Vaut-il mieux mourir ou condamner l’autre à la mort ? Avant d’en tuer un sur deux, un serial killer torture les couples qu’il séquestre : à eux de décider. Jodie vient de tromper Scott et se sent coupable. De son côté, il recense cinq cents raisons de l’aimer. Ils sont enlevés. L’inspecteur Mercer n’a que quelques heures pour les retrouver avant qu’ils ne craquent. Et vous, que feriez-vous ?
Ah ! Voilà un thriller comme je les aime ! Bien glauque, à la sauce frissons et où, lorsqu’on croit apercevoir le bout du tunnel.. eh bien non ! on est pris au piège, l’auteur nous a bien ferré au bout de son hameçon, et on frétille de peur, d’horreur, d’impatience aussi de mettre fin à nos souffrances -celles causées par le suspens, bien sûr !
Ce roman noir -très noir, sans sucre ni lait- a la qualité supplémentaire de s’interroger sur la nature des serial killers : monstres ? adultes abîmés dans l’enfance ? Mal absolu ? Parsemé des extraits du livre de l’enquêteur vedette de la ville (laquelle ? on ne sait pas… autre qualité ici : ça pourrait se passer n’importe où, ailleurs, chez nous, brrrrr !!!), le récit, dans une écriture efficace et fluide, suit tour à tour les différents personnages qui joueront tous un rôle dans la toile tramée par le mystérieux tueur. Mais pas de problème pour les suivre, l’auteur, sous la forme d’un décompte temporel, nous indique à chaque chapitre à quel protagoniste (finement dessiné) on va s’intéresser. Seul, Mark, tout nouvel inspecteur, raconte son histoire sous le mode du je… Je ou Jeu ?
De plus, ce thriller décline l’amour sous toutes ses formes, et interpelle notre rapport à ce sentiment si irrationnel qu’il en est souvent indéfinissable, comme la vie finalement. La question est posée : pour quelle(s) raison(s) aime-t-on quelqu’un ? A vous de répondre, quand vous aurez reposé ce livre ! Si vous vous aventurez à le lire, bien sûr…
En bref, un bon moment, quand on aime se faire manipuler par la magie des mots, par une intrigue bien tissée, et quand on aime se faire peur !
Le petit plus : Le deuxième roman de Steve Mosby, Ceux qu’on aime, est sorti chez Sonatines, une maison d’éditions de qualité décidément, car j’y ai déjà lu et apprécié Sur ma peau et Les Lieux Sombres de Gillian Flynn.
Franchement, tu exagères. A chaque fois que je passe par là c’est pareil. Ton avis est encore trèèèès convainquant. Alors je fais quoi moi ?! Ben forcément je note et ma LAL s’alourdit encore et encore…
Désolée, la Belle… Je le fais pourtant pas exprès !!! Mais tu comprends, je préfère aimer les livres que j’ai choisis plutôt que les détester. Non, je me fais mal comprendre : c’est cool quand ils sont aussi bons que ce qu j’espérais !!
j’avais adoré ce roman là, beaucoup moins Ceux qu’on aime, mais c’est une question de goûts !
Ah oui ? Je verrai plus tard, car j’ai déjà une PAL monstrueuse, et Ceux qu’on aime ne fait pas partie de mes priorités d’achat…
Grr, j’avais mis un commentaire qui a disparu !! Bref, je vais le lire !
Tu l’as déjà acheté ? chouette !! Préviens-moi quand tu l’auras lu, j’irai voir ça…