MacKayla Lane perd sa soeur Alina, victime à Dublin d’un assassinat aussi cruel qu’inexplicable. Devant la mollesse de la police locale, elle quitte le sud des Etats-Unis pour l’Irlande afin de mener sa propre enquête. Elle y découvre que sa soeur y menait une double vie pleine de mystère au milieu de créatures démoniaques.
Et encore une série bit-lit commencée, il va falloir que je me calme ! Parce que j’ai vraiment de quoi faire entre Mercy Thompson, Alpha et Omega, Anita Blake, Les soeurs de la lune ou Les vampires de Manhattan… bon, vous me direz, que là où il y a de la gêne, il n’y a pas de plaisir ! Mais je crois que je vais faire un bout de chemin avec Les Chroniques de McKayla Kane, et que par la force des choses vous allez m’accompagnez, en espérant que je vous en donne suffisamment l’envie.
Voilà une saga sympathique comme tout, avec des héros attachants, mystérieux et tout et tout comme on aime ! Alors, certes, l’héroïne, Mac, est a priori une demoiselle plus préoccupée de son apparence qu’autre chose, mais non ! D’abord parce que c’est une fan de lecture et de musique, ensuite parce qu’elle est vraiment très agréable, pas pimbêche pour deux sous, tout le contraire de Mimi, la jumelle des Vampires de Manhattan. Et puis, tout commence par un drame, c’est bien raconté, de façon très simple, à la manière d’un journal intime par moment, où la jeune femme s’adresse à lui ou à nous, ce qui nous la rend très proche.
Tout le long du roman, on sera complètement dans l’histoire, aux côtés de Mac, qui se trouve plongée dans un univers qu’elle ne soupçonnait même pas -nous si, parce qu’on est fans de fantastique, fantasy et autres lectures de l’imaginaire. L’immersion est totale, et l’intrigue bien charpentée a eu le don de me faire dévorer ce premier opus d’une traite. De plus, l’auteur pimente le récit de petits moments érotiques, plutôt drôles quant aux situations pour certains, d’humour aussi et de dérision, ce qui permet d’alléger l’atmosphère après certains passages plus étouffants ou tristes.
De plus, Karen Marie Moning capte notre attention davantage grâce à un rythme enlevé, où les rebondissements succèdent à des moments plus calmes, plus introspectifs, de façon équilibrée. On ne s’ennuie pas une seconde, on a à peine le temps de respirer que hop ! c’est reparti, avec son lot de découvertes, de questions, de suspens.
Bref : Fièvre Noire ouvre la série de manière très efficace, et se lit très rapidement.
Le petit plus : Pas mal d’interrogations restent encore irrésolues, et j’ai hâte de me plonger dans la suite, Fièvre Rouge.
Les cop’s en ont pensé quoi ? C’était une Lecture Commune, retrouvez les avis des participants !
Place aux lecteurs