« Savez-vous ce que c’est qu’une « chèvre blanche »? Eh bien, en jargon vaudou, c’est un doux euphémisme pour désigner la victime d’un sacrifice humain. Et quand ces types sont venus me demander de relever un mort de deux cents ans et des poussières, j’ai tout de suite compris ce que ça impliquait. Je veux bien égorger des poulets, un mouton, voire un buffle dans les cas désespérés… mais ça, non! Pas question… Mais je les ai envoyés promener, eux et leur chèque d’un million de dollars. L’ennui, c’est que tout le monde n’a pas mon sens moral. Que ces salauds vont bien dégoter quelqu’un pour faire le boulot. Qu’on va se retrouver avec un mort-vivant raide dingue, tout sauf végétarien, et semant la panique. Et que c’est encore la petite Anita qui va devoir se le coltiner! Comme si je n’avais pas déjà assez de problèmes avec les vampires… »
J’ai repris le chemin de l’école, et donc les transports en commun, le meilleur moyen pour lire tranquillement et faire passer le temps des trajets agréablement… et remplir mon Challenge Livraddict 2010.
Bon, en un aller-retour, j’ai avalé Le Cadavre Rieur et je n’ai pas fait d’indigestion, au contraire. J’ai vraiment passé un bon moment avec Anita Blake, dont le personnage se dévoile petit à petit, pour mon plus grand plaisir. On y retrouve les recettes du premier, et Anita qu’on pourrait croire « brute de décoffrage » semble plus complexe qu’au premier abord… youpi ! Je ne sais toujours pas à quelle époque se situe le livre, mais pas grave, ça semble assez intemporel… comme une uchronie de notre monde d’aujourd’hui, me suis-je plu à imaginer.
Côté intrigue, ne vous attendez pas à voir Anita tomber dans les bras d’un beau ténébreux, comme Jean-Claude par exemple, on ne l’y croise quasiment pas : Anita est bien trop occupée avec son zombie fou ! Et surtout, on en apprend plus sur ses pouvoirs, son métier, bref, ça s’étoffe de manière intéressante. De quoi donner envie d’ouvrir la suite, sitôt que j’eus refermé ce deuxième volume !
Place aux lecteurs