L’amour, ça fait mal. Et nul ne le sait mieux que Georgina Kincaid, à qui il suffirait d’embrasser son petit ami pour le vider de sa force vitale. Car Georgina est un succube, un démon qui tire son pouvoir du plaisir des hommes. C’est vrai qu’il y a des compensations plutôt sympas : elle peut changer de corps à volonté et elle est immortelle. Mais ne pas pouvoir roucouler avec le seul homme qui l’accepte comme elle est, c’est trop injuste ! Dans la librairie où elle travaille, c’est aussi un peu chaotique. Son collègue Doug a un comportement pour le moins étrange et Georgina soupçonne quelque chose de bien plus démoniaque qu’une overdose d’expressos. Et voilà que son meilleur ami immortel, un incube irrésistible, l’appelle sur une mission de séduction plus que délicate. Une fois encore, Georgina va devoir remuer le ciel et l’enfer, et vite !
Georgina est de retour et ses relations amoureuses sont mises en avant d’une manière qui ne manque pas d’ironie : succube, adorant le sexe de surcroit, elle ne peut faire l’amour avec celui qu’elle aime sans risquer la vie de ce dernier. Résultat : on assiste au développement d’une histoire d’amour tendue sur ce point, mais qui repose sur d’autres éléments. Cela permet à Richelle Mead d’explorer des thèmes comme la fidélité, l’honnêteté ou encore la confiance, et le bonheur d’être ensemble tout simplement, en complicité…
Mais Succubus Nights est également un opus où le thème de l’amitié est largement exploité, ce qui est assez drôle au pays des démons et autres créatures maléfiques, quand on y s’attarde deux secondes. D’ailleurs, l’auteur aime les situations cocasses et nous en fait bien profiter ; c’est vraiment sympa de se détendre de cette façon ! Bien sûr, le sexe n’est pas exempt de ce deuxième volume, au travers de scènes plutôt graphiques, avec un langage imagé. Il vaut mieux laisser la morale de côté en lisant les aventures de Georgina, qui, si elle a un code d’honneur (si l’on peut dire), n’en est pas moins succube et faible ! C’est quasiment bien pire qu’Anita qui a l’excuse de l’Ardeur et ne savait pas à quoi s’attendre, contrairement à la fille de Lilith !
Bref : à nouveau , un bon moment, où sexe, alcool et rock’n roll sont au rendez-vous et qui met encore plus que Succubus Blues l’accent sur les relations de Georgina avec ses proches.
Le petit plus : euh… attention, quelques moments particulièrement hot, donc de la bit-lit résolument adulte, ce qui n’est pas pour me déplaire !
Merci qui ? Merci à Jellybells qui m’a prêté son livre et dont vous pouvez allez lire la chronique ici.
ben je ne trouve pas que cela soit pire qu’anita…qui a l’excuse de l’ardeur, pour ce qui est de georgina, faut bien qu’elle se nourrisse aussi non?
anita est aussi une succube
Comme Jellybells, je trouve aussi que Georgina a l’excuse d’être succube !
Comme tu le sais, j’ai été assez mitigée. Je suis moyennement fan de Seth, l’intrigue de Doug était pauvre ainsi que celle avec Bastien (que j’ai bien aimé, lui). Mais je veux plus de Carte et Jerome !!!
@ jellybells : je me suis fait mal comprendre : Georgina adore son métier, elle n’est pas imbibée par une éducation puritaine, et des principes comme Anita, qui a du mal à s’y faire, et on pourrait dire que chez Georgina c’est plus « franco », un brin plus cynique aussi…
@ Frankie : oui, l’intrigue a quelques faiblesses mais ça se lit très bien, on passe de bons moments, peut-être parce que les dialogues sont plutôt réussis… ce serait bien effectivement que le côté fantastique soit plus exploité, apparemment Richelle Mead aime laisser flotter le mystère !