Dans le Désert des Pluies, les serpents géants se sont enfermés dans leurs cocons pour se transformer en dragons. Mais trop affaiblis, ils donnent des créatures difformes et incapables de survivre sans l’aide des humains…
Les cités des Anciens est la suite des Aventuriers de la Mer et de L’Assassin Royal. C’est une vraie réussite, le récit se focalisant cette fois-ci sur les dragons et l’intérêt que leur portent les différents personnages qu’on rencontrent dans le roman. On retrouve certes Althéa et Selden, mais brièvement, de nouveaux protagonistes faisant leur apparition.
Comme à son habitude, Robin Hobb a le chic pour nous faire partager décors, ambiances et nous attacher à ses héros. On suit les parcours des uns et des autres en parallèle, jusqu’à ce qu’on imagine être leur rencontre à tous dans le prochain volume, Les Eaux acides. Femmes et hommes se révèlent fascinants, tous différents, et on sent bien que chacun d’entre eux va avoir un rapport particulier avec les dragons.
En filigrane, l’auteur commence chaque chapitre par un échange de courrier entre les Déserts des Pluies et Terrilville, ce qui permet d’avoir un aperçu de la politique adoptée concernant les dragonneaux mais aussi les rapports avec Chalcède, avec qui une paix précaire est maintenue. Le retour des animaux fantastiques entraînent non seulement ennuis, responsabilités mais aussi envies, intérêt scientifique, peurs, dégoûts… La palette est étendue, et permet de visiter tous les champs du possible.
L’écriture de Robin Hobb est toujours aussi efficace, j’ai dévoré ce premier tome en à peine 4 heures ! C’était passionnant, l’intérêt du lecteur est avivé à chaque fois, et l’alternance des récits offre un renouveau à chaque fois.
Bref : un vrai plaisir de remonger dans l’univers de cette grande saga !
Le petit plus : vite, vite, il faut que je me procure la suite, Les Eaux acides….
Place aux lecteurs