Archives pour juin 2010

Lumière morte, de Michael Connelly

lumière morte

Harry Bosch a pris sa retraite. Mais une chose est sûre : il élucidera le meurtre d’Angella Benton, jeune assistante de production tuée quelques jours avant le braquage sanglant d’un studio d’Hollywood. Même si, dès le départ,  » on  » lui ordonne de renoncer…

 

Ne cherchez pas ! En ce moment, c’est ma période thriller/policier… Il ne me fallait rien de moins qu’une aventure de Harry Bosch pour me remettre de People or not people !

 

J’avais déjà lu Deuil interdit où Harry Bosch revenait après sa retraite de la police… celui-ci se déroule juste quand il a pris celle-ci, et qu’il se replonge dans un dossier qui l’a marqué. Oui, je sais, bizarre de ne pas lire dans l’ordre chronologique mais il faut dire que j’achète mes bouquins au fur et à mesure que je les trouve d’occasion ! Mais ce n’est pas gênant, chaque roman pouvant se lire indépendamment les uns des autres…

 

Ceci établi, j’ai bien aimé ce livre. J’ai pourtant lu ici ou là que ce n’était pas un des meilleurs de Connelly, mais moi, j’ai apprécié. Apprécié que Harry nous raconte sa retraite, sa quête pour la vérité, parce que le cadavre d’Angela Benton le hante, sa solitude d’homme divorcé toujours amoureux, et son désir d’aller au bout coûte que coûte. Mais aussi, m’a bien plu le temps pris pour mener les choses à leur terme, tout est très bien amené… On arrive au dénouement sans s’en rendre compte, surpris  de la découverte -pardon, des découvertes !- que nous offre l’auteur à la fin.

 

Les personnages sont toujours très bien croqués, surtout l’ex-inspecteur du LAPD, qui découvre toute la difficulté de ne plus avoir d’insigne, plus de voiture  de service, plus de coéquipier, et d’être légèrement à la « ramasse » sur les nouvelles technologies ! C’est l’occasion aussi de plonger un peu plus dans les arcanes du FBI, devenu aussi parano que toute la société américaine de cet après 11 septembre 2001. Connelly en profite pour dénoncer les dérives de l’ultra-sécuritaire-anti-terrorisme…

 

Bref, un opus intéressant, un vrai roman noir qui me confirme mon goût pour cet écrivain.

 

Le petit plus :  Il m’en reste encore pas mal à lire, peu dans ma PAL, mais de quoi alimenter allégrement ma LAL sans complexe !

 

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People or not people, de Lauren Weisberger

people or not people

Ca se passe à New York, qui n’est qu’une fête perpétuelle, comme chacun sait. Chacun, sauf la malheureuse Bettina – Beth pour les intimes –, qui travaille 28 heures par jour pour une banque d’investissement. Pauvre Beth, dont l’univers affectif se résume à un yorkshire hypoallergénique, un oncle journaliste et une amie fiancée ! Heureusement, par la double grâce d’une démission et d’un piston, la voilà précipitée dans le monde féerique et frénétique des relations publiques. Adieu tailleurs stricts, dîners solitaires, sorties entre amis ! Bonjours tenues affriolantes, grands restaurants et mégafêtes de promotion ! Mais notre Candide montée sur talons aiguilles le comprendra assez vite, tout n’est pas si rose dans ce milieu où les visages amicaux dissimulent des chroniqueurs malintentionnés, des confrères cultivant l’art du planter de poignard dans le dos ou des playboys inconsistants (dans tous les sens du terme). Ouf, il y a aussi Sammy, videur apollonien, qui sous ses airs bourrus cache peut-être un authentique prince charmant…

 

Il est clair que si je n’avais pas été défiée par Bookine dans le cadre du Défi des Lectures qu’on ne s’imaginerait pas lire, jamais je n’aurais lu ce bouquin. Tout d’abord, parce que j’ai eu ma période Harlequin quand j’étais ado et que je sais quoi trouver dans ce genre de roman, période avec laquelle j’en ai terminé, et ensuite parce que j’ai vu le film Le diable s’habille en Prada, adapté du livre éponyme de Lauren Weisberger. Divertissant tout juste, mais bien trop « girly » pour moi. Ce n’est pas la couverture rose tagada de People or not people qui allait me donner plus envie que ça !

 

Alors, qu’en dire ? Eh bien, j’ai retrouvé le schéma du premier roman de Lauren Weisberger : une fille débarque dans un milieu qui n’est pas le sien, elle est totalement en décalage (ne s’habille pas comme il faut, ne connait pas les personnes qu’il faut, etc) , mais finit par faire n’importe quoi pour satisfaire son employeur. Après la mode, bienvenue dans le monde des people ! Se greffe par là-dessus forcément une histoire d’amour compliquée… Ah, chick-lit quand tu nous tiens !!

 

Ce n’est pas plus divertissant que ça -j’ai failli abandonner plusieurs fois, tant tout est prévisible : amours, espions au travail, sexualité des uns et des autres, etc-, ça se lit facilement, même si j’ai sauté des passages parce que les histoires d’organisation de parties plus déjantées les unes que les autres pour des célébrités (que je ne connais pas plus que l’héroïne), ça devient lassant… et ce n’est même pas torride ! emoticone

 

Le seul truc sympa, c’est le club de lecture… ou plutôt le fait que l’auteur fait faire un coming out à Beth concernant la lecture de… Harlequin ! Bref, de quoi nous faire déculpabiliser de lire People or not people. Elle a tout prévu, elle est maline, Lauren Weisberger, non ?

 

Bref, un roman passable qui suit les principes du genre… et qui ne me donne pas envie de retenter l’expérience !

 

Le petit plus : euh… j’ai validé le premier des deux livres du Défi, ne me reste plus maintenant que les Mémoires de Jean Monnet, et à mon avis, ça va être une autre histoire !!

 

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Un petit coup de pub…

 

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Train d’enfer pour Ange rouge, de Franck Thilliez

train d'enfer pour ange rouge

Un cadavre en morceaux artistiquement répartis est retrouvé aux environs de Paris. La victime a été décapitée et son corps martyrisé a fait l’objet d’une mise en scène défiant l’imagination. Le commissaire Franck Sharko est dépêché sur les lieux. Les ténèbres, il connaît : sa femme a disparu depuis six mois. Aucun signe de vie, aucune demande de rançon. Et cette nouvelle affaire, en réveillant le flic qui dormait en lui, va l’emmener au cœur de la nuit, loin, beaucoup trop loin…  

 

Sentiments mitigés lorsque je me referme ce premier roman de Franck Thilliez. J’ai été agréablement surprise par le style de l’auteur, qu’on peut presque rapprocher de celui de Fred Vargas (découvert dans Pars vite et reviens tard), dans le sens où on sent une vraie qualité littéraire.

 

« A bien y réfléchir, quand je me surprenais à espérer que le cadavre apporterait un point final à mes propres tourments par ses révélations, je ne valais pas mieux que le pire des criminels… »

 

Par exemple, le passage de l’autopsie, où se succèdent en parallèle les pensées du policier face à celle-ci et les principes très cliniques de cet examen post-mortem, m’ a énormément plu. A contrario, Thilliez me semble peu à l’aise dès qu’il met des mots dans la bouche de ses personnages :

 

« Je… Je veux voir ce que contiennent ces CD… Je… Laissez-moi voir… J’en ai le droit. C’est mon mari, et je l’aime ! »

 

Bon, d’accord, celui-ci est certainement le pire du livre, à l’image de la lettre du serial killer, tous deux très peu crédibles selon moi. Mais l’écrivain sait tailler des costumes sur mesure à ses personnages, on échappe la plupart du temps aux grosses caricatures ; il sait également créer des ambiances. Brrrrrrr, les scènes de crimes, l’autopsie ! Âmes sensibles s’abstenir, estomacs accrochez-vous !!!!

 

Quant à l’intrigue, quelques grosses ficelles m’ont vite dévoilé le Grand Méchant de l’histoire. En même temps, assez paradoxalement, j’ai pris plaisir à découvrir les tenants et les aboutissants de celle-ci. Certainement parce que Thilliez a le sens du rythme, alternant action et réflexion, mêlant intimement la vie privée des protagonistes et l’enquête en cours, et faisant monter la tension au fur et à mesure comme une jolie machine à vapeur… on comprend le titre Train d’enfer pour Ange rouge de plusieurs façons, croyez-moi ! En outre, ce thriller est bien documenté, et cet aspect permet de s’immerger encore un peu plus dans la lecture.

 

Bref, malgré quelques défauts, je n’ai pas pu lâcher ce livre, dont je regrette peut-être l’épilogue (en même temps, il sent légèrement le cliffhanger !?).

 

Le petit plus : D’autres romans de Thilliez m’attendant dans ma PAL, dont j’ai lu qu’ils étaient meilleurs, Train d’enfer pour Ange rouge étant un premier roman assez prometteur, à mon humble avis.

 

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Dans les bois, de Harlan Coben

dans les bois

Eté 1985, New Jersey. Paul Copeland est animateur d’un camp de vacances à la lisière des bois. Une nuit, il abandonne quelques heures son poste. Quatre jeunes en profitent pour s’éclipser, dont sa sœur, Camille. On ne les reverra plus. Seuls deux corps seront retrouvés. On attribuera leur mort à un tueur en série qui sévissait dans la région. Vingt ans plus tard. Paul est devenu procureur. Alors qu’il plaide dans une affaire de viol, il est appelé à identifier un corps. Stupéfait, il reconnaît formellement Gil ferez, un des disparus. Pourquoi les parents de Gil s’obstinent-ils à nier son identité? Et si Gil a été en vie tout ce temps, se pourrait-il que Camille le soit aujourd’hui? Bien décidé à faire la lumière sur le drame qui n’a jamais cessé de le ronger, Paul va replonger dans les souvenirs de cette terrible nuit…  

 

Ca faisait longtemps que je n’avais pas lu un roman de Harlan Coben, après une grosse cure… Il faut dire que j’avais adoré Ne le dis à personne, lu après le film de Guillaume Canet (film qui m’a réconcilié avec ce jeune homme que je ne supportais pas jusqu’alors, et que je recommande chaudement).Et là, hop ! il dormait tranquillement dans ma PAL, et après avoir lu Un tueur si proche d’Ann Rule, j’avais envie de me frotter à nouveau à un thriller… histoire de moins flipper ? emoticone

 

Autant vous le dire tout de suite, j’ai passé un bon moment avec Dans les bois. Harlan Coben a écrit là encore un thriller bien efficace, qui a le chic de nous embarquer, de nous balader à droite,  à gauche, sur diverses pistes, avec comme d’habitude des personnages hantés par leur passé.

 

Ce que j’aime chez Coben, en dehors d’une intrigue bien ficelée, ce sont justement ses personnages : tout en nuances, avec des parts d’ombre très humaines, des petites lâchetés, des grains de folie. La vérité se fait jour petit à petit, de façon plutôt jouissive pour le lecteur. Tout s’emboîte parfaitement, un vrai puzzle où chaque élément -protagonistes, scénario- trouve sa place au fur et à mesure. L’écriture de Harlan Coben n’a rien de révolutionnaire, mais glisse, fluide, et efficace… ça se lit vite, porté par une histoire à laquelle on se prend très rapidement.

 

Bref, un bon moment de lecture, avec un serial killer mais où vous ne trouverez pas de scènes gores.

 

Le petit plus : le livre est rythmé par la musique qu’écoutent les différents acteurs de ce roman à suspens… de quoi se constituer une play-list pour ceux qui ont envie, et pourquoi pas d’écouter les morceaux tout en lisant pour partager encore plus leurs états d’esprit !

 

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vertige franck thilliez

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