Tandis que les vampires envahissent les rues de New York, l’épidémiologiste Ephraïm Goodweather, son fils Zack, Nora, sa collègue et petite amie, Fet le dératiseur et le professeur Sertakian tentent de s’organiser face au chaos. Car partout dans la ville et dans le monde, des émeutes éclatent, des milices se mettent en place et les êtres humains se retrouvent impuissants face à leurs prédateurs, les vampires, pour qui ils ne sont rien d’autre qu’une source de nourriture.
Ephraïm saura-t-il protéger Zach de sa mère qui, devenue vampire, veut à tout prix récupérer sa progéniture ? Pourra-t-il, à l’aide de ses amis, déjouer le plan diabolique du Maître qui menace de mettre fin à l’humanité ?
J’aime les vampires depuis longtemps, je me souviens encore des vieilles images cinématographiques de Nosferatu… En général, ils sont effrayants mais effrayants de séduction, à l’instar de Lestat, héros des Chroniques des Vampires d’Anne Rice (j’adore cette saga) ou de Jean-Claude dans les Aventures d’Anita Blake ou encore Bill et Eric de La Communauté du Sud. Mais quelquefois, les vampires de mes lectures sont tout simplement effrayants, comme ceux de Vampire Story ou ici dans La chute, la suite de La lignée.
Or, si La lignée laissait à penser que les strigoïs n’étaient qu’une sorte d’épidémie, La chute nous en donne un aperçu plus subtil, plus nuancé, mais aussi plus machiavélique. J’avoue que, déconcertée par la construction du roman au début -alternance de flash-backs, extraits de blogs, journal intime et narration- j’ai failli abandonner le livre, moins scénaristique que La lignée.
Néanmoins, Guillermo del Toro et Chuck Hogan ont su renouveler mon intérêt à chaque fois, en distillant des informations partielles alléchantes, et en faisant monter la tension. J’en suis venue à apprécier ce qui me perturbait au départ ! Car chaque personnage se dévoile un peu plus, et gagne en consistance, un point non négligeable ! Résultat : on s’achemine vers un roman de plus en plus visuel et en même temps, plus fouillé, plus travaillé… Si La lignée est l’ouverture prometteuse de la trilogie des deux auteurs, La chute en est le tome apocalyptique, se terminant en point d’interrogation qui ne peut donner qu’inciter à lire le troisième et dernier tome dès sa sortie !
Bref : un deuxième opus à l’intérêt sans cesse renouvelé, où chacun peut y trouver son compte entre action et mythologie, entre pensée et émotion, et qui n’est pas la copie conforme « scénaristiquement » parlant du premier tome.
Le petit plus : il est question d’une série télé… verra-t-elle le jour ?
je note…pour plus tard
t’as bien raison, sister !
Je l’ai emprunté et je le commence maintenant. D’ailleurs, j’y cours surtout après avoir lu ton avis