Et si votre vie n’était qu’un vaste mensonge ? Si l’homme que vous avez épousé il y a dix ans n’était pas celui que vous croyez ? Si tout votre univers s’effondrait brutalement Pour Grace Lawson, il a suffi d’un seul regard. Juste un regard sur une photo vieille de vingt ans pour comprendre que son existence est une terrible imposture. Mais le cauchemar ne fait que commencer… Traques, disparitions, vengeances implacables, assassinats sanglants…
Depuis ma lecture de Dans les bois, plusieurs romans de Harlan Coben dorment dans ma PAL… Mon choix a fini par se porter sur celui-ci, et bien m’en a pris ! J’ai encore une fois été bluffée, et c’est ce que j’apprécie avec cet auteur. Du début à la fin, l’intrigue nous happe, c’est difficile de décrocher du livre tant le récit est habilement mené.
L’auteur campe des personnages principaux et secondaires auxquels on croit sans peine, il sait leur apporter de la nuance en même temps que les doter de personnalités marquantes. Coben sait faire de ses héros des êtres ordinaires à qui la vie joue de mauvais tours sans que l’on s’en étonne. Tout semble si naturel et vrai, car tout en finesse et en sincérité, qu’on adhère sans hésitation à l’histoire et à ses acteurs.
Ainsi, l’écrivain américain nous lance à la poursuite de la vérité en compagnie de ses personnages, on la traque et on ne la trouve pas toujours là où on l’attend… Grâce à son style fluide, clair et efficace, on partage la vie, les rebondissements, les sentiments des uns et des autres, souvent en empathie. Et bien sûr, la fin est proprement magistrale, on ne voit rien arriver, et on est retourné comme une jolie crêpe de lecteur qui s’est fait avoir ! Parfait !
Bref : du bon Coben, Juste un regard vaut plus qu’un coup d’oeil !
Le petit plus : Comme avec Dans les bois, l’auteur nous berce de musique tout le long du roman, de quoi ajouter aux ambiances…
Place aux lecteurs