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Archives pour 27 février, 2010

L’Assassin Royal, tome 8 : La Secte Maudite, de Robin Hobb

la secte maudite

C’est une rude mission que Fitz, sous le nom de Tom Blaireau, accepte de la reine Kettricken : ayant endossé l’habit d’un valet, il doit ramener à Castelcerf le prince héritier, disparu vers des contrées lointaines dans de mystérieuses conditions.

 

S’il retrouve facilement la trace du fugitif, grâce au lien magique qui l’unit à son loup, sa tâche n’est pourtant pas aisée, car le prince a été envoûté par une secte qui poursuit de sombres visées sur le royaume à travers leur otage. Placé sous l’influence mentale d’un animal étrange, l’adolescent a perdu le contrôle de ses pensées et obéit aveuglément à ses ravisseurs. Comment Fitz va-t-il parvenir à désensorceler celui qu’il considère comme son fils ? Peut-il compter sur le fou qui voyage avec lui, déguisé sous la vêture d’un riche seigneur ? Et son vieux loup, qui arrive exténué au terme de sa vie, aura-t-il assez de forces pour le seconder ? Une nouvelle fois, Fitz doit affronter sa douloureuse condition de bâtard et servir jusqu’au péril de sa vie ces princes auxquels l’attachent les liens du sang. Rien ne lui sera épargné des tortures et des humiliations, y compris de la part de ceux qu’il pourrait croire ses amis. Et, plus que jamais, le repos, auquel il aspire et que son âge devrait lui permettre, lui reste interdit.

 

Vraiment, je vous l’affirme, c’est une fabuleuse saga que L’Assassin Royal, et ce huitième volume ne dément pas ce sentiment, chez moi. J’ai adoré découvrir le prince Devoir, héritier des Six-Duchés, doué à la foi du Vif et de l’Art, comme FitzChevalerie. Revenu sous les traits de Tom Blaireau et sa fonction de serviteur de Sire Doré (qui n’est autre que le Fou, incognito lui aussi), on découvre Castelcerf du point de vue d’un domestique.

 

Très vite, il partira à la recherche du Prince Devoir, qu’il ne connait pas, et cherchera à le sauver, au péril de moults aventures, environné d’ennemis et toujours soutenu par sa loyauté à la lignée des Loinvoyant. Grande leçon d’humanité, que donnent Fitz et son loup Oeil-de-Nuit… Un Fitz tiraillé par ses émotions, son passé, ses magies, et un Oeil-de-Nuit magnifique !

 

Volume émouvant également, où mon petit coeur fragile m’a donné la larme à l’oeil plus d’une fois. Bref, j’ai savouré ce dernier opus (pour moi, car je n’en ai plus d’autres dans ma PAL emoticone)  avec des sentiments doux-amers, et je ne peux que vous recommander de vous lancer dans cette magnifique épopée fantasy.

 

L’Assassin Royal, tome 7 : Le Prophète Blanc, de Robin Hobb

le prophète blanc

Quinze années ont passé.
Loin de la cour, et le coeur blessé, Fitz s’est réfugié dans une chaumière isolée avec son inséparable oeil-de-loup pour unique compagnon. Il espère enfin avoir trouvé la paix et rompu avec son terrible passé. Mais c’est compter sans son destin. Car, bientôt, des visiteurs inattendus viennent tour à tour troubler sa retraite avec des motifs déguisés : Umbre, son vieux mentor ; Astérie, la ménestrelle avec laquelle il entretient épisodiquement des relations amoureuses ; et le fou, toujours plein d’entrain, sur qui les années semblent n’avoir aucune prise.
À mots plus ou moins couverts, tous trois lui soufflent la même chose : on a besoin de lui à Castelcerf, où règne la reine Kettricken, pour retrouver le prince héritier Devoir, qui a disparu dans de mystérieuses conditions. Après un long combat intérieur, Fitz décide de se mettre en route. Mais, pour éviter d’être reconnu, c’est en valet qu’il s’introduit à la cour et commence la difficile quête du prince sur lequel se portaient tous les espoirs.
Les obstacles ne vont pas tarder à surgir de tous les côtés.

 

Quinze années ont passé… et petit à petit, Fitz en se confiant au lecteur, au Fou, nous en dévoile ce qu’il en a fait… Pas un instant, on ne s’ennuie, entre retours en arrière et présent que manipule très bien Robin Hobb. La vie que Fitz s’est choisi aura t-elle une importance dans la suite des événements ? La suite nous le dira… En attendant, il arrive à la cour de Castelcerf, submergé par les souvenirs, par sa faim de l’Art aussi, lui qui se sent si seul lorsqu’il essaie sporadiquement d’artiser afin d’atteindre un autre détenteur de cette magie.

 

Ce tome est celui où Terrilville nous apparaît le plus, où ceux qui ont lu Les Aventuriers de la Mer peuvent commencer à jeter des ponts entre les deux séries… (ce qui d’ailleurs de mon côté, me donne une terrible envie de relire Ah, Fou ! Je sais qui tu es ! Ou presque, car tu recèles encore de nombreux mystères…

 

Avec patience (pour les impatients, il va falloir l’apprendre !), on suit Fitz qui renoue peu à peu les liens avec son ancienne vie, pour en créer une nouvelle… et remplir encore une fois son rôle de Catalyseur. Sans niaiserie aucune, les sentiments du Bâtard au Vif nous en révèlent beaucoup sur les changements des uns et des autres, hommes, bêtes, et pays.

 

Pour conclure, je ne suis pas mécontente d’avoir continué le voyage sur les traces de L’Assassin Royal, loin de là !

 



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vertige franck thilliez

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