« Bert, mon boss, a encore eu une de ces idées de tarés dont il a le secret : relever tout un cimetière de morts très anciens qui ne demandaient rien à personne. D’accord, c’est probablement un gros contrat qui devrait arranger la comptabilité de la boîte et pour une réanimatrice comme moi, il faut bien reconnaître que c’est plutôt valorisant. Bref, je vais sur place, où mon intervention est censée régler un conflit entre un promoteur et une vieille famille locale. À peine arrivée, je découvre qu’un tueur en série, nécrophile, nécrophage ou je ne sais quoi fait des ravages dans le coin. Sûrement un de mes vieux copains. Il y a des moments où l’on aurait envie de changer d’air »
C’est de la folie, j’ai déjà fini ! Entre deux nausées (j’ai une jolie gastro), rien de tel que des histoires de zombies, de vampires et de faeries pour se remonter le moral, le tout à la sauce Laurell K. Hamilton. Dans cet épisode-ci, on en apprend plus sur le passé d’Anita, sur celui de Jean-Claude, sur les différentes sortes de vampires, mais aussi sur les faeries (je ne vous dirais pas ce que c’est, vous n’avez qu’à lire Squelette Sanglant, na !). Et on a droit à de beaux moments de frayeur lorsqu’elle accumule les ennuis… Mais Anita a quelque chose de spécial, en dehors d’être une nécromancienne. Je suppose qu’on en saura plus dans ses futures péripéties. Comme je l’ai déjà dit dans une autre chronique la concernant, elle est plus complexe qu’elle n’y parait au premier abord. Des personnages secondaires, comme Larry, gagnent en consistance dans ce tome, et si ça continue, ça risque de devenir… diablement intéressant !
Bref, l’atout d’Anita Blake, c’est qu’on ne s’ennuie pas avec elle ! Ce n’est pas de la grande littérature, mais un vrai bon divertissement, avec un univers solidement construit, des personnages attachants et intrigants.
Maintenant, la question que je me pose : vais-je céder à la tentation de lire la suite, qui me fait de l’oeil outrageusement dans ma PAL ?
Place aux lecteurs