Il paie le prix d’un pacte passé avec le diable… Ghost Rider est-il condamné à arpenter les routes de l’enfer pour l’éternité ? Son salut peut-il venir d’un allié inattendu, un ange tourmenté qui délivrerait le motard infernal de la malédiction ?
J’aime les super-héros, et j’adorais lire X-Men et Spiderman quand j’étais gamine… Mais je ne connaissais le Ghost Rider qu’au travers du film éponyme, avec Nicolas Cage dans le rôle titre, film sympathique au demeurant. Aussi, quand je suis allée à mon supermarché et que je suis tombée sur cette collection des Incontournables de Panini Comics et vu le prix défiant toute concurrence, je n’ai pas résisté, sachant qu’en plus ma Coquelicot aimait lire et découvrir des comics.
Bref, hier soir, petit moment de détente : lire Ghost Rider avant de plonger dans les bras de Morphée. Tout d’abord, je dois préciser (pour les fans, s’il y en a qui viennent me lire, sait-on jamais) qu’il s’agit de la réédition d’une mini-série, par Ennis Garth qui a relancé le héros torturé aux USA. Moi, je ne connaissais pas, alors j’étais vierge de tous préjugés, plutôt dans l’état d’esprit de passer un chouette moment de lecture.
Je ne regrette pas… Le scénario est efficace, cynique ; Ennis Garth, irrévérencieux, nous présente les anges sous un angle inattendu, alors même que Clayton Crain les dessine ailés et en armures, aux yeux aveugles. Le graphisme est très beau, les encrages très soignés et prononcés, l’univers sombre à souhait et tant anges, que démons ou humains, aucune créature n’échappe au trait sans concession de Crain. Encore une fois, comme dans Small Gods, il s’agit d’un dessin réaliste, à la limite de la photographie, aidé en cela des magnifiques couleurs de Luccia Truccone.
J’ai apprécié les personnages, surprenants pour certains, mais tous très réussis. Le Ghost Rider est un naïf, malgré ses pouvoirs. Il a fait une erreur trente ans auparavant, en signant un pacte avec le diable, et estime avoir été abusé (en même temps, quand on signe un tel contrat avec un tel être, retors et maléfique par excellence, il fallait s’y attendre un peu, non ?).
L’aspect mystique de l’intrigue m’a bien plu aussi, le paradis, l’enfer, le tout exploité de manière impertinente et non conventionnelle. Les dialogues sont eux aussi impudents, quelquefois grossiers (mais drôles !!) et servent bien le dessein du scénariste.
Bref, une BD sympathique, où le sombre héros au crâne en feu, créature de l’enfer, nous change un peu des mutants, des extraterrestres ou des justiciers patriotes…
Le petit plus : Coquelicot a d’autres Incontournables (Marvel et Spiderman), nul doute que je les lirai, il y avait longtemps que je n’avais pas lu ce genre et c’est agréable à lire, relevé d’une pointe de nostalgie pour mes jeunes années !
4/12
5/10
Place aux lecteurs