La blonde en béton, de Michael Connelly

la blonde en béton michael connelly

L’inspecteur Harry Bosch en est persuadé : Church, l’homme qu’il a abattu quatre ans plus tôt était bien le Dollmaker, le tueur en série de blondes qu’il maquillait après les avoir assassinées. Le procès intenté par la veuve de Church échoue et l’inspecteur est réhabilité. Tout semble être terminé lorsqu’Harry reçoit une lettre qui semble une parfaite imitation des messages du Dollmaker. Et on retrouve une blonde sous la plaque de béton d’un immeuble de Los Angeles. Le tueur aurait-il fait un disciple ou Harry Bosch a-t-il abattu un innocent ? L’inspecteur doit résoudre cette énigme le plus vite possible et pas seulement pour prouver qu’il a raison !

 

Un très bon Connelly que celui-ci ! Parce qu’il est centré sur l’idée de justice, philosophiquement et pratiquement, et parce que l’enquête est très bien menée, ainsi que le récit.

 

L’auteur, au travers de son héros fétiche dont La blonde en béton est le troisième roman qui lui est consacré, s’attadre sur des notions telles que les droits civiques (on est juste après l’affaire Rodney King), le rôle de la police et de la justice. On découvre également un Harry Bosch amoureux, en prise avec ses doutes et son passé, un homme qui a fait de son combat sa vie et qui doit faire des choix, tant dans sa relation amoureuse qu’à son procès, ou au travail lors de ses investigations.

 

L’histoire, habilement construite, nous emmène sur des chemins plus ou moins détournés, des carrefours  ou des impasses. De plus, l’aspect psychanalytique du serial killer est exploité assez profondément, permettant de satisfaire notre curiosité vis à vis d’une telle créature. Les personnages sont justes, exploités pour servir l’intrigue, et très vivants. On a quelques surprises, à plusieurs reprises, et c’est très agréable de se faire balader ainsi par Connelly.

 

Bref : un très policier, qui nous emmène au coeur des ténèbres, jusqu’à la lumière (?) et très humain.

 

Le petit plus : La blonde en béton a reçu le Prix Calibre 38.

 

la blonde en béton

 

 

3 commentaires à “La blonde en béton, de Michael Connelly”


  1. 0 jellybells 21 fév 2011 à 3:25

    toujours aussi baba de harry bosch!!

  2. 1 flof13 21 fév 2011 à 8:24

    que veux-tu, j’aime les mecs bourrus, avec plein de défauts,mais fascinants ! ;)

  3. 2 Véro 7 mar 2011 à 22:26

    Jolie couverture ! Bon, j’ai toujours Le poète et Embrassez qui voudrez dans ma PAL … je vais peut-être commencer par ces deux là avant d’en noter d’autres !

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