Des filles rebelles dans des robes sublimes font la fête jusqu’à l’aube. Des garçons irrésistibles aux sourires machiavéliques ont des intentions suspectes. Mensonges, secrets et scandales. Nous sommes à Manhattan… en 1899.
J’avais envie d’une bose dose de romantisme, c’est chose faite avec Rebelles, le premier opus de The Luxe d’Anna Godbersen. Après une expérience moyenne avec la chick-lit en lisant People or not people de Lauren Weisberger, j’ai tout de même tenté ma chance avec celui-ci, séduite par la couverture et le côté historique.
De ce côté-là, il ne faut pas en attendre grand-chose, car le roman repose essentiellement sur les relations entre les personnages, relations amicales, amoureuses, familiales, sociales, que sur une grande trame historique.
Du côté romantisme, on est servi ! Du pur Harlequin ! Si je vous jure ! Les personnages sont plutôt intéressants -même si tous ne sont pas aussi bien travaillés les uns que les autres-, ont tous des secrets, mais j’ai mis à jour l’intrigue dès le départ, et je n’ai pas eu beaucoup de surprises tout au long de ce livre. Je ne l’ai néanmoins pas reposé car on prend tout de même plaisir à suivre les aventures de jeunes filles de la bonne société new-yorkaise -entre vieille aristocratie et nouveaux riches- grâce à des personnages en apparence bien stéréotypés mais qui fonctionnent : la garce, la romantique à l’air sage et la petite rebelle.
On passe quand même pas mal de temps dans les froufrous, mais on ne s’ennuie pas, car Anna Godbersen rend assez bien les sentiments de ses héros et l’ambiance de cette société. On a même droit à un petit côté « lutte des classes »…
Bref : un bon divertissement, histoire de s’aérer la tête, plutôt orienté jeunes adultes…
Le petit plus : une fin en cliffhanger pour trois autres tomes ! Et surtout, vous en conviendrez, une couverture magnifique…
C’est exactement ça, ce n’est pas un roman historique, mais bien une romance, un peu chick-lit version princesse, jolies robes et amours contrariées… Bon, j’avoue, moi aussi, j’aurais adoré une robe comme celle de la couv’, Soso !!!