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Archives pour 2 février, 2010

Crimson City, tome 1 : La cité écarlate, de Liz Maverick

la cité écarlate

À Crimson City, ex-Los Angeles, une paix précaire règne entre les strates colonisées par les vampires et l’univers underground des loups-garous. Malheureusement, la trêve âprement négociée avec les humains est rompue par l’envoi d’un mech – un androïde militaire -, lequel tue deux têtes pensantes de l’Assemblée primordiale des vampires, à savoir les demi-frères de Fleur Dumont. Malgré sa jeunesse, celle-ci prend le pouvoir et décide de tout mettre en œuvre afin de sauver la paix. Qui a intérêt à semer la discorde ? Pour le savoir, Fleur devra collaborer avec Dain Reston, un officier du FBI devenu amnésique suite au meurtre de sa femme. Ils sont ennemis. Tout les oppose. Et pourtant c’est ensemble qu’ils trouveront la vérité… et peut-être beaucoup plus.

 

Alors, après avoir avalé littéralement les neuf premiers tomes d’Anita Blake et les trois disponibles en français de Mercy Thompson, je me suis lancée dans Crimson City. Cette série a pour particularité d’avoir été créée par Liz Maverick, et poursuivie ensuite par d’autres auteurs féminines. J’ai lu ce premier opus en parallèle d’autres livres que j’ai déjà chroniqués ici, ce fut donc une lecture au long cours, loin d’avoir été dévorée comme les séries de Laurell K. Hamilton ou de Patricia Briggs.

 

Crimson City se distingue d’ailleurs de celles-ci en étant bien plus futuriste, vous l’avez compris sûrement en lisant le résumé : eh oui, à l’époque où se déroule l’intrigue,  Los Angeles est devenue Crimson City et il y a des androïdes. On suit ici alternativement plusieurs personnages, Fleur Dumont la belle vampire, Dain Reston le flic bien costaud et amnésique, et Jill Cooper la paparazzi, notamment. Pas de problèmes pour se retrouver parmi les personnages, ils sont bien typées, assez mystérieux pour certains…

 

Ici, le vampire « héros » est en fait une femme, et celle-ci semble bien fragile, pas tant physiquement qu’émotionnellement. Elle ressemble beaucoup finalement à n’importe quelle femme qui a été amoureuse, s’est trompée, et a peur de souffrir à nouveau. Ce volume est l’occasion de suivre ces personnages sur fond de guerre des espèces (humains, vampires, canidés -vous aurez reconnus les loups garous !) , et de parler finalement d’humanité.

 

C’est un roman bit-lit assez pur jus, moins passionnant qu’Anita je dirais, mais qui a son charme une fois qu’on a accepté le côté futuriste. Du côté des mythes, les vampires volent, sont sensibles à la lumière et sont organisés en deux communautés : l’Assemblée primordiale (les grandes familles de vampires) et les croquants (les humains transformés en vampire qui n’ont pas voulu rejoindre les premiers)…

 

Le livre se termine sur une accroche pour le prochain tome… et donc nous invite à suivre, car celui-ci pose l’univers, et ne règle pas toute l’affaire dont il est question !

 

En bref : une lecture somme toute agréable, des personnages assez intéressants, et une intrigue mystérieuse !

 

Le petit plus : une nouvelle incursion dans le monde de la bit-lit, histoire de ne pas décrocher d’un nouveau genre pour moi !

 

La Cité des Jarres, d’Arnaldur Indridason

la cité des jarres

L’inspecteur Erlendur, un vieux policier de Reykjavik, mal nourri, toujours de mauvaise humeur, dans la tradition du genre, enquête sur le meurtre d’un vieil homme. Dans l’ordinateur de la victime, on trouve des photos pornographiques immondes et, coincée sous un tiroir, la photo de la tombe d’un enfant de quatre ans. Erlendur n’accepte pas la thèse du crime de drogué en manque, il retrouve un ami de cet homme en prison et découvre le passé de violeur de la victime. A travers l’autopsie de la petite fille morte quarante ans auparavant, il découvre la Cité des Jarres et le fichier génétique de la population islandaise.

 

Lorsque je fréquentais encore la Médiathèque Municipale, une des bibliothécaires m’avait recommandé cet ouvrage, mais il était toujours sorti… Victime certainement de son succès, je n’ai jamais emprunté ce livre. Et puis, je ne vais plus à la bibli, c’est trop compliqué, leurs horaires et mon emploi du temps sont incompatibles. Alors, quand sur Livraddict, BMR nous a proposé son tour du monde en classe polar et nous a parlé d’Indridason, je me suis notée dans ma ptite tête d’y penser… et j’ai sauté sur l’occasion lors d’une visite chez PriceMinister (0.90 € neuf !).

 

Je ne regrette pas… Certes, je préfère les polars plus violents en général (avec plus d’action ? parce qu’il y a pas mal de choses assez horribles ici, mais traitées finalement de façon assez délicate) mais je suis aussi une adepte d’Agatha Christie… J’ai eu l’impression d’être vraiment transportée en Islande, bon je ne connais pas, hormis quelques reportages vus à la télé, mais on ressent bien cet esprit insulaire, à part parce que l’Islande, comme dit ce vieux flic d’Erlendur, a longtemps vécu à l’écart du reste du monde. Le vent souffle, la pluie cingle les visages, et en Islande, les meurtres sont dégueulasses… C’est pas moi qui le dit, m’dame, c’est l’auteur ! Je ne sais pas si vous connaissez cette série, Nom de code : l’Aigle, mais moi, j’adore ! Ca se passe au Danemark, l’Aigle (un flic) est islandais… eh bien, j’ai vraiment eu l’impression d’être dans le même monde : nordique !

 

L’intrigue est bien ficelée, les personnages sont intéressants, Erlendur est même attachant… L’écriture est vraiment bonne : toutes les descriptions de personnages sont faites sur le mode de rapport de police ou portrait robot (phrases courtes, peu de comparaisons, très pragmatiques) tout comme la description de la scène de crime, et le reste est plus « lyrique », par opposition. Bref, on est placé dans la situation de l’inspecteur en charge de l’affaire, bien que le roman ne soit pas écrit à la première personne.

 

Bref, un bon polar nordique, et je dirais même, avant tout, un bon roman. J’ai dans ma PAL La femme en vert, du même auteur, qui m’attend… mais je suis déjà plongée dans Le Poète, de Michael Connelly.

 

Le petit plus : La Cité des Jarres a remporté le Prix Clé de Verre du Roman noir scandinave, le Prix Mystère de la critique 2006 et celui du Coeur Noir. Et moi, j’ai fait une étape en Islande, dans mon Tour du Monde !

 

Pour en savoir plus : une interview d’Arnaldur Indridason sur Evene.

 

tour du monde

 



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vertige franck thilliez

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