, rien n’est résolu, et le dénouement n’en est pas vraiment un, donnant ainsi rendez-vous pour la suite…
Bref : un opus palpitant, plus mûr aussi, où l’on passe moins de temps sous les fanfreluches, comme dans les deux précédents de la série.
Le petit plus : Ah, cliffhanger, quand tu nous tiens !
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