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Archives pour 11 février, 2011

Georgina Kincaid #1 : Succubus Blues, de Richelle Mead

succubus blues richelle mead

Georgina Kincaid est succube a Seattle. A priori un choix de carrière plutôt sympa : la jeunesse éternelle, l’apparence de son choix, une garde-robe top-niveau et des hommes prêts à tout pour un simple effleurement. Pourtant, sa vie n’est pas si glamour : pas moyen de décrocher un rancard potable sans mettre en péril l’âme de l’heureux élu. Heureusement, elle est libraire, et son travail la passionne! Livres à l’œil, moka blanc à volonté… et la possibilité d’approcher le beau Seth Mortensen, un écrivain irrésistible qu’elle rêve – mais s’interdit – de mettre dans son lit. Mais les fantasmes devront attendre. Quelqu’un s’est mis en tête de jouer les justiciers dans la communauté des anges et démons. Bien malgré elle, Georgina est propulsée au cœur de la tourmente. Et pour une fois, ses sortilèges sexy et sa langue bien pendue ne lui seront d’aucun secours.

 

Alors, ça y est ! J’ai lu la première aventure de Georgina Kincaid, emportée par l’enthousiasme de ma chère Jellybells. La découverte du monde des immortels, succubes, anges, démons, vampires et autres, est sympathique en diable ! Richelle Mead sait utiliser ses connaissances en histoire des religions, et c’est loin d’être déplaisant, ancrant ainsi son récit dans une certaine réalité théologiqe.

 

Le personnage de Georgina ne manque pas de sel ; jeune femme  à la langue bien pendue, ce succube a fait des choix, bien étonnants, et c’est certainement la rédemption qui est au coeur de sa personnalité. Les autres protagonistes du roman sont drôles : eh oui, ces immortels passent leur temps à essayer à avoir du plaisir (oui, l’immortalité, c’est lassant, essayez donc !) en dehors de leur travail maléfique.

 

L’intrigue, plutôt bien menée même si un peu légère (c’est le premier opus n’oublions pas, et il est là pour poser pas mal d’éléments), alterne les moments fantastiques avec ceux que je qualifierais plus de l’ordre du « quotidien » d’humains, enfin surtout du côté des relations amoureuses et sexuelles… car on ne peut oublier que Succubus  Blues appartient au genre de la bit-lit, particulièrement à la lecture de certains passages très…olé, olé, qui n’ont rien à envier à Anita Blake !

 

Bref : un bon divertissement, plutôt bien écrit d’ailleurs et qui permet de faire un tour du côté des enfers et du paradis.

 

Le petit plus : Georgina exerçant officiellement le métier de libraire, Richelle Mead utilise la littérature classique et contemporaine à plusieurs reprises dans son roman.

 

Merci qui ? Merci à Jellybells pour m’avoir prêté ce volume, dont elle a part ailleurs écrit une chronique.

 

succubus blues succubus blues

 

 

Zombie Story # 2 : Zombie Nation, de David Wellington

zombie nation david wellington

Un jour les morts se sont relevés… Une vague de terreur et de cannibalisme se répand aux États-Unis. Bannerman Clark, capitaine de la Garde nationale, est chargé d’une mission capitale : découvrir l’origine de ce désastre et l’empêcher de gagner Los Angeles. Son enquête le mène en Californie où une femme détiendrait le secret de l’Épidémie. Mais elle est frappée d’amnésie. Et pour la protéger, Bannerman doit venir à bout de zombies de plus en plus nombreux, invisibles ou dotés de pouvoirs dignes de super-héros.

 

Ouhlala ! Autant j’avais bien aimé le premier opus, Zombie Island, autant celui-ci a été une purge ! Quel ennui abyssal !!! C’est long, ça prend du temps, on se traîne dans cette histoire qui raconte les origines de l’épidémie et comment elle s’est propagée (une des questions laissée en suspens par Zombie Island)… On passe d’un personnage à l’autre de chapitre en chapitre, entrecoupé d’extraits de mails, de blogs, de communiqués de presse, de bulletins radio, et autres mémos, qui sont d’un intérêt discutable de plus !

 

Je ne sais pas si c’est parce que rien de bien passionnant ne se passe, mais les chapitres m’ont paru longs, on déconnecte vite avec ces sauts entre chaque personnage, et pas mal d’événements semblent convenus, très prévisibles. De plus, l’écriture m’a semblé chaotique, peu fluide, et ne sert pas vraiment l’intrigue, qui, d’ailleurs, se perd pas mal…

 

Cette longue errance au travers des pages de Zombie Nation s’explique en partie également par le fait que ce dernier n’est en réalité pas le 2ème opus, mais le 1er de la série, une des facéties de Milady ayant été de ne pas publier dans l’ordre chronologique, faisant faussement de Zombie Nation une préquelle à Zombie Island.

Les personnages, pour en rajouter une couche, trop nombreux, perdus dans des chapitres peu attrayants et à l’action lente, sont peu attachants, voire pénibles, à la limite du vraisemblable. Même Nilla, le personnage le plus travaillé, n’a que peu d’intérêt, c’est dire !

 

Bref : un roman décevant, après la lecture du prometteur Zombie Island. Mais bon, écrit avant ce dernier, il n’en avait pas encore les qualités.

 

Le petit plus : Je ne suis pas encore sûre de lire la suite, Zombie Planet, qui mettra en scène quelques personnages rencontrés dans le 1er volume…

 

Les copinautes de la LC : Lexounet, Frankie, Kristus, Furby71,
zombie nation david wellington

edit : au temps pour moi, Zombie Nation est bien le 2ème tome de la trilogie, néanmoins je me pose toujours la question de savoir s’il vaut mieux ou pas le lire avant Zombie Island !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



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vertige franck thilliez

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