Alors que les Aerial Corps de Sa Majesté défendent vaillamment les côtes de l’Angleterre contre les armées toujours plus pressantes de Napoléon Bonaparte, une épidémie redoutable et d’origine inconnue décime les rangs des dragons de combat – confinant en quarantaine les cas les plus désespérés. Seuls Téméraire, le dragon du capitaine Will Laurence, ainsi qu’une meute de ses congénères inexpérimentés semblent échapper au mal et demeurent, de fait, le dernier rempart aérien contre les assauts français.
Une nouvelle fois, Téméraire et Will vont tenter l’impossible afin de sauver leur pays et s’envolent pour l’Afrique, à la recherche d’un remède mystérieux pour mettre fin à cette contagion meurtrière. Le temps presse, et nul ne saurait prévoir les dangers qui les guettent sur le continent noir, ni ceux qui menacent leurs compagnons restés en arrière…
Voilà LE tome sur l’esclavage, notion et état qui révolte Will et Téméraire… Depuis le début, la condition des dragons en Angleterre est au coeur du concept de la série de Naomi Novik. Animal sauvage qui doit être dressé, créature intelligente capable de raisonner et de prendre seule des décisions, ami, compagnon, où se situe la réalité ? Cela dépend des individus humains : la bataille anti-esclavagiste est clairement mise en parallèle avec l’histoire des dragons, ici. Uchronie, quand tu nous tiens !
J’ai encore passé un agréable moment en compagnie des dragons, et je vais devoir patienter pour lire la suite (la fin laissant vraiment les choses en suspend) car pour l’instant ça s’arrête là en France ! Il y a deux autres tomes publiés aux USA… Allez, je vais passer à d’autres lectures en attendant… Et je vais sûrement acquérir La Ballade de Pern, d’Ann Mc Caffrey (merci Véro pour ma wishlist ! )
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