À Crimson City, ex-Los Angeles, une paix précaire règne entre les strates colonisées par les vampires et l’univers underground des loups-garous. Malheureusement, la trêve âprement négociée avec les humains est rompue par l’envoi d’un mech – un androïde militaire -, lequel tue deux têtes pensantes de l’Assemblée primordiale des vampires, à savoir les demi-frères de Fleur Dumont. Malgré sa jeunesse, celle-ci prend le pouvoir et décide de tout mettre en œuvre afin de sauver la paix. Qui a intérêt à semer la discorde ? Pour le savoir, Fleur devra collaborer avec Dain Reston, un officier du FBI devenu amnésique suite au meurtre de sa femme. Ils sont ennemis. Tout les oppose. Et pourtant c’est ensemble qu’ils trouveront la vérité… et peut-être beaucoup plus.
Alors, après avoir avalé littéralement les neuf premiers tomes d’Anita Blake et les trois disponibles en français de Mercy Thompson, je me suis lancée dans Crimson City. Cette série a pour particularité d’avoir été créée par Liz Maverick, et poursuivie ensuite par d’autres auteurs féminines. J’ai lu ce premier opus en parallèle d’autres livres que j’ai déjà chroniqués ici, ce fut donc une lecture au long cours, loin d’avoir été dévorée comme les séries de Laurell K. Hamilton ou de Patricia Briggs.
Crimson City se distingue d’ailleurs de celles-ci en étant bien plus futuriste, vous l’avez compris sûrement en lisant le résumé : eh oui, à l’époque où se déroule l’intrigue, Los Angeles est devenue Crimson City et il y a des androïdes. On suit ici alternativement plusieurs personnages, Fleur Dumont la belle vampire, Dain Reston le flic bien costaud et amnésique, et Jill Cooper la paparazzi, notamment. Pas de problèmes pour se retrouver parmi les personnages, ils sont bien typées, assez mystérieux pour certains…
Ici, le vampire « héros » est en fait une femme, et celle-ci semble bien fragile, pas tant physiquement qu’émotionnellement. Elle ressemble beaucoup finalement à n’importe quelle femme qui a été amoureuse, s’est trompée, et a peur de souffrir à nouveau. Ce volume est l’occasion de suivre ces personnages sur fond de guerre des espèces (humains, vampires, canidés -vous aurez reconnus les loups garous !) , et de parler finalement d’humanité.
C’est un roman bit-lit assez pur jus, moins passionnant qu’Anita je dirais, mais qui a son charme une fois qu’on a accepté le côté futuriste. Du côté des mythes, les vampires volent, sont sensibles à la lumière et sont organisés en deux communautés : l’Assemblée primordiale (les grandes familles de vampires) et les croquants (les humains transformés en vampire qui n’ont pas voulu rejoindre les premiers)…
Le livre se termine sur une accroche pour le prochain tome… et donc nous invite à suivre, car celui-ci pose l’univers, et ne règle pas toute l’affaire dont il est question !
En bref : une lecture somme toute agréable, des personnages assez intéressants, et une intrigue mystérieuse !
Le petit plus : une nouvelle incursion dans le monde de la bit-lit, histoire de ne pas décrocher d’un nouveau genre pour moi !
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