
De retour de sa lune de miel à Paris, Dexter se retrouve confronté à une série de cadavres particulièrement mis en scène.
Voici donc le quatrième volet du plus célèbre serial killer télévisuel… j’ai nommé Dexter Morgan. Par manque de temps, je ne chroniquerai pas le précédent roman, Les démons de Dexter, meilleur que le number 2, et que je vous recommande.
Retour à mon sujet ! Surtout ne lisez pas la quatrième de couverture, car elle dévoile la moitié du livre, et ça c’est vraiment dommage -et moi, j’ai eu le tort de le faire. Je vous ai donc pondu un résumé plus que succint, et j’espère que vous saurez vous en contenter.
Ici, moins d’humour noir, plutôt un humour grinçant, comme Dexter qui n’apprécie pas vraiment la nouvelle affaire qui vient d’échouer dans la besace de sa soeur, Deborah. Peut-être aussi parce que Dexter est dans les ennuis jusqu’au cou, qu’il agit en pleine lumière aux côtés de Deb, et qu’il y est si peu habitué, lui, l’homme de la Lune, que le malaise qui l’habite nous gagne aussi. Malaise devant les mises en scène particulièrement macabres de ces cadavres semés aux quatre coins de Miami en moins de temps qu’il vous faut pour dire « serial killer », mais aussi malaise quand les raisons de ces tableaux sinistres nous seront révélées.
D’ailleurs, cela renforce le sentiment d’empathie qu’on éprouve pour Dexter, par comparaison avec ce meurtrier très spécial. On a une seule envie : que Dexter l’emporte, que Dex tue ce sale type… Bref, bonjour le malaise ! Mais comme dit un de mes chanteurs préférés dans une de ses chansons, Dominique A pour le citer : il ne faut jamais souhaiter la mort des gens, ce n’est jamais assez méchant. Je respire mal là, j’ai une sale boule au creux de l’estomac, j’ai le coeur au bord des lèvres.
Côté personnages, on avance, on avance… Rita, les enfants, Deb, et même Chutsky, tout ce petit monde nous laisse apercevoir des petits bouts de soi bien intéressants qui donnent envie d’ouvrir la suite, quand elle sera publiée chez nous. Tout comme la fin, que forcément je ne vous révèle pas, mais qui laisse apparaître de belles possibilités pour un cinquième opus.
En bref, un livre intéressant au niveau sensations, vous l’aurez compris. Un volet sur le fil -du couteau oserai-je dire pour rester dans la veine de Jeff Lindsay- où le lecteur oscille entre malaise, excitation, interrogations et contentement lorsque quelques mystères se font jour…
Le petit plus : La saison 4 est terminée chez C+. Ce fut excellent ! J’ai hâte pour la cinquième ! Et, encore une fois, la série n’adapte pas le roman…
Merci qui ? Merci à Livraddict et aux éditions Michel Lafon pour m’avoir fait confiance, en m’envoyant gracieusement un exemplaire de ce thriller très attendu chez moi.



Place aux lecteurs