« Thomas a accepté la fatalité de sa déchéance et croque le fruit défendu à pleines dents en vivant une passion torride avec Lisa. Il est alors à mille lieux de réaliser que ses souffrances passées ne sont qu’un avant-goût bien mièvre face à la damnation qui le guette. Pour espérer lever la malédiction, il n’a d’autre choix que de faire confiance à l’auteur du « Codex Angélique »… »
C’est terrible une BD ! Car lorsqu’on est happé par l’intrigue comme je l’ai été avec cette série, on a tant hâte de connaître tout, vite, tout de suite, qu’on a tendance à passer rapidement sur les dessins. Heureusement, ceux-ci m’ont tellement séduite que j’ai réussi -à grand’peine, certes- à réfreiner mes ardeurs d’avide lectrice.
Ce dernier opus est toujours aussi beau, les ambiances sont si bien rendues qu’on est transporté au coeur des vignettes et donc du décor, de l’action. Les personnages sont toujours aussi imprégnés de leur caractère : quelle expressivité !
Le scénario nous emmène au dénouement inexorablement ; les indices semés tout au long de la série prennent tout leur sens dans cet ultime album. Nulle déception de connaître la fin, qui n’en est pas vraiment une car la BD se termine/s’ouvre sur un nouveau personnage bien connu des français (chut ! je n’en dirai pas plus…), et ainsi se poursuit la réflexion métaphysique autour de ce fameux Codex Angélique.
Voilà donc une série que je recommande, pour la beauté de ses dessins et ses couleurs, pour son scénario également et ses dialogues savoureux.
Petit plus : une série à relire sans hésister, car, comme toute BD, je sais qu’elle recèle encore des trésors inexplorés…
Place aux lecteurs