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Archives pour janvier 2011


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La Caverne, de Marina et Sergueï Diatchenko

la caverne datchenko

La Caverne : un lieu mystérieux, inquiétant et fascinant. Un monde de rêve qui ressemble étrangement au nôtre. Un univers parallèle où, comme dans la vie réelle, prédateurs et victimes s’affrontent. Jusqu’à la mort. Le roman de Marina et Sergueï Diatchenko, chef-d’œuvre du fantastique russe, véritable phénomène d’édition dans les pays de l’Est, nous confronte, au fil d’une intrigue vertigineuse, à des questions essentielles sur la violence, l’amour et la nature humaine.

 

Par le biais de sa 4ème de couverture, La Caverne me semblait si alléchante que j’en attendais probablement beaucoup, trop même pour finalement m’y perdre et en être déçue.

 

L’histoire en elle-même est prometteuse, les personnages attirants, et bien dessinés par les auteurs… Las ! On se perd dans la narration, non pas tant dans l’alternance entre le jour et la nuit, le réel et la Caverne -d’ailleurs si systématique que ça en devient routinier et ennuyeux- mais parce que lorsqu’ils commencent à se fondre l’un dans l’autre, on ne sait plus où se situe la frontière, si frontière il y a et que l’intrigue n’y gagne pas grand-chose.

 

La multitude des protagonistes dès l’abord, tout comme l’univers posé là comme une évidence avec ses arcanes du pouvoir et son organisation sociale ou ce lieu mystérieux qu’est la Caverne (où apparemment à part être animal -proie ou prédateur- et se nourrir, il n’y a pas beaucoup d’intérêt à s’y rendre en songe)  qui ne se dévoilera jamais vraiment, rendent la compréhension légèrement ardue. Voici donc une lecture qui mérite concentration et qui, en même temps, a le don de vous égarer, tout en se traînant en longueur. Difficile donc de s’y retrouver, d’adhérer totalement et plonger dans ce(s) monde(s) inventés par le couple Diatchenko.

 

Bref : Malgré une belle plume, Marina et Sergueï Diatchenko ont écrit un roman fantastique assez hermétique et une action un peu lente et répétitive, alors que le propos de départ en était fort intéressant.

 

Le petit plus : Une couverture magnifique, mais qui ne suffit pas malheureusement à compenser le peu de plaisir que j’ai eu à cette lecture.

 

Merci qui ? Merci à Livraddict et au Livre de Poche pour ce partenariat, qui m’a tout de même permis d’avoir un aperçu de la littérature ukrainienne.

 

livraddict small  livre de poche logo

 20/50tour du monde

 

 

Alphabetville, de Stephen T. Johnson

alphabetville

En ville, les lettres de l’alphabet sont parfois dissimulées là où on s’y attend le moins : un feu tricolore se transforme soudain en E, un G apparaît dans un réverbère, le K surgit d’un assemblage de câbles électriques. Et bientôt tout l’ordinaire de la ville devient extraordinaire. Jusqu’aux illustrations mêmes de ce livre. Photos ou peintures ? A chacun de regarder avec soin cet album qui a obtenu la Caldecott Honor Medal 1996, l’une des plus hautes distinctions américaines du livre pour la jeunesse. Cet album donne l’occasion aux enfants et adultes lecteurs de poser un regard neuf et amusé sur leur environnement quotidien. Il invite à discerner la beauté cachée des choses par delà le banal et les sombres aspects de la ville.


Que dire de plus que la présentation de l’éditeur ? Mes enfants ont adoré cet album, chercher dans chaque page la lettre dont il est question… Ce qui est intéressant, c’est qu’on voit la construction de la lettre. Je veux dire qu’au-delà du ludique, graphiquement c’est d’un haut intérêt, pour l’éveil des sens, de la curiosité mais aussi pour l’apprentissage de la lecture et de l’écriture.

 

Les illustrations sont magnifiques, avec un côté très américain bien sûr amené par l’architecture… mais en même temps, on découvre différents types d’environnement et c’est une vraie ouverture sur l’urbain, ainsi que sur le land-art.

 

Je rajouterais seulement que Violette, 5 ans, un peu après la lecture (et la relecture, et la re-relecture d’Alphabetville -elle l’a beaucoup manipulé), a trouvé la lettre A dans la passerelle qui mène de chez nous au Centre Commercial : il faut absolument que nous la prenions en photo et que je vous la mette ici !). Jacinthe, petit garçon de presque 4 ans, y a vu, de son côté, des triangles : eh oui, les ptits mecs sont plus branchés par l’espace et la géométrie que les louloutes !

 

Bref : Un magnifique album, très ludique, mais aussi très pédagogique…

 

Le petit plus : Il a servi et sert encore à de nombreux enseignants pour construire des abécédaires avec leurs élèves de CP/CE1… Je vais pour ma part m’en inspirer pour fabriquer un livre de géométrie !

 

alphabetville extrait

 

17/24 je lis des albums 

 

 

La Communauté du Sud # 9 : Bel et bien mort, de Charlaine Harris

bel et bien mort charlaine harris

Dans ce 9e opus, Sookie doit faire face au meurtre horrible d’une Panthère-garou, aux questions indiscrètes du FBI après l’explosion à la Convention des vampires et se retrouve prise pour cible par différentes factions Faes. La vie n’est décidément pas de tout repos à Bon Temps !

 

Voilà un tome que j’ai beaucoup aimé, sûrement d’ailleurs celui que j’ai préféré jusqu’ici. L’atmosphère devient carrément glauque, sombre à Bon Temps ; le danger rôde. Seul l’humour de Sookie allège cet opus, ça et un joli moment de romance épicé de sexe (léger, plus léger en tout cas que chez Anita Blake dans Narcisse enchaîné par exemple !).

 

Sookie est plus femme, plus à même de savoir ce qu’elle veut ; elle a franchi dans Pire que la mort les étapes qui ont fait d’elle une personne plus sûre d’elle-même, qui s’assume et assume son passé, ses choix.  Alors, certes, il y a des moments difficiles, mais que Charlaine Harris traite avec délicatesse, la mort est très présente (le roman porte bien son titre !), et des personnages disparaissent, notamment l’un de mes préférés parce que l’un des plus extravagants de la série… 

 

Bref : Un bon moment où l’ambiance plus noire qu’a donné Charlaine Harris à ce Bel et bien mort apporte à la saga de La Communauté du Sud plus de poids qu’un divertissement gentillet.

 

Le petit plus : Je suis tombée sur la rediffusion de la Saison 1 de True Blood sur la TNT et j’ai plutôt passé un bon moment une nuit sympa (oui, c’était toute la nuit !). Un seul regret : Le « Eric Nordman » de la série m’a semblé bien moins craquant que celui des romans emoticone. Mais le générique à lui seul est un petit bijou du genre… et je n’ai qu’une envie : voir la suite !

 

true blood saison 1

 

 

La mort, entre autres, de Philipp Kerr

la mort entre autres philipp kerr

1949. Munich rasée par les bombardements et occupée par les Américains se reconstruit lentement. Bernie Gunther aussi : redevenu détective privé, il vit une passe difficile. Sa femme meurt, il a peu d’argent et surtout, il craint que le matricule SS dont il garde la trace sous le bras ne lui joue de sales tours. Une cliente affriolante lui demande de vérifier que son mari est bien mort, et le voici embarqué dans une aventure qui le dépasse. Tel Phil Marlowe, et en dépit de son cynisme, Gunther est une proie facile pour les femmes fatales. L’Allemagne d’après-guerre reste le miroir de toutes les facettes du Mal et le vrai problème pour Gunther est bientôt de sauver sa peau en essayant de sauver les apparences de la morale.

 

J’ai retrouvé avec grand plaisir Bernie Gunther, le héros de La Trilogie Berlinoise. On est en 1949, l’Allemagne est occupée par les quatre grandes puissances alliées, et il ne fait pas bon être un ancien SS, même au sein de son propre camp… Bernie, un peu rouillé, va reprendre le collier et se retrouver à chercher des nazis disparus -après les juifs de La Trilogie Berlinoise !- ce qui ne lui plaît guère.

 

Une série d’épreuves, de rencontres plus surprenantes les unes que les autres, de mensonges, de mystifications (n’oublions pas, en 49, nombre de nazis sont recherchés et poursuivis) l’attendent tout au long de cet excellent roman noir qui bénéficie d’une trame historique très bien documentée et passionnante -chapeau bas, M. Kerr !

 

Heureusement, Bernie garde son sens de l’humour, sa causticité, son sens de la répartie, et nous permet de respirer un peu dans cette atmosphère lourde, faite de peurs, de maladies, de défaite… A l’image de nombreux allemands, Gunther a du mal à encaisser dès le départ les atrocités commises au nom de la guerre, de la race aryenne soi-disant supérieure. Mais il a pour lui l’avantage (oh ! ironie…) d’avoir connu les camps et des êtres capables de tout dans le précédent opus. Résultat : même s’il veut croire à l’humanité, c’est son expérience de celle-ci qui le mènera vers la vérité.

 

Car Bernie, tout comme nous, est baladé du début à la fin de La mort, entre autres, un peu comme ce peuple allemand qui n’est plus maître de lui-même chez lui, pour qui d’autres décident sans qu’il ait vraiment son mot à dire. Kerr a encore su écrire un très bon polar, avec des personnages subtils, certains historiquement connus, d’autres moins, et d’autres encore totalement imaginaires. L’auteur sait mêler la réalité à la fiction, pour notre plus grand plaisir, à la fois culturel et littéraire.

 

Bref : une suite de La Trilogie Berlinoise qui tient toutes ses promesses !

 

Le petit plus : une fin en forme de cliffhanger qui donne envie de se précipiter sur  Une douce flamme, pour continuer à vivre les aventures du détective privé.

 

une douce flamme

 

 

La Maison de la Nuit #1 : Marquée, de P.C Cast et Krtistin Cast

maison de la nuit marquée

Entrez dans la Maison de la Nuit à vos risques et périls.
Dans un monde qui pourrait être le nôtre vit Zoey Redbird, une adolescente presque comme les autres…
Un soir après les cours, un jeune homme inquiétant s’approche d’elle. Soudain, il la désigne du doigt et lui dit : « Zoey, ta mort sera ta renaissance, ton destin t’attend à la Maison de la Nuit ». a ces mots, une marque mystérieuse apparaît sur son front. Zoey est terrifiée mais – elle le sait – elle doit intégrer le pensionnat où sont formés les futurs vampires, pour y réussir sa Transformation ou… mourir.

 

Tombée dessus par hasard à la médiathèque, j’ai lu ce livre par pure curiosité… Sympathique, sans plus, je pourrais dire. Le mythe du vampire y est complètement revisité, et n’a pas déclenché une totale adhésion chez moi, même si j’ai trouvé cette idée de culte à une déesse de la Lune assez originale.

 

Le roman est trop « ado » pour moi, je pense -et pourtant je suis habituée aux lectures jeunesse. On y retrouve de plus à peu de choses près le même schéma que dans Harry Potter, avec cette Maison de la Nuit en sorte de Poudlard à la sauce vampirique ; ça m’a dérangée, cette impression de déjà-vu ! Le style est simple, pas de trait de génie, et l’on sent bien que le livre a été écrit par une mère et sa fille (sympa sur le principe). Néanmoins, je pense qu’il peut satisfaire de plus jeunes lecteurs que moi, qui ai préféré la saga Harry Potter bien plus mature à mon sens, ou pour parler créatures sanguinaires d’autres romans classés horreur ou bit-lit -j’ai un peu de mal à considérer le roman de PC et Kristin Cast comme appartenant à cette dernière catégorie !

 

Bref : une lecture un peu trop adolescente à mon goût, même s’il y a de bonnes trouvailles, avec un arrière-goût de Poudlard…

 

Le petit plus : Il y a bien sûr une suite, pour ceux que ça intéresserait, mais je ne me jetterai pas dessus !

 

 


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Lecture en cours

vertige franck thilliez

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