La veille de Noël, l’inspecteur Moore est trouvé sans vie dans un motel de Los Angeles. Arrivé sur les lieux, son collègue Harry Bosch se fait virer par ses patrons : c’est un suicide, point final. Furieux, Bosch enquête en douce et comprend que Moore était lié à un trafic de black ice, une drogue nouvelle qui fait des ravages en Californie. Plus troublant, dans la voiture de Moore il découvre un mot qui lui est clairement destiné. Entre les deux hommes, un étrange dialogue se noue, d’outre-tombe au début, jusqu’au jour où on décèle une mouche dans le corps d’un travailleur mexicain jeté à la décharge publique…
Ok, ok ! Je suis accro à Harry Bosch !! Que voulez-vous ? Personnage typiquement pour moi : bougon, brillant, rebelle à toute forme de hiérarchie, aimant le jazz, solitaire, portant de plus le nom d’un de mes peintres préférés, bref : l’homme idéal. De plus, c’est un acharné, qui sait poser les bonnes questions ou poser celles que les autres ne posent pas. Un consciencieux, irrévérencieux, et qui ne laisse jamais rien passer…
Cette fois-ci, seul contre tous quasiment -I’m a poor lonesome cowboy-, il mettra les pieds dans le plat, balançant un direct dans la fourmilière. J’ai suivi ses pérégrinations laborieuses, mais lumineuses, talonnée par le désir -le sien et le mien- de connaître le fin mot de cette histoire sur fond de trafic de drogue et piste sanglante.
Chez Connelly, le passé rattrappe toujours les personnages, et en premier lieu, Bosch. Je n’ai encore pas été déçue cette fois-ci.
Bref : un bon roman qui remue les méninges et qu’on repose repue…
Le petit plus : euh, j’ai beau avoir eu mon content, j’en redemande encore !
Jérôme Bosch, Le jugement dernier
Place aux lecteurs