Décembre 1500. Au pied des remparts du château de Montguerlhe, sous la lune glacée, gît une jeune fille aux longs cheveux souillés. Elle est ensanglantée, inconsciente. Parce qu’elle était trop belle et qu’elle s’est refusée à son maître, le seigneur François de Chazeron, il a fait pendre son mari à la sortie de leurs noces, il l’a violée, battue, marquée au fer rouge. Mais il a eu tort de la faire jeter aux loups. Car elle n’est pas une jouvencelle comme les autres. Les femmes de sa famille ont d’étranges pouvoirs. Certaines, comme Isabeau, parlent aux loups. D’autres, comme sa sœur Albérie, se transforment les soirs de pleine lune… Et dorénavant, ces deux femmes, ainsi que la petite Loraline qui naîtra de ce viol immonde, ne vivront plus que pour une chose : la vengeance ! Isabeau, Albérie, Loraline, ces femmes endurcies par les épreuves seront tiraillées entre leur désir de vivre pleinement et la soif de vengeance qui ne les quitte pas. Leur destin nous entraîne des souterrains d’une forteresse auvergnate aux salles de bal du Louvre, de la cour des Miracles à celle de François Ier, des prophéties d’un enfant qui deviendra Nostradamus à la recherche de l’élixir de vie et de la pierre philosophale…
Aïe ! Je n’ai pas accroché à ce premier tome de la série du Bal des Louves. Pour tout dire, je me suis tellement ennuyée que je ne l’ai même pas fini ! Et pourtant, j’ai essayé. J’avais beaucoup aimé Lady Pirate de Mireille Calmel, et je pensais tout naturellement que ce serait le cas avec cette autre saga de l’auteur, qui promettait beaucoup au vu de la 4ème de couverture ! Las…
Mais l’histoire me semble convenue, même les rebondissements m’ont paru de peu d’intérêt. Quant aux personnages, j’y ai trouvé trop de clichés pour y adhérer pleinement. Par exemple, le comte est pour moi particulièrement raté : méchant caricatural et caricaturé, il a tous les défauts de la terre et finalement représente la figure prévisible du seigneur telle qu’on a déjà pu la lire par ailleurs. Arrogant, dépensier, violent, égoïste, plus que macho, rien ne vient rattraper son portrait. Son épouse, c’est un véritable désastre…
De plus, l’aspect fantastique du roman (qui a tout pour me plaire a priori) est entâché, lui, par les extraordinaires pouvoirs de la famille maudite : comment, si celle-ci connaissait certains secrets, ne s’en est-elle pas servi avant, avant les grands malheurs, pour échapper au joug seigneurial, et ne les utiliser qu’au moment de la vengeance ? Vous l’aurez compris, pour moi, l’intrigue ne tient pas vraiment la route… D’autant que d’autres incohérences du récit m’ont gênée, gâchant des trouvailles comme celle de la découverte de l’enfant Nostradamus par exemple.
Bref : un roman où se côtoient clichés et invraisemblances, trop à mon goût !
Le petit plus : euh… je ne vois pas trop, si ! L’histoire des loup-garous est bien imaginée…
Les cop’s de la LC ont dit : c’est par ici que ça se passe !
argh zut, le résumé était pas si mal pourtant…bien que très long!lol
et encore, je l’ai raccourci… mais voilà, les résumés alléchants ne tiennent pas toujours leurs promesses !
Aïe ! Ca me fait bizarre de lire que tu n’as pas aimé alors que moi, j’ai été embarqué par l’histoire…
J’espère que ce livre ne t’a pas pour autant « dégoûté » de Mireille Calmel.
non, je ne suis pas dégoûtée, ne t’inquiète pas Petite Marie… Mais quelquefois ça n’accroche pas, c’est comme ça…
Bah, si tu n’as pas aimé, je passe !