Ville des Andes, Angosta a été divisée par les militaires en trois ‘sekteurs’ qui déterminent précisément la place de leurs habitants et leurs droits. Sur les hauteurs domine le sekteur F, aussi appelé Paradis. C’est la terre des dons, riches industriels, anciens négriers ou directeurs de casino. Ils peuvent se déplacer librement d’une zone à l’autre, mais se gardent bien de le faire. Le sekteur T est le véritable centre d’Angosta, l’ancienne zone caféière. Elle est habitée par les secondons, classe moyenne d’artistes, de libraires, d’ouvriers… Les secondons ont besoin d’un laissez-passer pour entrer à Paradis. Au plus bas de la vallée commence le sekteur C, refuge de tercerons. Zone de non-droit habitée par les marginaux, elle est le territoire de chasse de la Secur, la sanguinaire milice paramilitaire. Nous suivons les habitants de ces zones d’exclusion dans leur vie, ou plutôt leur survie quotidienne.
Alors, voilà, je n’ai pas aimé… Pourtant, ça me semblait particulièrement alléchant. Mais j’ai vraiment eu du mal à suivre les personnages, rien que leur description lors de leur première apparition dans l’histoire, dans une note de bas de page -une idée qui aurait pu être bonne, mais qui m’a à chaque fois coupée de la narration- m’a semblée détachée du contexte, lourde même. Je n’ai pas réussi à m’intéresser à leurs pérégrinations, peut-être le fait de passer d’un personnage à un autre régulièrement a t’il beaucoup joué…
Ce fut une lecture ennuyeuse, dommage, non ? Peut-être en attendais-je trop, car j’avais très envie de découvrir ce romancier colombien. Toujours est-il que certains peuvent sûrement y trouver leur compte, car Angosta décrit ici une société telle qu’on peut se représenter la nôtre très prochainement, telle qu’elle existe finalement sous des formes plus ou moins proche d’Angosta déjà à l’heure actuelle sous d’autres tropiques… Alors, si vous recherchez plutôt un livre « sociétal », cela devrait vous plaire… mais pour ma part, j’ai eu un peu de mal à vraiment y intéresser, comme une coquille vide, d’autant que je pensais trouver là quelque chose d’autre. Même le rapport aux livres de Jacobo, par exemple, n’a pas réussi à m’embarquer.
Je tiens à remercier Blog O Book et les éditions JC Lattès pour l’envoi gracieux de cet exemplaire, et de m’avoir ainsi donné l’occasion de découvrir une littérature sud-américaine.
je le laisse où il est… c’est à dire loin de ma PAL
Suis en train de le lire, et même si je suis passée par l’ennui au début, ce livre commence à bien me plaire.
Bonne journée !
@ Anneso : ce livre plaît peut-être à d’autres…
@ Mélo : tant mieux pour toi, je déteste m’ennuyer en lisant, c’est trop déprimant !
Je vais attendre de lire l’avis de Mélisende mais spontanément, je ne suis pas trop tentée : il me semble en plus avoir déjà lu une critique et m’être dit que cela ne me plaisait pas.
Quand tous les blogolecteurs auront lu et chroniqué Angosta, ce sera en ligne sur Blog O Book…
Oh dommage, il avait l’air sympa!
Oui, c’est ce que je pensais aussi… mais d’autres ont apprécié. Moi, je n’y ai pas trouvé mon compte, c’est tout !
Je n’avais pas vu ce billet. J’ai eu du mal avec certains passages et dans l’ensemble ce livre m’a plu, surtout parce qu’il m’a intéressée.
oui, j’ai vu ton billet… Mais je ne m’y suis pas retrouvée, c’est tout, il y a des livres comme ça !