Harry Bosch a pris sa retraite. Mais une chose est sûre : il élucidera le meurtre d’Angella Benton, jeune assistante de production tuée quelques jours avant le braquage sanglant d’un studio d’Hollywood. Même si, dès le départ, » on » lui ordonne de renoncer…
Ne cherchez pas ! En ce moment, c’est ma période thriller/policier… Il ne me fallait rien de moins qu’une aventure de Harry Bosch pour me remettre de People or not people !
J’avais déjà lu Deuil interdit où Harry Bosch revenait après sa retraite de la police… celui-ci se déroule juste quand il a pris celle-ci, et qu’il se replonge dans un dossier qui l’a marqué. Oui, je sais, bizarre de ne pas lire dans l’ordre chronologique mais il faut dire que j’achète mes bouquins au fur et à mesure que je les trouve d’occasion ! Mais ce n’est pas gênant, chaque roman pouvant se lire indépendamment les uns des autres…
Ceci établi, j’ai bien aimé ce livre. J’ai pourtant lu ici ou là que ce n’était pas un des meilleurs de Connelly, mais moi, j’ai apprécié. Apprécié que Harry nous raconte sa retraite, sa quête pour la vérité, parce que le cadavre d’Angela Benton le hante, sa solitude d’homme divorcé toujours amoureux, et son désir d’aller au bout coûte que coûte. Mais aussi, m’a bien plu le temps pris pour mener les choses à leur terme, tout est très bien amené… On arrive au dénouement sans s’en rendre compte, surpris de la découverte -pardon, des découvertes !- que nous offre l’auteur à la fin.
Les personnages sont toujours très bien croqués, surtout l’ex-inspecteur du LAPD, qui découvre toute la difficulté de ne plus avoir d’insigne, plus de voiture de service, plus de coéquipier, et d’être légèrement à la « ramasse » sur les nouvelles technologies ! C’est l’occasion aussi de plonger un peu plus dans les arcanes du FBI, devenu aussi parano que toute la société américaine de cet après 11 septembre 2001. Connelly en profite pour dénoncer les dérives de l’ultra-sécuritaire-anti-terrorisme…
Bref, un opus intéressant, un vrai roman noir qui me confirme mon goût pour cet écrivain.
Le petit plus : Il m’en reste encore pas mal à lire, peu dans ma PAL, mais de quoi alimenter allégrement ma LAL sans complexe !
9/65
Place aux lecteurs