« Oscar Wilde maniait la langue comme le plus efficace des fouets, capable aussi bien de gifler que de caresser. Il pensait avoir giflé l’Angleterre. Mais le vieux lion cessa bientôt de s’amuser et le dévora dans un tribunal. On porta les restes de l’ancien prince dans une cellule de la prison de Reading où, pendant deux ans, ses derniers muscles furent rongés par la fatigue et les rats. Né en Irlande, il acheva de mourir en France. L’Angleterre n’eut que sa vie.
Oscar Wilde est aimé aujourd’hui, et il ne peut rien contre cet amour. On aime les artistes morts car ils sont sans défense ».
Oscar Wilde est un de mes auteurs préférés, je l’ai déjà dit sur ce blog. Mais je ne connais pas toute son oeuvre, loin s’en faut. L’âme humaine et le socialisme est un court essai qu’il a écrit en 1891, on l’apprend -ainsi que d’autres choses- dans une préface fort précieuse pour situer le contexte de cette réflexion.
Plein de paradoxes, et d’une logique propre et pourtant parfaitement cohérente, L’âme humaine et le socialisme porte la force de convicition de l’auteur britannique si scandaleux. Je ne le savais pas socialiste, j’étais donc curieuse de mettre à jour cet aspect de lui. J’ai vu alors un homme prônant avec passion l’individualisme -surprenant au prime abord ! Mais en tournant les pages, je m’aperçois que cet indivudalisme n’est pas synonyme d’égoïsme, mais de réalisation de soi, pour être plus grand, et ainsi changer la société tous ensemble, en profondeur.
Oscar Wilde déteste et villipende la charité, non qu’il ne comprend pas les souffrances ni la pauvreté mais parce qu’il estime qu’elle maintient les êtres humains dans un état de faiblesse, tel qu’ils ne peuvent s’élever. L’auteur de Salomé rêve d’un monde meilleur, où tous vivront dans le confort sinon la prospérité, la culture, le désir commun de bâtir ensemble.
Le style d’Oscar Wilde est simple, empreint de passion et de sa foi en des idéaux. Il argumente, défend des points de vue, sans jamais céder au manichéisme, des riches contre les pauvres par exemple.
L’objet livre en lui-même est une jolie réussite, avec une belle couverture, et un beau grain de papier qu’on aime feuilleter.
Bref : Un petit essai qu’on aime lire non seulement pour le fond mais aussi la forme.
Le petit plus : Le Book Club du mois d’avril (qui aura lieu le 23 avril) est consacré au Portrait de Dorian Gray, à lire ABSOLUMENT, et dont L’âme humaine et le socialisme défend quelques valeurs ici.
Merci qui ? Merci à Blog-O-Book et aux éditions Aux forges de Vulcain pour ce partenariat très instructif !
j’ai lu le portrait de dorian gray pour un cours d’anglais au lycee…mais c’est tout! j’ai quelques souvenirs de la biographie de l’auteur, mais moi non plus je ne le savais pas socialiste!
si ça te dit, j’ai d’autres bouquins de lui à la maison…
J’ai eu tellement de mal avec Le portrait …
ça n’a pas grand-chose à voir ici,même s’il le défend en défendant surtout l’artiste…
Bonjour,
Vous êtes cordialement invité à visiter mon blog.
Description : Mon Blog(fermaton.over-blog.com), présente le développement mathématique de la conscience humaine.
La Page No-25, THÉORÈME DE L’ÂME
LES MATHÉMATIQUES DE L’ÂME HUMAINE !
Cordialement
Clovis Simard