Archives pour mai 2010

Swap Kawaï, le grand jour !

swap kawaï

Les instructions étaient claires, et on était 16 à s’être lancés dans cette sympathique aventure qu’est le swap, ici Kawaï et organisé de main de maître par Celsmoon et Emmyne :

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Vous serez en binôme.

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Votre colis devra contenir

2 mangas

1 dvd de film d’animation japonaise

1 surprise Kawaï

1 douceur gourmande

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A l’heure actuelle, ma binôme Ana ne donne pas signe de vie, ni à moi, ni aux organisatrices pas plus que sur d’autres swaps sur lesquels elle s’était engagée… D’un commun accord avec les GO du Swap Kawaï, nous laissons encore à Ana jusqu’au 7 juin pour se manifester, les aleas de la vie étant ce qu’ils sont, et ne pouvant présumer de rien… (*mode : on croise les doigts*).

Bref, je ne peux donc vous montrer le colis qui m’était destiné, n’ayant à ce jour rien reçu… Par contre, je vous invite à aller sur les blogs des autres participantes pour admirer les superbes colis (pour cela, cliquez sur le logo du swap !). C’est vraiment un swap réussi !

 

 

L’Epouvantail, de Michael Connelly

l'épouvantail

Viré du L.A. Times, le journaliste Jack McEvoy hésite entre le dégoût et la rage. Mais c’est la fierté qui finalement l’emporte : dans les quinze jours qu’il lui reste, il compte mener une enquête qui lui vaudra ? excusez du peu – le prix Pulitzer. Et les pontes de la direction n’auront plus que leurs yeux pour pleurer.

 

Son temps est compté, et a priori l’histoire d’Alonzo Winslow, un dealer meurtrier de 16 ans, n’a rien de prometteur : le gamin a avoué. Mais dans des conditions pour le moins douteuses…

 

J’étais très impatiente de retrouver Jack McEvoy, le héros des l’excellent roman Le Poète. On le retrouve ici dans son univers professionnel, où le tout numérique et l’audiovisuel dominent presque totalement les medias et signent la lente agonie de la presse papier. C’est ce monde numérique qui est la cause du licenciement économique de Jack du Los Angeles Times où il travaille depuis des années. Mais, c’est lui aussi qui sert admirablement les sombres desseins d’un serial killer très intelligent, et jusque là passé inaperçu, sur lequel le journaliste va tomber par hasard.

 

 

On suit parallèlement le parcours de McEvoy qui se débat avec son enquête avec pour objectif le prix Pulitzer, sur fond de compétitions entre collègues, medias et autres turpitudes, et celui de Carver, dont on sait tout de suite qu’il est le tueur en série de l’histoire.

 

 

Dans L’Epouvantail, c’est le jeu du chat et de la souris qui importe, entre les méchants et les gentils -car Jack a retrouvé Rachel Walling, l’agent spécial du FBI dont il était tombé amoureux dans Le Poète, et qu’on avait pu croiser aux côtés de Harry Bosch dans Echo Park. C’est intelligence contre intelligence, tueur contre profiler et scribouillard ; une partie où la balance semble pencher d’un côté puis de l’autre perpétuellement, et où plane l’ombre du Poète… Le livre qu’a écrit McEvoy à la suite de cette affaire est un des livres de chevet du tueur en série !

 

 

Connelly fait de l’habileté féroce de Carver, face à un journaliste dépassé par la technologie -celle-là même qui lui a fait un siège éjectable sur mesure-, une des caractéristiques bien connue des amateurs de romans où sévissent ces êtres si mystérieux, ces psychopathes de masse, dont on pourrait pour le coup se lasser. Heureusement, l’auteur a su éviter l’écueil de personnages manichéens ; d’ailleurs il n’épargne nullement ni le journaliste, ni l’ancienne profileuse, pas plus que l’épouvantail, piégé par le détail qui tue…

 

 

Bref, un policier bien ficelé, certes plutôt classique, mais intéressant de par son aspect sociétal, qui évite assez habilement la psychologie de bazar… Un moment de lecture sympathique, mais qui n’est pas à la hauteur des précédentes aventures de Jack McEvoy, dans Le Poète.

 

 

Le petit plus : A genoux, où Rachel Walling est « enfin » seule, se trouve dans ma PAL : à suivre !

 

Le petit plus du plus : Place est faite ici à une héroïne amoureuse, mais pas soumise, qui affronte courageusement chaque épreuve qui se présente à elle, prenant ses responsabilités sans plonger en catatonie : elle préfère prendre du bon temps à la place, sans se lamenter ! Vous avez bien compris à qui je la compare ? Non ? Alors, regardez le petit logo à la fin de mon billet !

 

 

Merci qui ? Merci à Babelio, dans le cadre de son opération Masse Critique, et aux éditions du Seuil pour m’avoir donné la possibilité de lire ce dernier opus de Michael Connelly.

 

L\'épouvantail par Michael Connelly

L’épouvantail

L\'épouvantail

Michael Connelly

Critiques et infos sur Babelio.com 

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# 8 challenge héroïne  1/2

 

Chat sauvage en chute libre, de Mudrooroo

chat sauvage en chute libre

Australie, dans les années 1960. En pleine vague de contre-culture, sur fond de jazz et d’existentialisme, un jeune métis aborigène sort de prison. Sa courte errance de citoyen libre dans la ville lui fera découvrir les multiples barrières entre lui et les Blancs, lui et les Aborigènes, lui et une société dans laquelle il ne trouve pas ses repères. S’ensuit un parcours initiatique entre déchéance urbaine et retour à la brutalité du bush.

 

 

 

Quand j’ai postulé pour ce partenariat sur Blog-o-Book, je ne savais pas grand-chose de l’auteur, mais le fait que cet histoire parle d’un métis aborigène m’attirait énormément. J’ai donc été très heureuse d’être sélectionnée (d’autant que j’étais en mesure de le lire pour le Challenge Destination Australie d’Evertkhorus) et maintenant que je l’ai lu, je me rends compte de la chance que j’ai eu… J’ai adoré ce livre !

 

 Tout d’abord, autant situer les choses : c’est le premier roman écrit par un aborigène australien, Mudrooroo alors sous le pseudo de Colin Johnson, en 1965, et il est traduit pour la première fois en France chez Asphalte. C’est tout simplement puissant. Fait d’allers et retours entre le présent -c’est le jeune homme qui raconte- et le passé -où il devient simplement « il », comme un spectateur de son histoire-, et servi par une écriture percutante, une langue très belle, Chat sauvage en chute libre est un roman sur l’indifférence. Celle qu’un jeune métis s’efforce d’atteindre, pour échapper à sa vie.

 

Car, dans une Australie où les Aborigènes n’ont pas le  le statut de citoyen et donc encore moins le droit de vote, où ils vivent dans des réserves, il n’y a pas beaucoup de choix quand on n’est pas Blanc : l’alcool, la déchéance, la délinquance, la prison, ou alors renier totalement ses origines, comme a tenté de le faire la mère du héros de ce livre très politique. Jamais on ne saura son nom, à ce garçon de dix-neuf ans qui joue les durs, et qui, très intelligent, essaiera d’aller au-delà des frontières, de gratter la petite lueur d’espoir en lui, pour s’apercevoir qu’il n’en a pas vraiment, pas plus que du désespoir.

 

Mudrooroo rend à la perfection l’Australie des années 60, en dehors de tout consensus ; j’apprendrai plus tard dans la Post-face qu’il inaugure la radicalité concernant l’aboriginalité. Du côté décor, de façon très visuelle et pourtant succinte, on passe de la prison à la ville de Perth, aux plaines céréalières, pour finir dans le bush australien. A chaque fois, on s’y croirait. C’est magnifique, loin des clichés, et pourtant, étrangement familier… Peut-être parce qu’on a tous au fond de nous le souvenir d’odeurs, de lumières et d’obscurités qui nous restent de notre enfance.

 

 Bref, je vous recommande chaudement ce petit bijou, qui ne compte que 165 pages, dont je comprends tout à fait qu’il soit étudié dans les collèges et universités australiens.

 

Un extrait :

Même s’il estime être un homme libre, il est l’un d’entre nous. Peut-être cet homme s’est-il dit un jour qu’il pouvait réformer les prisonniers, les remettre dans le droit chemin, mais je devine aujourd’hui qu’à sa manière, il est aussi perdu que nous tous. Peut-être plus, même. Il avait plus à perdre.

 

 Le petit plus : L’objet livre est très beau, et notamment comporte un rabat sur sa 4ème de couverture avec une playlist concoctée par Mudrooroo lui-même pour cette édition afin d’accompagner la lecture, playlist qu’on trouve sur le site de l’éditeur.

 

Merci qui ? :  Merci à Blog-o-Book et aux éditions Asphalte, que je ne connaissais pas, mais que je vais surveiller  dorénavant, pour l’envoi grâcieux de ce roman qui est un vrai coup de coeur.

 

Blog-O-Book  logo asphalte

 

11/50tour du monde   logo destination austalie

 

 

 

 

Cacou, l’oeuf qui n’en fit qu’à sa tête, de Frédéric Dard et Coralie Gallibour

cacou, l'oeuf qui n'en fit qu'à sa tête

 

Cocotte la poule blanche a pondu deux jolis oeufs, Coco et Cacou. A côté de Coco, l’oeuf modèle, Cacou est vraiment insupportable. Gare à la punition de Coqueton, la méchante fée des basses-cours !

 

 

 

Frédéric Dard, plus connu sous le pseudonyme de San Antonio, avait pondu ce petit album bien sympathique lorsqu’il était jeune journaliste. Trouvé il y a quelques années chez Maxi-Livres (enseigne dont je regrette la disparition car on y trouvait notamment les éditions Taschen et une foule de livres, albums, classiques, à petits prix) pour Coquelicot, il a sévi ce soir auprès des petites Rose et Violette.

 

 

Dans sa préface, Dard nous fait part de sa passion d’enfance pour les gallinacés qui lui a inspiré ce conte pour enfants, commande d’un éditeur. Bien lui en a pris ! Parce que ce conte, drôle et cruel, est vraiment bien fichu : les enfants peuvent facilement s’identifier aux oeufs (eh oui !), la méchante fée est parfaite, et la morale bien simple et facilement compréhensible. Oui, les enfants, il faut écouter sa maman, sinon on risque des ennuis, et des ennuis définitifs ! Certes, on n’est pas dans Le petit chaperon rouge de Perrault, où la fillette finit dans le ventre du loup, sans espoir d’en sortir, mais ce n’est pas mieux. Petite leçon aussi sur le narcissisme, sur les apparences trompeuses…

 

 

Les illustrations de Coralie Gallibour sont bien déjantées, simples et efficaces : pas de double sens, les loulous se repèrent bien et reconnaissent sans problème les personnages. A noter, les fonds des illustrations représentent la « couleur » des oeufs, avec son petit mouchetage, que reprend l’éditeur dans l’habillage de l’album. Certaines phrases du texte sont mises en exergue, en énormes caractères, afin de souligner certains aspects de la narration… A souligner d’ailleurs la qualité de l’édition qui a fait le choix des gros caractères pour un confort de lecture.

 

 

Bref, un album très chouette, qu’on relira certainement (Coquelicot l’a lu de son côté à de nombreuses reprises, quand elle était petite).

 

 

Le petit plus : A l’origine, les illustrations de ce conte étaient signées Saint-Marc, tout comme deux autres ouvrages jeunesse de Frédéric Dard, Des animaux petits et gros pour les enfants et Quelques bêtes parmi celles qu’on appelle sauvages. Coralie Gallibour, de son côté, a illustré plusieurs autres livres pour enfants, dont J’ai froid ! et Gare au Glouton !

 

Le petit moins : Un peu difficile à se procurer en librairie, je crois… Mais brocantes et sites d’occasion vous tendent les bras, si Cacou l’oeuf qui n’en fit qu’à sa tête vous tente !

 

cacou

 

challenge albums 10/24

 

 

 

 

 

 

Challenge Alice au Pays des Merveilles

pop up Alice

 

Mea Culpa !! J’avais totalement oublié de faire un billet pour annoncer ma participation à ce challenge… zut de zut ! Bon, je répare mon oubli. Ce challenge organisé par De.W sur son très joli blog Raconte-moi une histoire, consiste à lire entre 3 à 5 livres autour d’Alice au Pays des Merveilles, jusqu’au 31 décembre. Tous les genres sont acceptés, les livres qui ne reprennent qu’un élément ou personnage de l’histoire  aussi, et les  romans originaux de Lewis Caroll également.

 

Pour ceux que ça tente, les inscriptions sont ouvertes jusqu’à la fin du Challenge.

 

De mon côté, j’ai choisi de lire 5 livres :

 

- Alice au Pays des Merveilles, de Lewis Caroll

- De l’autre côté du miroir, de Lewis Caroll (ces deux romans ayant été gagnés chez Bleue et Violette, que je remercie encore !)

- Tideland, de Mitch Cullin

- Coraline, de Neil Gaiman

et le manga Alice au royaume de coeur

 

Venez nous rejoindre sans hésiter !

 

logo challenge alice

 2/5

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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Lecture en cours

vertige franck thilliez

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