Jusqu’à ce jour, Robert Smith croyait être comme les autres. Bien sûr, il n’avait pas beaucoup de souvenirs d’enfance. C’est sûrement normal quand on a été abandonné à la naissance.
Il avait rendez-vous à l’hôpital. Un examen de routine. Pourquoi s’inquiéter ? Mais voilà, on l’a anesthésié, et ensuite tout a basculé dans le pire des cauchemars : quand il se réveille, des hommes armés l’entourent avec le regard de ceux qui viennent de voir un monstre. Des médecins scrutent l’intérieur de son corps. Hurlent des choses incompréhensibles.
Peut-il être autre chose que Robert Smith, un type de 16 ans qui a mal au ventre ? Avant de répondre à cette question, le plus urgent n’est pas de réfléchir, mais de sauver sa peau.
J’ai trouvé ce roman dans le rayon policier de la médiathèque. Or, je m’interroge… C’est un roman hybride que Being, à la fois policier, suspens, SF : difficile à classer, donc. Oh, et puis qu’importe de le mettre dans une belle petite case ! Ce qui compte avant tout, c’est que c’est un bon roman.
Au rythme rapide -phrases courtes, quelquefois seulement des mots-, il nous raconte l’histoire de Robert, récit extraordinaire, hors du commun et plein d’un mystère, celui de l’humanité que l’on porte en chacun de nous.
On suit donc cet adolescent et c’est essentiellement autour des questions qu’il se pose que tourne le livre, tout en nous faisant partager sa cavale et sa quête de la vérité, obsédante. C’est lui le narrateur de Being, et il n’en est que plus attachant. Même si tout du long, on se demande qui il est réellement, si ce qu’il nous conte est vrai, s’il n’est pas fou. Kevin Brooks a le don de nous faire douter à chaque instant, maintenant ainsi le suspens, et donc le lecteur à bout de souffle. J’ai ainsi lu ce roman d’une seule traite, happée par l’intrigue mais également par les personnages et l’écriture nerveuse de l’auteur.
Bref : un roman à ne pas rater, qui nous laisse un goût doux-amer et nous met sur les genoux !
Le petit plus : Being a beau être étiqueté jeunesse, il a largement de quoi satisfaire un lectorat plus âgé.
D’autres références ? Kevin Brooks est également l’auteur d’iBoy et de Comment j’ai tué mon père… sans le faire exprès.
en effet ça a l’air chouette! le nom de l’auteur me dis quelque chose, mais pas ses bouquins…j’ai du lire quelque chose sur lui quelque part…
iBoy a été proposé en part’ sur Livraddict y a pas très longtemps. Emprunt médiathèque qui est devenue mon fournisseur attitré pour mon addiction !
Je l’ai lu il y a peu de temps car je l’avais acheté pour le CDI du collège et j’ai eu un peu de mal à accrocher pour ma part… Je me suis parfois demandé où l’auteur voulait nous emmener et même si la réflexion sur ce que c’est qu’être humain est intéressante, je ne suis finalement pas du tout sûre qu’il soit adapté à mon public de collégien…
il est peut-être plus en direction des lycéens d’abord effectivement… quoi que… je pense que ma fille de 13 ans aimerait bien ! Elle a beaucoup aimé Risque Zéro dernièrement.
Ben pour une fois que cela ne me tente pas trop, c’est ma LAL qui va être contente !
ce n’est pas comme si je n’étais pas déjà une fournisseuse officielle de ta LAL
très bon roman noir pour une collection « do à no noir » qui tient vraiment la route !
c’était ma toute première fois avec cette collection, et je ne regrette pas !!!