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Archives pour janvier 2010


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Mercy Thompson 3 : Le Baiser du Fer, de Patricia Briggs

le baiser du fer

« Je retroussai mes babines pour lui donner une bonne vue de mes crocs. J’avais beau ne pas peser plus de quinze kilos sous ma forme de coyote, j’étais néanmoins un prédateur… »
La forme de Mercy Thompson est peut-être changeante, mais ce n’est pas le cas de sa loyauté. Lorsque son ancien patron et mentor est arrêté pour meurtre et abandonné par les siens, Mercy est la seule à vouloir l’innocenter, qu’il le veuille ou non.
Le coeur de Mercy , quant à lui, est à l’image de la nature de sa propriétaire : partagé. Il balance entre deux loups-garous. Or, ces derniers ne sont pas réputés pour leur patience, et si elle ne parvient pas à faire un choix, Sam et Adam s’en chargeront peut-être pour elle…

Eh bien, j’ai adoré ce dernier volume. J’aimais bien jusque là la série, mais celui-ci est le plus touchant (j’ai pleuré !), le plus violent sûrement mais sans être cru, celui qui met peut-être le plus en avant les émotions, les tiraillements de Mercy… Et puis, là, on découvre vraiment les faes, et c’est très intéressant, parce qu’ici on parle de contes, de légendes, de leurs origines, d’histoire médiévale et autre… Bref, je ne regrette pas d’avoir lu les trois tomes. Il y a une vraie montée en puissance, une évolution réelle des personnages, des intrigues tout le long de ceux-ci.

Alors, certes ce n’est pas un grand style (d’ailleurs au passage, les coquilles de l’édition m’ont un peu énervée), mais la ligne directrice de l’histoire est bien maîtrisée, et on ne s’ennuie pas…

Au fait, pour les fans, mon préféré, c’est Adam ! Un petit regret : on n’entend plus parler de Stefan, mais en même temps tout est bouclé, alors…

Petit plus : Je suis en train d’avaler mon Challenge Livraddict à vitesse grand V !!

 

 

challenge

 

 

 

 

 

 

 

L’Arbre sans Fin, de Claude Ponti

L'arbre sans fin


Hippolène habite l’arbre sans fin. Cet arbre n’a pas de début, pas de fin, et abrite tout un peuple de petits êtres tout droit sortis de contes aux noms aussi évocateurs que Front-D’Eson-L’écarte-Pluie ou Orée-D’Otone-La-Tisseuse-De-Conte. Dans cet univers magique, tout est étrange et merveilleux et quand Hippolène, qui « a un grand trou dans son amour », se transforme en larme et tombe de l’arbre sans fin, nous voilà partis dans un grand voyage initiatique.

 

Hier soir, j’ai lu aux enfants leur histoire du soir, petit rituel qui nous réunit, les trois petits et moi-même, pour un moment souvent plein de plaisir. Et en l’occurence, nous avons été gâtés de ce côté-là !

Je veux tout d’abord remercier le Père Noël qui a choisi ma lettre dans le cadre d’un concours (catégorie Bout de choux), organisé par le Quadrant Alpha (ICI, vous pouvez lire toutes les lettres envoyées au Père Noël et ICI, vous trouverez le résultat du concours). J’avais demandé L’Arbre sans fin de Claude Ponti, un auteur-illustrateur que j’aime beaucoup, et que j’avais découvert à l’occasion de ma préparation au concours de Professeur des Ecoles.

Et donc, hier, nous avons choisi de la lire. Eliott, 3 ans, n’était pas avec nous car le petit gars, un peu fatigué, n’était pas en état de suivre une lecture aussi longue. Pénélope, toujours aussi attentive, a énormément réagi au texte, tandis qu’Eléonore (4 ans) s’est plus attachée aux illustrations, toujours aussi belles. Moi, je les adore…

Voilà donc un livre qui parle ici d’un tas de choses : la mort, la famille (l’arbre sans fin est clairement un arbre généalogique), le monde et les autres (l’arbre sans fin n’est pas le seul finalement)… Une petite fille, Hippolène, après la mort de sa grand-mère, a un « grand trou dans son amour » (que le texte est beau, peut-être moins bourré de jeux de mots que d’autres oeuvres de Ponti, mais toujours aussi imagé, tel que les enfants -et les adultes- y trouvent leur compte, chacun en ayant sa propre interprétation), et part à la recherche d’elle-même… Un voyage initiatique où tout est fantastique, merveilleux, avec des péripéties, des dangers (Eléonore a tilté sur l’escalier fatigué, et Pénélope sur la Loupiotte, notamment). Les filles se sont posées (et m’ont posé) de nombreuses questions sur les liens de la famille d’Hippolène.

En conclusion, voici un bel album, un de mes préférés à ce jour… que nous relirons, car il est si riche que de nombreuses lectures ne le défraichissent pas. Merci encore à ElJc !

 

 

Mercy Thompson 2 : Les Liens du Sang, de Patricia Briggs

les liens du sang

« Grâce à la science, les bûchers de sorcières, ordalies et autres lynchages publics appartiennent au passé. En contrepartie, le citoyen modèle, rationnel et respectueux de la loi, n’a pas à s’inquiéter des créatures qui errent dans la nuit. Je voudrais parfois être l’un de ces citoyens modèles… »
La mécanicienne auto Mercedes Thompson a des amis un peu partout… y compris dans des tombeaux. Et elle doit une faveur à l’un d’entre eux. Pouvant changer de forme à volonté, elle accepte de prêter main-forte à son ami vampire Stefan pour remettre un message à un autre mort-vivant. Mais ce vampire inconnu est loin d’être ordinaire… tout comme le démon qui le possède.

 

J’aime bien Mercy. Mais ne m’en voulez pas, je préfère Anita. Je ne sais pas trop pourquoi… Peut-être parce qu’Anita me parle plus. Attention, Mercy est intéressante : une façon bien à elle d’être féminine, indépendante face aux instincts de domination de ces machos de loups garous. Et puis, on a affaire dans cet épisode aux vampires. Si on n’y apprend pas grand-chose concernant leur mythe, on y découvre la vision du pouvoir à la sauce vampirique. Quasiment identique à Anita… mais franchement Marsilia la maîtresse des Tri-Cities est bien plus antipathique que Jean-Claude à Saint-Louis, et même carrément perverse. Bref, elle correspond bien aux « canons » du Mal.

Si j’établis encore une comparaison entre Mercy et Anita, je pourrais dire que Mercy se considère comme faible, mais sait faire preuve de courage alors qu’Anita connaît ses forces et ses faiblesses et avance quoi qu’il arrive, car elle ne sait pas faire autrement.

Pour conclure, ce deuxième opus est agréable à lire, même si je trouve qu’il y a moins de tensions que dans les aventures d’Anita Blake, et que Mercy et Anita sont toutes les deux confrontées un jour au même choix difficile, et que le triptyque amoureux me semble du coup une fatalité en bit-lit…

 

challenge

 

 

 

 

 

 

 

Mercy Thompson 1 : L’Appel de la Lune, de Patricia Briggs

l'appel de la lune

« Les loups-garous peuvent être dangereux si vous vous mettez en travers de leur chemin. Ils ont un talent extraordinaire pour dissimuler leur véritable nature aux yeux des humains. Mais moi, je ne suis pas tout à fait humaine. » En effet, Mercy Thompson n’est pas une fille des plus banales. Mécanicienne dans le Montana, c’est une dure à cuire qui n’hésite pas à mettre les mains dans le cambouis et à sortir les griffes quand le danger frappe à sa porte. Mais ce n’est pas tout : son voisin très sexy est le chef de meute d’une bande de loups-garous, le minibus qu’elle bricole en ce moment appartient à un vampire, et la vieille dame très digne qui lui rend visite vient jeter des sorts sur son garage. Au cœur de ce monde des créatures de la nuit, Mercy se trouve mêlée à une délicate affaire de meurtre et d’enlèvement…

 

 

 

Quand je vous disais que je faisais une cure d’Anita Blake, je me trompais : c’est une cure de bit-lit en fait ! Voilà, c’est fait, j’ai enfin fait connaissance avec Mercy Thompson, qui diffère sur beaucoup de points d’Anita, mais n’en a pas moins beaucoup de charme.

 

Tout d’abord, Mercy est une changeuse, ce qui lui permet de se transformer en coyote dès qu’elle le désire. Elevée par une meute de loups garous après que sa mère eut découvert sa vraie nature tout bébé, elle est mécanicienne et côtoie une autre meute, des faes, des sorcières, des vampires. Sauf qu’elle ne passe pas son temps à descendre tout ce qui bouge, moins qu’Anita en tout cas !

L’attrait de cette série réside dans le fait que l’héroïne est issue d’une lignée amérindienne de changeurs. Et que, si dans la série de Laurell K. Hamilton, les vampires et autres créatures surnaturelles ont une existence légale, dans le monde créé par Patricia Briggs, celles-ci font seulement leur « coming-out » (et encore pas toutes !). On pourrait presque dire que les aventures de Mercy se déroulent quelques années avant celles d’Anita.

C’est agréable à lire, ce n’est pas de la grande littérature, non, mais c’est bien fait.

Le petit plus : voir au travers des yeux, entendre avec les oreilles, sentir avec la truffe de Mercy quand elle est sous sa forme de coyote.

Bon, je vous laisse, j’ai déjà entamé la suite…

 

challenge

 

 

 

 

 

 

 

Et si j’allais lire ailleurs ?

oeil livre

 

Alors, grâce à Véro (merci à toi, ma Pal et ma LAL s’alourdissent de jour en jour ! emoticone), je me lance dans Un tour du monde des livres qu’organise Livresque. Le principe, c’est de lire des auteurs autres que français et anglo-saxons, mais sans limite de temps. Heureusement que ce n’est pas un tour du monde en 80 jours, sinon avec tout ce que je me mets sur le dos, ce ne serait pas réalisable.

 

Mais là, à mon rythme, je vais lire ailleurs ! Ce n’est pas que je n’ai jamais lu des auteurs d’autres horizons, je peux citer pour le plus connu Stag Larsson (Millenium) pour la Suède, mais aussi Jo Nesbo (Les cafards, Rouge-gorge…) pour la Norvège ou Paulo Coehlo (L’Alchimiste) pour le Brésil… Mais j’ai tendance comme beaucoup à me laisser envahir (tous comme les étalages des libraires) par les auteurs d’une même sphère linguistique ou d’origine.

 

Donc, c’est parti pour ce Challenge !

tour du monde

 

 

 

 

 


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Lecture en cours

vertige franck thilliez

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