Alors que Los Angeles en liesse célèbre la nouvelle année, un chien déterre un os d’enfant près de Wonderland avenue. Chargé de l’affaire, l’inspecteur Bosch découvre que le gamin, mort depuis une vingtaine d’années, était rossé régulièrement. Il s’agit évidemment d’un assassinat, mais pourquoi le corps a-t-il été enterré à la va-vite ? Une affaire insoluble sans le soutien de la ravissante Brasher, nouvelle recrue au charme qui ne laisse pas Bosch indifférent…
Je n’ai pas tenu bien longtemps avant de replonger dans les aventures d’un de mes flics préférés, Harry Bosch : une vraie junkie ! On a droit cette fois-ci à un roman douloureux, tant par le sujet choisi (le meurtre d’enfant) que par la tranche de vie d’Harry sur les quelques treize jours qui constituent le laps de temps « réel » de Wonderland Avenue. Il ne m’a fallu à moi qu’une petite nuit pour dévorer mon péché mignon… addiction quand tu nous tiens !
Il se fait littéralement trimbaler, notre inspecteur, tout comme nous, tâchant de boucler son affaire contre vents et marées, traversé d’intuitions, de doutes, de certitudes, butant contre des obstacles imprévus, jusqu’au dénouement final qui ferme la boucle (c’est tout ce que je dévoilerai, ce serait dommage de spoiler !). De plus, le passé de Bosch est toujours omniprésent, le piégeant là où il s’y attend le moins, et le lecteur avec !
Michael Connelly maltraite notre héros, en écho à d’autres maltraitances, dont il est question dans ce roman. Si nous n’assistons à rien de véritablement « trash », ce sont les souvenirs qui ont gardé une force de frappe étonnante, nous renvoyant à la face l’existence des uns et des autres… nous rappelant aussi à quel point l’indifférence, la peur sont des armes également.
Bref : un opus qui fait son effet, où tout semble n’être que miroir, mais où la réalité rattrape vite les personnages.
Le petit plus : c’est le volume qui marque le tournant pour Bosch, celui où il plonge dans des affaires oubliées…
Tandis que toi tu dévores cet auteur, moi je n’ai toujours pas commencé Le poète …
oui, mais il remonte dans ta PAL à ce que j’ai vu !!!
bon sang avec tout ce que tu dis de bien a chaque fois sur connelly…jvais etre obligée de m’y mettre
ben ouais, va falloir te décider, bon tu viens samedi, et j’en ai plein mes étagères !!!