Anax est prête à affronter le jury. Pendant cinq heures, face à trois examinateurs, elle va montrer qu’elle connaît parfaitement son sujet. Mais plus elle en dit, plus elle referme son propre piège… Et le meilleur… est pour la fin !
Quel roman étonnant ! Genesis est un livre palpitant où l’on se fait piéger sans s’en rendre compte, où l’on ne comprend pas tout de suite où l’auteur nous emmène. Et c’est en fait à un beau voyage en philosophie que nous invite Bernard Beckett, sous couvert de l’examen d’entrée à l’Académie que passe Anax, étudiante passionnée d’histoire et d’Adam Ford.
Ainsi, Anax expose son point de vue sur le parcours de ce personnage déterminant de la République, tout en le retraçant, nous offrant par la même occasion une belle réflexion sur ce qu’est être humain. Vaste sujet, exploré par tant de philosophes. « Je pense, donc je suis » ; l’auteur a ravivé le souvenir de mes huit heures hebdomadaires de cours passionnants en Terminale!
Ici, le néo-zélandais nous guide dans les méandres de l’esprit humain confronté à la machine, à l’androïde… Jamais ce n’est ennuyeux, c’est au contraire vivant, haletant même, car on est dans l’attente de ce qui se joue, intellectuellement, physiquement, moralement, scientifiquement et même dans l’action ! Une sorte de thriller philosophique, que Genesis, dont le support futuriste -je dirais même dystopique- est le prétexte à ce débat d’idées : comme dirait mon homme, « faut-il mettre de l’homme dans la machine ou de la machine dans l’homme ? »…
On s’attache à Anax, qui subit cette épreuve, le rêve d’une vie… Elle nous fait ainsi découvrir sa société, son monde, et on y adhère sans hésitation, car l’univers créé par Beckett est totalement cohérent et crédible, construit plutôt simplement, un peu sur le modèle de la République d’Athènes.
Le rythme est par ailleurs soutenu, le style fluide, le vocable clair tout en étant érudit (mais toujours compréhensible même pour les néophytes en philo) ; le découpage du roman qui alterne séances de questions et d’exposé avec les pauses où Anax entre en phase d’introspection (ce qui la rend plus proche du lecteur) réussit à donner à l’ensemble un équilibre surprenant quand on s’attarde sur le sujet du livre.
Bref : un très bon roman de science-fiction (anticipation, dystopie), qui aborde une thématique récurrente mais d’une façon originale.
Le petit plus : La fin est tout simplement géniale !!
Merci qui ? Merci à Véro de 1000-et-1, qui m’a donnée envie de lire Genesis grâce à son billet.
22/50
8h par semaine pendant un an, sans compter tous les cours que t’as séché MDR… c’est rien!!! moi 8h par semaine pendant un an…puis 9h par semaine pendant encore un an avec un prof ennuyeux à mourir!!!lol
ah, tu vas détruire un mythe ! Mais ça fait tout de même partie des cours que je préférais, j’avais une super prof, de mon côté. Et si je me suis tapée des pauvres notes toute l’année, au moment du bac, ça n’a pas été le cas ! Mais je suis sûre que ce bouquin tu ne le trouverais pas ennuyeux à mourir…
je garde un très très bon souvenir de ce livre que je n’étais pourtant pas très motivée à découvrir mais au final… très belle surprise!!
moi, c’est Véro qui m’a convaincue avec son billet enthousiaste… comme quoi, lire des chroniques sur les blogs des cop’s est vraiment utile !!!
Trop top ! Je suis super contente de voir qu’il t’a plu à toi aussi ! J’en garde encore un souvenir très frais !
Franchement, je ne savais pas trop à quoi m’attendre, parce que je me souvenais juste l’avoir mis dans ma LAL à cause de ton billet élogieux. Et je ne regrette vraiment pas, c’est un bouquin plutôt extraordinaire !
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